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Citations sur Les Enfants des autres (35)

N'empêche qu'il n'y en avait pas d'autres comme elle. Si son cerveau ne fonctionnait pas toujours parfaitement, son cœur, lui, ne faisait jamais défaut.
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Tu n’as qu’à regarder les gens d’une façon particulière pour savoir exactement ce qu’ils ressentent. T’es capable de comprendre ces sentiments-là, de deviner ce qui rend les gens heureux ou tristes. Et tu te préoccupes des autres. Depuis que je te connais, je t’ai toujours vue te préoccuper des autres. Et ça, crois-moi, c’est beaucoup plus important que de savoir lire. Malgré tout ce qui peut arriver, n’oublie jamais ça. Nous avons terriblement besoin de personnes qui se préoccupent des autres. Il y a plus de gens qu’il n’en faut pour lire tout ce qu’il y a à lire, mais on manque terriblement de gens qui se préoccupent des autres.

Elle comprend les gens mieux que toutes les personnes que j’ai rencontré jusqu’ici. Elle lit dans les coeurs comme toi et moi nous lisons dans les livres.
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- Dan, aucun système ne doit être plus important qu’un être humain. Quand on se met à sacrifier des gens pour maintenir un système, alors c’est qu’il y a quelque chose qui cloche.
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Boo demeurait un enfant féérique. Comme tant d’autistes que j’avais connus, il possédait une étrange beauté physique : il semblait trop beau pour appartenir à ce bas monde. Parfois je pensais que lui et d’autres comme lui étaient de ces enfants substitués dont parlent les contes de fées ; escamoté par enchantement de son univers de beauté lisse et froide pour être enfermé dans le mien, et il n’arrivait jamais tout à fait à concilier les deux.
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Je ne suis pas malade, je le suis jamais. (Elle s’interrompit un moment, puis elle tourna les yeux vers moi.) J’étais à l’hôpital de Falls City parce que j’ai tenté de me tuer samedi soir, la semaine dernière.
- Oh !
Dehors, il pleuvait, une pluie sombre et brumeuse qui insinuait en moi une sorte de nostalgie inexplcable. Me détournant de Claudia, je me levai pour aller à la fenêtre, me demandant comment toutes les grandes choses de la vie arrivent à se glisser si aisément dans les conversations ordinaires.
- Je n’pouvais plus tenir le coup, dit Claudia d’une voix neutre, sans émotion.
Dehors, la pluie tombait. Drue et froide.
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Et pourquoi la vie n'apportait-elle pas de réponse facile ?
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Si je fonctionnais si bien avec les enfants ce n'était pas parce que j'avais des dons spéciaux mais simplement parce que j'étais l'un d'eux; mon seul avantage était d'avoir une plus grande expérience de la vie. Leurs pensées n'étaient pas un mystère pour moi, ni les miennes pour eux.
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Ces gosses n'étaient pas tous attirants. Mais j'avais beau essayer de
Les voir comme ils étaient en réalité, ils me semblaient toujours indiciblement
Beaux. L'étaient-ils à ce point ? Ou était-ce mon regard qui les transfigurait ?
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Les choses ne sont jamais vraiment parfaites, dit elle. Mais à l’intérieur, on peut toujours les voir parfaites si on essaie. Ca rend les choses belles pour moi.
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Le comportement civilisé, je pense, se mesure plus souvent à ce qu'une personne se retient de faire qu'à ce qu'elle fait.
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