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Partis acheter des glaces, les trois enfants Metford, âgés de cinq à dix ans, ne sont jamais revenus. L'événement, évidemment relayé par les médias, affecte Adrian. Ce jeune garçon a neuf ans, il est élevé par sa grand-mère et son oncle, et ignore pourquoi sa mère ne s'occupe plus de lui. Souvent seul, ou isolé parmi des adultes, Adrian laisse vagabonder son imagination fertile, surprend des paroles amères et destructrices de ses proches à son propos...
Une atmosphère étrange imprègne ce roman. Tout y semble feutré, doux, mélancolique, mais aussi menaçant, à l'instar de l'environnement du jeune protagoniste timide et craintif. On sent une ombre, on attend un drame, un lien possible entre Adrian et les petits disparus. le style a beau être fluide et le texte parsemé de réflexions subtiles, c'est assez déroutant de flotter, de se sentir avancer à l'aveuglette dans le récit, comme cet enfant sans parents qui redoute l'avenir. Quoi qu'il en soit, Sonya Hartnett dépeint brillamment les peurs enfantines, ainsi que la cruauté dont sont capables les enfants, et la souffrance qu'elle peut provoquer chez les plus sensibles, les délaissés... Malgré toutes ses qualités, ce roman me laisse sur une impression mitigée, et j'attendrai un peu avant de lire d'autres titres de Sonya Hartnett, je pense.

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J'ai bien aimé la première moitié du livre, l'histoire d'Adrian m'a touchée, il est timoré, trop sensible et malheureux. Je m'y suis attachée, c'est bien écrit et facile à lire.

Adrian souffre de la méchanceté des enfants et du manque de délicatesse des adultes. On vit avec lui à travers son regard d'enfant.

Je m'y suis attachée mais je n'ai pas aimé qu'il ne réagisse pas du tout et qu'il se laisse faire, tout le temps, il se fait avoir régulièrement jusqu'à la fin d'ailleurs...

Un avis qui est donc un peu mitigé.
Du même auteur je n'avais pas du tout aimé Finnigan et moi.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Adrian a 9 ans. Il vit dans une petite ville australienne. Il a souvent peur aussi. Peur des sables mouvants, des monstres marins et de la combustion spontanée. Ses parents ont disparu. Il est élevé par un oncle presque mutique et une grand-mère autoritaire. À l'école, son meilleur ami s'appelle Clinton, même si celui-ci l'abandonne très vite pour l'"intello" de la classe. Il y a aussi ces trois enfants, qui sont partis se promener et ne sont jamais revenus... Alors Adrian se demande quel est cet homme qui vient de s'installer en face de chez lui. Et pourquoi les volets restent clos. Dans cette bourgade étouffante où rien ni personne n'est innocent, dans cette famille repliée sur elle-même et un rien bizarre, "Une enfance australienne" raconte l'histoire d'un jeune garçon solitaire mais très curieux. Peut-être un peu trop... Et on n'éprouve que de l'empathie à son égard..
Un livre poignant à déconseiller aux âmes sensibles.
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Adrian est un enfant qui s'enfonce dans la solitude, la culpabilité d'être de trop dans un monde qui ne veut pas de lui, la peur d'être abandonné. Alors il attend. Que quelqu'un s'intéresse à lui. Lorsque une famille s'installe près de chez sa grand-mère, il rencontre des enfants qui l'acceptent. Et il part en quête de 3 enfants disparus pour ne pas disparaître. Plus qu'une violence sous-jacente, c'est le sentiment d'une immense tristesse qui plane sur ce roman
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Petit bouquin de 200 pages. Je me suis dis il va être assez vite lu, mais finalement moins vite que je ne le pensais.
Pourtant, il ne m'a pas emballé plus que ça.
J'ai dû passer à côté car il a remporté 2 prix.
Je l'ai trouvé sans consistance, on reste sur ses interrogations là où deux histoires s' entremêlent.
Pour moi l'écriture n'a rien dégagé et la lecture a été fastidieuse.
Décevant.


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Adrian a 9 ans et ne connaît pas une enfance très heureuse. Séparé de ses parents biologiques, qui eux-mêmes ne s'entendent plus, il a été placé chez sa grand-mère qui vit dans une grande maison avec son fils cadet. Ce dernier vit reclus après avoir eu un accident qui a coûté la vie à son meilleur ami. Autant dire que la vie de Adrian n'est pas des plus joyeuses, surtout qu'il est solitaire, a du mal à se faire des amis et que dans cette petite ville où trois enfants ont récemment disparu, les tensions sont à leur comble.

Après Wisconsin, je reste dans le thème de l'enfance malheureuse. Mais ici, Adrian n'est pas un enfant battu, mais plutôt un enfant délaissé, en manque totale d'affection. Petit garçon isolé et sensible, il essaye de comprendre le monde qui l'entoure mais a du mal à interpréter le comportement des adultes. Ces derniers lui cachent beaucoup de choses mais oublient souvent que des petites oreilles trainent et que les bribes d'informations perçues par l'enfant sont mal comprises. le résultat peut souvent être désastreux.

J'ai trouvé que Sonya Hartnett réussissait brillamment à dépeindre le monde de l'enfance, tel qu'il échappe souvent aux adultes qui ont oublié les douleurs et les difficultés de cette période. Ils repensent souvent à tort que c'était idyllique et idéalisent une époque qui a pu être horrible et source de bien des dégâts qui poursuivront l'enfant toute sa vie. Dans un style dépouillé de tout superflu, la romancière va droit au but, sans laisser au lecteur de répit dans un roman sombre mais qui a sonné terriblement juste à mes oreilles.
Lien : http://www.chaplum.com/une-e..
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Qu'on se le dise, ce roman je le voyais passer sur tellement de billets de blogs, qu'il ne pouvait passer entre les mailles du filet. Sans que j'aie rien eu à faire ma mère a souhaité se le procurer et j'ai donc profité de l'occasion pour y jeter un oeil (même les deux et de manière assez ininterrompue).

Un jour trois enfants Zoe, Christopher et Veronica Metford disparaissent. Ils étaient partis chercher une glace mais ne sont jamais revenus chez eux. Parallèlement nous suivons l'histoire d'Adrian, 9 ans, petit garçon aux multiples peurs qui suit les infos avec beaucoup d'attention. Il a peur des sables mouvants, des monstres marins et de la combustion spontanée. Il apprend par ce fait-divers que des enfants tout ce qu'il y a de plus normaux peuvent disparaître sans laisser de trace et de ça aussi il a peur. Plus généralement Adrian a peur de l'abandon. Il vit avec sa grand-mère Beattie et son oncle Rory. A l'école il n'a qu'un seul ami à qui il tient beaucoup, Clinton, parce qu'il sait qu'à 9 ans on a tôt fait d'être écarté d'un groupe (même petit).
Des voisins emménagent en face de chez Adrian. Trois enfants, deux filles et un garçon viennent du jour au lendemain s'établir à deux pas de chez lui. Ils sont surveillés par un homme avec vigilence et une ombre semble planer sur la mère. Enfin cette famille, qui est une sorte d'échappatoire, semble sortie d'un autre monde. Adrian se questionne et surtout, curieux, tente d'en savoir plus... sans succès.

Voilà pour l'ambiance du roman ! On a le coeur serré de constater que le petit Adrian a tant de peurs, qu'il a peur d'être rejeté au bout du compte. Car c'est vrai que le petit garçon n'a pas eu une enfance facile et s'intégrer à une école, un environnement c'est tout un parcours semé d'embuches pour lui.
Outre le regard que l'on porte sur Adrian on ne peut s'empêcher de se demander ce que sont devenus les enfants Metford. Car comment toute une fratrie peut-elle se volatiliser sans que personne n'en ait été témoin (certains témoins pensent avoir vu quelque chose mais les informations restent très incertaines).
Ma mère m'avait averti que c'était un livre assez terrible. Volontairement je ne détaille pas le terme. Une chose est sûre : pendant un certain nombre de pages je me suis demandée comment tout cela allait aboutir. Mes nerfs ont été mis à rude épreuve car une pointe de suspense, surtout quand il s'agit d'enfants, et je pars au quart de tour accrochée à mon oreiller.
Bilan de l'affaire : j'ai refermé le livre à 1h hier mais j'ai eu le fin mot de l'histoire. Je vous souhaite d'être happé comme je l'ai été par le style implacable de Hartnett qui laisse très peu de place aux tergiversations (et c'est tant mieux).
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J'ai lu le livre en entier et je ne comprends toujours pas où a voulu en venir l'auteur… Mystère et boule de gomme. Et pourtant, on est inexorablement touché par la personnalité de ce petit garçon. La quatrième de couverture annonce une histoire étrange et poétique, je dirais que c'est une histoire les plus étranges que j'ai lue mais également une histoire morbide et tragique.
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J'avais beaucoup aimé "Finnigan et moi" le précédent roman de Sonya Hartnett paru au Serpent à Plumes, donc j'avais très envie de lire celui-ci.
C'est très étonnant : dans les deux romans, les héros sont des jeunes garçons, ce sont eux les narrateurs, on aurait presque envie d'y voir des romans ados, voire jeunesse. Mais les thèmes abordés et l'écriture, très belle, très poétique, ne vont pas dans ce sens.
Dans "Une enfance australienne" les personnages sont étranges et attachants, l'ambiance devient très vite assez pesante, la fin est carrément dramatique. Malgré tout, on en ressort avec une impression de douceur, de tranquillité, de silence, comme si ces drames avaient lieu en toute discrétion, sans faire de vagues (à l'image du héros, Adrian). La fin est peut-être un peu abrupte, mais l'ensemble est vraiment réussi. (Juillet 2010)
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Avertissement : ce livre entraîne une brusque augmentation de la fréquence cardiaque…

Le livre s'ouvre sur l'enlèvement de trois enfants par un inconnu. Adrian, 9 ans, vit chez sa grand-mère et son oncle. Une famille un peu étrange, d'ailleurs sa grand-mère semble de pas l'aimer. Adrien se fait petit, il ne cherche à pas à se faire remarquer même à l'école. Timide, d'un naturel inquiet, il se demande qui sont les nouveaux voisins qui viennent d'aménager dans la maison d'en face. Bizarrement, il y a trois enfants qui ne semblent pas très bavards et un homme.

Durant cette lecture, mon rythme cardiaque était proche de la tachycardie ! Et c'est un livre qu'une fois commencé, je ne l'ai pas lâché (tant pis pour le risque de malaise)! Il s'en dégage une atmosphère pesante, on pressent le pire, on s'inquiète. Mais qui sont ces voisins ? Et pourquoi semble t- il planer comme un malaise autour d'Adrian ?
Voilà, je me suis retrouvée sous pression, le coeur prêt à lâcher (ne cachez pas votre joie, j'ai tenu bon) alors qu'il n'y a pas la moindre goutte de sang.

Tout est dans le récit mené brillement où le suspense monte en crescendo ! J'ai eu l'impression qu'Adrian vivait dans une ville où les habitants peu nombreux sont calfeutrés chez eux. Plus j'avançais dans ma lecture et plus j'avais des certitudes qui se sont écroulées comme un vulgaire château de cartes ! Même si on s'attend à une fin tragique, on est berné …


Un excellent livre sur tous les plans! J'en suis ressortie bluffée et secouée comme un orangina…
A lire ! Mais avant on vérifie son palpitant !
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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