L'idée de départ est bonne. En outre, le livre n'est pas lent à démarrer, il commence alors que Julia vient de se faire braquer. Rapidement, l'auteur entraîne son lecteur dans les pensées de son héroïne, et le précipite dans l'action. Tout cela est prometteur. Seulement, ça tourne au soufflé raté, du moins, pour moi.
Ma réaction est peut-être primaire, mais je ne peux pas m'identifier aux personnages (et donc, m'impliquer dans le livre), si je n'éprouve pas de sympathie pour eux. Et alors là, comment éprouver de la sympathie pour ces deux énergumènes! L'auteur nous décrit leur vie passée, montrant les grandes souffrances qu'ils ont connues, afin d'expliquer leur caractère, de les dédouaner, et de faire en sorte que le lecteur les excuse. Ils ont souffert, soit, mais si toutes les femmes ne pouvant avoir d'enfants devenaient aussi perverses que Julia!!! Il est plus logique de penser qu'elle était déjà perverse, et que sa frustration a été l'accélérateur de l'expression de cette perversité.
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