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3,76

sur 925 notes
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de littérature classique, étant concentrée sur la littérature contemporaine. Que cela fait du bien de retrouver de si longues descriptions datant d'une époque si lointaine. Réussir à rendre 60 pages sur les bureaux de douane agréable et passionnant à lire, ce n'est quand mêle pas donné à tout le monde.
Hawthorne emporte son lecteur en indiquant au début de son roman la véracité de son oeuvre, en le transportant dans une autre époque, bien lointaine, et en l'invitant à devenir un spectateur d'une tragédie si particulière.
Je n'ai pas grand chose à dire à part qu'il m'a totalement emportée dans ce monde, pourtant si peu attrayant, par sa verbe et sa sensibilité.
Quel étrange pays que sont les États-Unis, passant d'une période si austère et rigoureuse à une si extravagante et libérale actuellement. Cela donne de la matière pour de nombreux écrivains dans tous les cas.
Ça m'a donné envie de découvrir cet homme et ses autres oeuvres. Alors au travail !
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The Scarlet Letter (la lettre écarlate) fait partie des livres appartenant au cercle très fermé des ouvrages étudiés par une vaste majorité des étudiants américains. Je n'y ai pas échappé et les critiques de mes camarades ayant lu le livre plus vite que moi étaient si vives que j'appréhendais une lecture que j'avais déjà catégorisée comme étant destinée à être ennuyeuse et longue (300 pages plus ou moins).
Et pourtant ce roman m'a passionnée du début à la fin, me guidant à travers une intrigue savamment liée à la société puritaine qui régissait la Nouvelle-Angleterre de 1642. Nathaniel Hawthorne livre un roman historique, romantique, social qui contient un symbolisme vraiment très plaisant à analyser.
Selon l'auteur la Lettre écarlate narre "une histoire qui est celle de la faiblesse et de la misère humaine" et il execute cette mission avec une justesse rare.
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Dans la société bostonienne puritaine du 17ème siècle, Hesther Prynne est condamnée par le tribunal de la moralité à porter, bien visible de tous, une broderie figurant la lettre A sur sa poitrine. Autrement dit, cette femme est vouée à l'indignité publique pour avoir commis le péché d'adultère. La Lettre écarlate est le roman emblématique sur le puritanisme américain. Ce roman est tout à la fois le roman de la dignité d'une femme qui accepte silencieusement son injuste fardeau, de l'hypocrisie religieuse puisque l'enfant adultérin est le fruit d'une relation entre Hester et le pasteur Dimmesdale, et d'un impossible pardon puisque Hester est condamnée à porter la marque de l'infamie pour toujours quand bien même sa pureté d'âme aurait été reconnu de tous.
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Tres bon livre, quel puritanisme cet époque, sachant que c'est inventé mais ça à du exister. Je préfère le 19e siècle c'était mieux quand même .
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L'Amérique n'est pas un continent qui m'attire particulièrement du côté littéraire. Mais cette année, j'ai voulu donner une chance à cette partie du globe que je connais peu. J'ai donc poussé la vaste porte des classiques américains et j'ai choisi la lettre écarlate, en me disant que le traitement d'un tel sujet serait forcement intéressant.

Malheureusement, cette lecture n'a pas pris. Je n'ai pas réussi à ressentir de l'empathie pour Esther et son petit pasteur souffreteux. L'histoire me tombait un peu des mains et j'ai eu du mal à en venir à bout. le roman est malheureusement comme ce qu'il critique, très puritain. Rien n'est vraiment raconté ou dit clairement. L'auteur critique effectivement les normes très strictes de la société puritaine. La morale religieuse et la notion de péché sont au centre du roman. Mais tout cela forme une toile de fond qui ne fait jamais vraiment lien avec le drame des protagonistes.

Le lecteur a bien compris que Dimmesdale est le père de Pearl mais tout n'est que sous-entendus, comme si l'auteur avait peur de choquer son auditoire. Les personnages ne m'ont pas convaincue. Leurs motivations, leurs sentiments sont rendus de manière rationnelle, explicative qui ne laisse pas de place à la spontanéité. Pour une histoire dont le thème est l'adultère, il est finalement très peu question d'amour. Jamais, même lorsqu'ils seront seuls, les deux anciens amants ne vont échanger des paroles tendres en dehors du propos religieux. Esther montée en martyre, le pasteur en lâche maladif, et Pearl en diablotin tête à claque tout cela ne m'a pas émue. Seul le personnage de l'abominable Roger Chillingworth a maintenu mon intérêt. Il fait le mal et aspire à faire souffrir autour de lui. Mais c'est justement le seul à agir et le seul dont on croit les motivations et les sentiments.

Néanmoins, je n'aurais pas complètement perdu ma lecture car celle-ci m'a permis de découvrir ce nouveau monde que les Anglais sont venus investir. C'est une période de l'histoire qui m'était étrangère et j'ai apprécié découvrir les moeurs et usages de cette société puritaine du XVIIème siècle. Autre point positif, le chapitre « Hester à son aiguille » offre une belle métaphore sur les arts du fil. le personnage principal est en effet doué d'un talent particulier pour la broderie. Or elle a confectionné la terrible lettre qu'elle doit porter en souvenir de sa honte éternelle. Celle-ci est en fait une véritable oeuvre d'art. de même que les robes flamboyantes qu'elle coud pour sa fille révèlent son côté démoniaque. Cela m'a fait penser à l'héroïne de L'Elue de Loïs Lowry. Les aiguilles seront le moyen de vivre et de se racheter de la jeune pécheresse.
Lien : http://www.mouton-curieux.fr..
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Le style classique, les longues descriptions et les incursions de l'auteur rendent parfois le récit moins fluide. Par contre, j'ai bien aimé les portrait de ces quatre personnages marqués par une erreur et stigmatisés par la société.
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C'est le combat d'une femme rejetée par la société, parce qu'adultère, marquée de la preuve de son infamie, bannie, déchue, vivant au XVIIème siècle ....
Au 17ème, vraiment ? Comme cela me semble pourtant si familier. A lire absolument, parce que le combat qu'à mené Hester n'est pas fini pour d'autres femmes, ailleurs ...
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Mon livre préféré: fou, intense, halluciné, superbe.
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c'est un des livres que je prendrais sur une ile deserte
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