Chère petite

Une nouvelle découverte pour moi avec cette lecture toujours sous la maison d'édition Actes Sud, une histoire de séquestration ou plutôt la fuite d'une jeune femme et de sa fille qui en découle.

En effet une femme est mené à l'hôpital à la suite d'un accident de voiture, une petite fille l'accompagne. Cette femme n'ayant aucun papier d'identité sur elle, le personnel de l'hôpital va interroger la petite fille qui semble très intelligente mais ne parvient pas à donner ni son nom de famille, ni l'endroit ou elles vivent.

Très rapidement un sentiment de malaise entoure ces deux personnes, nous revenons dans le récit entre passé et présent et à cela se mêle d'autres protagonistes des parents dont la fille a disparu depuis des années.

Un roman assez court mais plutôt intense, je l'ai néanmoins trouvé un brin fouillis passé l'accident de voiture avec l'introduction des parents d'une fille disparu.

Les personnages ne sont pour moi pas assez creusés psychologiquement cela est du au faible nombre de pages, il est en effet difficile de faire des personnages plus aboutis avec un court récit.

Cela reste cependant une découverte plutôt intéressante et il est à noté qu'il s'agit ici du premier récit de l'auteur.

Je suis passée complètement à côté...

Une lecture très mitigée pour moi.
Je me suis égarée parmi tous ces personnages, dont nous avons survolé la description. Je me suis également égarée dans l'histoire, entre le présent et le passé....
une lecture plaisante mais dont j oublierai très vite, l'histoire, la trame.
pas convaincue...

Livre lu dans le cadre de de la Kube offerte par ma fille à mon anniversaire. Livre choisi par Nathalie libraire Les augustins)

Le choix d'un thriller n'était peut-être pas très judicieux de ma part...

Lena Beck, étudiante, 23 ans, disparaît lors d'un retour de soirée dans la région de Munich. Son père surtout son père fait le siège de la police, des journalistes pour que sa fille soit retrouvée en vain.
Quelques années plus tard, une femme, surgie de la forêt en trombe : elle vient de s'échapper du lieu où elle était emprisonnée avec ses deux enfants, Hannah et Jonathan,13 et 11 ans. Hannah l'accompagne. Blessée par un automobiliste qui prend la fuite, Léna est amenée à l'hôpital le plus proche. Elle ressemble à Lena, mais le père de cette dernière est formel, ce n'est pas elle. La petite fille, Hannah ressemble par contre comme deux gouttes d'eau à Léna petite. Hannah est une étrange fillette qui a l'air physiquement d'avoir 8 ans, mais en a pourtant 13. Elle connaît un nombre incroyable de choses, respecte un nombre infini de règles. Jonathan lui est toujours à "la maison", le lieu où ils résidaient tous avec leur père et celle qui n'est pas Léna , mais qui n'est pas leur mère non plus. Il va être récupéré après de longues recherches policières auprès d'un cadavre, celui qui semble être le père des enfants, la tête fracassée par une boule à neige par celle qui n'est pas Léna. Les deux enfants réagissent très différemment à leur confrontation au monde réel : si Jonathan présente tous les symptômes de traumatismes puissants, Hannah semble détachée, énigmatique, presque absente.
C'est un roman troublant et glaçant sur l'apparence de la normalité, le besoin de contrôle et l'obsession, l'obsession des hommes pour les femmes qu'elles soient leurs amantes ou leur fille. Il y a Matthias, le père de l'étudiante disparue, prêt à tout pour la retrouver, Karin, son épouse, plus réaliste et pragmatique, consciente des aveuglements de son époux. On alterne au long de la lecture entre les différentes pensées, schémas personnels qui se mettent en place pour Matthias, Hannah et celle qui se révèle être Jasmin Grass, trentenaire, qui vivait avec Kirsten avant son enlèvement. Jasmin qui comprend qu'elle a servi de mère de remplacement pour les enfants de Léna. En toile de fonds, il y a la presse, outil à double tranchant et la Police qui ne va jamais aussi vite que celle dans les séries télévisées. Les réponses vont venir 4 842 jours après la disparition de Léna, pour chacune des victimes, adultes ou enfants. La fin est inattendue comme une victoire de Léna sur son bourreau à travers ce qu'elle a pu transmettre à ses enfants : elle a acquis son éternité.

Premier roman au sensationnalisme évident qui convient pour des moments de lecture plus tranquille. Sympa mais rapidement oubliable.

Tentée, depuis sa sortie en format broché, j'ai enfin découvert « chère petite » de Romy Hausmann aux Éditions Actes Sud.
L'intrigue est très prenante dès le début, j'ai tourné ses plus de 400 pages sans jamais me lasser, voulant absolument découvrir le fin mot de cette histoire. L'empathie a été présente aussi pour de nombreux personnages qui sont au passage, très bien travaillés. On comprend sans mal leurs émotions, que ce soit la douleur d'avoir perdu un enfant sans savoir ce qu'il est devenu, la peur après avoir échappé à son tortionnaire ainsi que le sentiment de protection que ressent une mère pour ses enfants. C'est donc une plume que je découvrais et qui m'a beaucoup plu.

Mais gros bémol pour moi : le dénouement ! S'il reste crédible, il m'a tout de même déçue. Avec une histoire pareille, je m'attendais à une fin ahurissante, qui me laisserait sur le cul. Et bien non, malheureusement. Elle ne m'a pas surprise plus que ça et m'a laissé quelque peu indifférente. Dommage, car l'intrigue avait tout pour finir en coup de coeur... Par contre, les deux dernières pages m'ont beaucoup émues.

Malgré ma déception concernant le dénouement, si l'autrice venait à sortir un deuxième roman, je n'hésiterais pas à le découvrir.

En bref, malgré une intrigue prenante, ce roman n'a pas été à la hauteur de mes attentes.

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Encore un polar allemand qui va rejoindre la liste des polars décevants.
Je n'explique pas pourquoi tous les polars et thrillers allemands que je choisis ne comportent pour ainsi dire aucune scène d'action et traînent en longueur. Petite chérie n'y fait pas exception.

Je trouve le sujet de la disparition/enlèvement passionnant car il concentre énormément de questions et de mystères. L'auteur peut amener son lecteur dans une multitude de directions et de fausses pistes, jouer avec ses nerfs, lui faire croire tout et son contraire, et manipuler la moindre certitude.
Dans Chère petite, Romy Hausmann multiplie les points de vue pour nous dévoiler la vérité. Mais, bien que racontée avec originalité, la progression vers la vérité est lente et fastidieuse.
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Thriller bien prenant et rondement mené, Chère petite est donc une réussite !
Lena et ses deux enfants sont enfermés dans une cabane calfeutrée, sous la menace d'un homme.
Leur vie est un enfer. Heureusement, Lena parvient à s'échapper en compagnie de sa fille, Hannah.
De rebondissements en rebondissements, Romy Hausmann parvient à tenir le lecteur en haleine.
Livre efficace et, de plus, très bien écrit et traduit, les pages se tournent encore et encore afin de découvrir enfin la fin de l'histoire.
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