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Françoise Smith (Traducteur)
EAN : 9782501157698
432 pages
Marabooks (12/01/2022)
3.71/5   135 notes
Résumé :
Sauver plusieurs centaines de personnes ou bien une seule, celle qui compte le plus pour vous ? Un choix impossible

À bord du premier vol direct entre Londres et Sydney, l’atmosphère est électrique. La rumeur évoque la présence de célébrités en classe affaires, le monde entier a les yeux fixés sur cet incroyable voyage sans escale qui doit durer une vingtaine d’heures.
Mina, une des hôtesses en cabine, se concentre tant bien que mal sur les pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Cher Babelio,
Chère Clare Mackintosh,
Chers Pierre et Nathan qui m'avez proposé ce nouveau livre de la romancière galloise, Otage, en avant-première, ainsi que la possibilité de la rencontrer pour de vrai à Paris, dans vos locaux,
Chère Hélène Almaric qui dirige la collection Blacklab aux éditions Marabout,
Chère Françoise Smith, fidèle traductrice de l'auteure depuis son second roman,
Chère maman qui m'a enseigné la ponctualité,
Chers compatriotes, concitoyens et concitoyennes,

J'ai bien conscience de vous rendre mon humble copie avec un bon mois de retard et de faire figure de cancre parmi les trente membres sélectionnés pour cette lecture et ce rendez-vous, mais sans vouloir me dédouaner, je bénéficie de quelques circonstances atténuantes.
Tout d'abord je ne lis pas à la vitesse de l'éclair comme Flash. En cinq jours, délai entre la réception du roman et ma venue en train dans la capitale, je n'avais lu qu'un tiers du livre. Il me plaisait bien cela dit.
En janvier, quand le coronavirus existait encore, Clare n'a malheureusement pas pu se déplacer. Ou alors elle a eu peur de prendre l'avion. La rencontre s'est alors muée en rencontre virtuelle, une visioconférence où nos questions écrites étaient tirées au sort pour continuer à débattre à distance du roman. J'en avais préparées trois et seule une a été sélectionnée alors j'ai fait du boudin. D'autres auraient valu le détour, comme l'explication du prologue.
J'ai annulé mon voyage en TGV et j'ai pu récupérer l'intégralité de ma mise.
Et même si je suis bien conscient que vous vous en fichez plus encore que de l'an 40, j'ai été dérangé à deux reprises pendant que je regardais et écoutais Clare s'exprimer en français avec son accent anglo-saxon tout à fait charmant. La première fois ma sonnette a retenti à trois reprises ( ce qui n'arrive jamais ! ) mais personne n'a daigné me répondre lorsque j'ai été voir ce qu'on me voulait. Retour à la visioconférence sur mon smartphone quand soudain la coiffeuse qui tient son fonds de commerce au rez-de-chaussée m'appelle ( ce qui n'arrive jamais non plus ). Et me voilà contraint d'abandonner quelques instants l'auteure de Te laisser partir.
- Bonjour monsieur Antyryia, je ne vous dérange pas ?
- Euh si, à vrai dire vous ne pouviez pas plus mal tomber, si on pouvait accélérer un peu d'ailleurs ... ( Je suis un garçon charmant et poli, je n'ai rien dit de tout ça, mais ça m'a brûlé les lèvres ).
- C'est vous que j'ai dérangé avec mes sonneries intempestives il y a un instant ?
Je lui confirme et j'apprends qu'en réalité elle recherchait celle de son locataire vivant dans l'appartement 1. le syndicat de copropriété était passé par là et avait remis de l'ordre dans les étiquettes des habitants de l'immeuble, reprenant tout par ordre numérique. Heureux résident du sixième et dernier appartement, mon nom se trouvait selon leur implacable logique en bas à droite. Sauf qu'il ne suffit pas de ce tour de passe-passe pour réorganiser chaque sonnette et que la mienne correspondait donc désormais à celle d'un autre locataire.
Après cet aparté, retour sur Zoom pour retrouver Clare, les lecteurs et les animateurs.
Et même si j'ai passé un très bon moment virtuel avec cette auteure que j'apprécie beaucoup ( notamment pour ses livres Je te vois et le choix de revivre ), j'ai amèrement regretté que toute l'intrigue soit divulguée. Nous étions pourtant plusieurs à n'avoir lu qu'une petite moitié, une première partie pleine de suspense, très psychologique, où chaque pièce de l'échiquier est placée une à une en prévision d'une seconde qui laisse davantage la place à l'action et qui révèle progressivement tout ce qui n'était alors, au mieux, que suggéré. Et qui effectivement, au niveau de sa thématique, est bien plus riche.
Conclusion : du haut de ma page 144, alors que toute révélation devait être évitée, il n'y a quasiment eu que ça. Certaines, il est vrai, incontournables pour parler d'Otage en profondeur, et énormément de détails également dont je me serais réellement bien passé, jusqu'à une allusion à l'ultime épilogue du roman, qui ont forcément porté préjudice à mon plaisir de lecture. Il me restait quand même à voir comment tout cela allait s'articuler mais l'enthousiasme de la découverte était en grande partie retombé et c'est devenu beaucoup plus difficile d'être objectif en émettant un avis sur un roman à suspense dont une bonne moitié des paquets cadeaux restants à ouvrir avait déjà été déballé pour vous.
A l'inverse je vais en dire le moins possible pour que, le cas échéant, vous puissiez profiter à votre aise de chaque petite révélation venant clore les chapitres et vous murmurer d'en entamer un suivant.

Mais avant, je souhaitais faire un parallèle évident avec Siège 7A, le roman de l'Allemand Sébastien Fitzek, publié deux ans plus tôt.
En effet, dans celui-ci, Mats Krüger part retrouver sa fille, Nele, et prend l'avion Buenos Aires - Berlin. Chemin faisant, le psychiatre sera confronté au pire des dilemmes : Provoquer le crash de l'avion ou sa fille mourra.
Dans Otage, coïncidence ou pas, le pitch est exactement le même. Cette-fois c'est Mina l'héroïne, hôtesse de l'air ( ou appartenant au personnel navigant commercial faudrait-il apparemment dire désormais ), qui va abandonner provisoirement sa fille adoptive Sophia, et accessoirement, son époux infidèle Adam. Elle a honte de ce besoin d'éloignement mais va s'arranger pour prendre ce vol historique Londres - Sydney sans escale, très médiatisé.
"Tout le monde veut être associé au vol 79. Tout le monde veut entrer dans l'histoire."
Et devinez-quoi ? Un choix crucial s'offre à elle. Provoquer le crash de l'avion ou ne plus jamais revoir son enfant.
"Les instructions suivantes sauveront la vie de votre fille."
Dans les deux romans, les chapitres donnent voix, par alternance, à différents protagonistes. La petite originalité chez Clare Mackintosh étant d'accorder de courts chapitres à différents passagers de ce vol, chacun ayant sa raison profonde et personnelle de rejoindre la capitale économique australienne.
En tout cas comme quoi c'est vraiment vilain un terroriste et ça sait appuyer là où ça fait mal.
Sur une gâchette le plus souvent.

Tout comme Sébastien Fitzek, Clare Mackintosh nous pose donc l'ultime question : A quel sacrifice consentir quand la vie de la chair de votre chair, de l'être que vous aimez le plus au monde, est en jeu ? Quand on ne peut attendre aucune aide extérieure et que c'est à nous seul que revient la décision ? Un dilemme d'autant plus cruel que rien ne certifie que votre petit ange s'en sortira vivant et que tout indique que vous en tout cas, vous allez mourir...
En emportant avec vous des passagers innocents, par centaines. Qui n'ont rien demandé, eux non plus.
Pour une cause à laquelle vous n'avez jamais prêté allégeance.
Pas si évident de répondre objectivement, si ?
Et si vous appliquez le slogan du bon patriote "jamais nous ne céderons à la menace terroriste" comment envisager par ailleurs de continuer à vivre ?
En tout cas Mina devra prendre une décision très rapide et n'aura pas le temps de lire ce paragraphe qui l'aurait peut-être davantage aidée à peser le pour et le contre.

En tout cas Otage prend très rapidement une tournure différente de celle de Siège 7A et même si on avait déballé certaines de mes surprises, je dois bien avouer ne pas avoir tardé à le terminer. Je connaissais les pions et la façon globale dont ils allaient se relier, mais il faut accorder à Clare Mackintosh un énorme talent pour le suspense. Qu'il s'agisse par ailleurs de ce qui se passe au sein de l'avion ou au sol, quand on apprend à connaître davantage Adam, le mari déchu, la nouvelle nounou Becca, ou encore l'attachante Sophia, cette fillette qui souffre de troubles de l'attachement liés à son abandon ( "Nous aimer signifie être blessée" ) et qui a des liens extrêmement complexes avec son nouveau père. Elle le rejette, à son plus grand désespoir.
"Elever des enfants est-il censé être aussi dur ? On est à la merci des émotions d'une gamine de cinq ans."
Très intéressante par ailleurs cette analyse sur le trouble psychologique de Sophia, rayon clair obscur qui ajoute beaucoup au charme du roman.

Qui hélas, après des pages et des pages de tension, s'achève avec des chapitres irréalistes, on ne peut plus lisses et dépourvus de tout intérêt.
Etre tendu tout au long de ces pages qui se tournent toutes seules et nous offrir un tel atterrissage ... Dire que j'ai été déçu relève de l'euphémisme.
Mais malgré cette dissonance finale, il s'agit d'un bon thriller à mi-chemin entre action et réflexion, et dans tous les cas d'un très bon divertissement.

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Si vous deviez choisir entre sauver la vie de votre enfant et la vie de centaines de personnes, que feriez-vous?
Mina est hotesse de l'air. Son couple bat de l'aile et elle décide de participer au vol inaugural Londres-Sydney sans escale la semaine de Noel. Une fois à bord, elle apprend que la vie de sa petite fille est menacée si elle n'obéit pas aux pirates de l'air montés dans l'avion. Un choix cornélien ...
Un bon thriller, bien écrit et bien traduit. Un peu trop de thèmes différents pour moi dans cette histoire néanmoins bien ficelée. (Environnement, adoption, addictions, réseaux sociaux, troubles du comportement). Mais j'ai passé un bon moment car on est captivés!
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Merci à Babelio et aux Editions Marabooks de m'avoir permis de découvrir ce livre.
Première incursion dans l'univers de Clare Mackintosh et certainement pas la dernière fois.
Mina est hôtesse de l'air. Adam est policier et ils ont une petite fille adoptive de cinq ans qui est dégourdie, Sophia. Actuellement, le couple a de petits problèmes.
Pour Mina, voler sur le premier voyage Londres – Sydney, sans escale, d'une durée de vingt heures est très important. Elle a repris son travail depuis peu. Elle a expliqué à sa fille tout le déroulement de son voyage pour qu'elle sache quand elle rentre.
Une partie de l'histoire va se dérouler dans l'avion avec Mina et les autres passagers et l'autre partie se tiendra au sol avec Sophia et Adam.
Un chantage a lieu. Mina doit choisir entre sauver sa fille ou bien sauver trois cent cinquante passagers. Tel est le deal.
Et nous, que ferions-nous à sa place ?
Les chapitres sont courts et alternent entre Mina, Adam, certains passagers et les pirates de l'air. Un personnage différent par chapitre, nous raconte ce détournement. On est complètement immerger dans l'histoire. Un huis-clos angoissant et qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Les personnages de Mina et de Sophia sont très attachants. le genre de livre que j'adore et qui est très captivant.
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La cause est louable, le procédé abject.

Que feriez-vous si on vous demandait de choisir entre sauver la vie de votre enfant ou celle de centaines de passagers ?

C'est l'effroyable question à laquelle va devoir répondre Mina, hôtesse de l'air, qui s'apprête à embarquer sur le premier vol sans escale devant durer 20 heures, reliant Londres à Sydney, laissant à terre sa fille et le père de celle-ci.

De courts chapitres donnant voix à Mina, à Adam (son mari) et à quelques passagers du vol, rythment efficacement le récit. le suspense et la tension sont omniprésents aussi bien dans les airs que sur terre.

Mis à part quelques digressions qui ne m'ont pas semblé très utiles, l'écriture fluide et le compte à rebours enclenché au départ du vol m'ont tenue en haleine jusqu'à la fin qui réserve deux grosses surprises que je n'avais pas vu venir.

L'autrice, qui a passé 12 ans dans la Police avant de devenir écrivaine, laisse une note en fin de livre qui explique l'idée et l'écriture de ce roman. J'ai trouvé cela intéressant et éclairant.

Au final, un thriller qui se lit facilement et vite tant on est impatient de connaître la fin et avec lequel j'ai passé un bon moment.

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Cinquième roman de l'autrice que j'ai découvert grâce à une Masse Critique de Babelio.
J'adore sa plume, l'ambiance qu'elle choisit d'instiller et les switch de fin qui vous font fermer le livre en disant que son prochain roman ira forcément dans votre PAL.
Une autrice à suivre donc si vous aimez les thrillers, sauf pour son roman "Le choix de revivre".

Celui-ci annonce déjà la couleur, avec la couverture. Entre la photo de l'avion et le titre "Otage", on se doute un peu d'où va se passer l'action.
Et en fait, elle se passe sur deux endroits différents.

Mina est hôtesse de l'air et elle a échangé sa place avec un collègue pour être sur le vol direct entre Londres et Sydney.
Son mariage n'est pas au beau fixe puisqu'elle est séparé de son mari qui l'a trahi.
Sa fille, Sophia, est autiste (mot qui n'est prononcé qu'une seule fois dans le roman) est gardée, chez elle, durant le vol par son papa policier, qui a du mal à l'approcher ou à la gérer et par sa nounou, qui a remplacé depuis peu la fille au pair partie brusquement.
L'avion va être détourné, on s'en doute, mais par qui, comment et dans quel but ? A vous de le découvrir.

L'autrice alterne les chapitres entre Mina, son mari et les différents passagers de l'avion qui sont indiqués par leur numéro de siège.
J'ai eu du mal à rentrer dans le roman car la mise en place est très longue avant que la première véritable action arrive. A peu près la moitié du roman.
J'ai fait confiance à Clare Mackintosh et j'ai eu raison.
J'ai littéralement dévoré la seconde partie en une après-midi.
Le choix du pourquoi est détourné l'avion est d'actualité et pousse à réfléchir sur notre manière d'agir au quotidien.


Avec cette autrice, rien n'est laissé au hasard. Chaque chose va finir par se mettre en place avec la fameuse dernière pièce qui me subjugue complètement.
Je vous recommande donc chaudement les écrits de cette autrice.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
J'avais donc repris le travail, ce qui avait fait du bien à tout le monde. A Adam parce qu'il n'avait plus à s'inquiéter pour l'argent ; à Sophia qui entamait le lent processus consistant à comprendre que je reviendrais toujours la retrouver ; et à moi parce que élever Sophia était difficile, très difficile, et que j'avais besoin de m'échapper. J'avais besoin de cette pause, mais, plus important encore, j'avais besoin qu'elle me manque ; ce manque me rappelait combien je l'aimais.
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Je me sentais responsable de Sandra, cela dit. J'étais la seule personne à qui elle avait confié que son mari la maltraitait : comment aurais-je pu refuser de l'aide ? Elle manquait cruellement de confiance en elle, mais sous cette fragilité, je voyais une femme attentionnée, pleine de compassion, préoccupée par l'environnement. Je voyais une femme qui avait touché le fond. Une femme paralysée par son manque d’assurance, reconnaissante pour le moindre compliment. Une femme tellement habituée à ce que les pensées d'un autre soient substituées aux siennes que je pouvais la modeler pour qu'elle corresponde exactement à mes besoins.
J'ai vu là une opportunité.
A chaque berger son troupeau.
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Les abeilles, ces humbles pollinisatrices à qui nous devons tant, disparaissent. Deux mille espèces sont menacées d'extinction par le réchauffement climatique, un nombre terrifiant. La planète se meurt.
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Tout le monde est assis là en train de boire et manger et de faire semblant qu'il est tout a fait normal d'être suspendu dans les airs, qu'il n'existe absolument aucun risque de tomber du ciel. Personne ne lit les consignes de sécurité, personne ne regarde la vidéo explicative.
Sauf moi, bien sûr.
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J'avais besoin qu'ils se sentent concernés. J'avais besoin que les politiciens du monde entier réagissent et se disent : "Il faut faire quelque chose pour freiner le réchauffement climatique." J'avais besoin qu'ils disent : "D'autres personnes mourront si nous ne changeons pas radicalement notre approche." La mort de la planète aurait dû suffire, mais j'avais compris depuis longtemps qu'elle ne suffisait pas.
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Vidéo de Clare Mackintosh
Après 12 ans en tant que policière en Angleterre, Clare Mackintosh s'est lancée depuis quelques années dans l'écriture de polars. Dans 'Dernière fête' (Marabout), elle imagine ce que produit sur une petite communauté du Pays de Galles la découverte dans un lac du cadavre d'un homme célèbre. Elle nous en dit plus dans cette vidéo.
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