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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Etant donné que j'ai acheté ce livre il y a des lustres, et que je l'ai attrapé dans ma PAL sans relire le 4ème de couverture (ce qui est une excellente méthode de lecture quand on n'aime pas être spoilé), je me souvenais juste que c'était une uchronie se passant à l'époque des westerns.

C'est donc avec surprise que j'ai avancé au fil des pages.
Ce n'est pas un roman. Ce ne sont pas des nouvelles non plus. C'est un édifice, une construction, étrangement bâtie, certes, mais innovante et très intéressante.
Tous les grands noms des époques successives y sont, bien dépeints, époques rudes, hommes rudes, et c'est drôlement bien fait. On se balade d'époque en époque, de personnage en personnage, ils sont tous différents même si similaires, on croise tous les grands bandits de "légende" qui, ici, se révèlent être une sorte d'association de "chasseurs de vampires", rétrogrades, par rapport au sens de l'évolution de l'Histoire (la "fausse"), et qui refusent de s'adapter.

Je ne connais pas tous les événements dont il est question dans ce livre (mais quelques-uns, quand même, comme la fusillade d'Ok Corral), mais je suppose que tous ont été étudiés et exploités au mieux par les auteurs, notamment les circonstances des décès de tous ces hors-la-loi, parfaitement adaptés à l'uchronie ici inventée...

A dire vrai, j'ai adoré l'ensemble des "époques". Sauf une, que je n'ai pas compris, celle de la "veuve Winchester" et sa baraque pour les fantômes (mais quelle écriture fabuleuse !), une allégorie qui a du m'échapper, mais en ce moment je suis pas au top...

A part celle-là, je me suis régalé. Je découvre deux auteurs de talents que je ne connais pas (ou peu pour Heliot), et j'avoue que ça m'a donné envie d'en découvrir plus, de chacun d'eux.
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Avec « Bloodsilver », Johan Héliot et Xavier Mauméjean (qui se cachent ici sous le pseudonyme de Wayne Barrow) tissent une magnifique fresque relatant ce qu'aurait pu être l'histoire des États-Unis si les « Brookes » (comprenez les vampires) y avaient débarqué au XVIIe siècle afin d'y créer leur propre état, loin du Vieux Continent. de l'arrivée des Brookes à bord de l'Asviste, comme les premiers pionniers avant eux sur le Mayflower, à leur progressive acceptation par les habitants du pays, en passant par l'organisation des Brookes en Convoi s'enfonçant de plus en plus loin dans le territoire, la création de la Confrérie des Chasseurs en réponse à cette incursion, les persécutions, les fragiles tentatives de cohabitation entre les deux communautés..., ce sont près de trois siècles d'une histoire réinventée qui défilent devant nos yeux ébahis. Chaque chapitre, de longueur très variable, correspond ainsi à une année, un personnage, un moment clé de l'histoire de la Famille (les vampires) ou des Chasseurs (leurs plus farouches opposants).

Le mode de narration peut, il est vrai, engendrer dans un premier temps une certaine frustration (notamment lorsque, comme moi, on ne s'attendait pas à passer d'une époque à une autre aussi rapidement) mais on se laisse malgré tout vite happer par le récit et le talent incontestable des deux auteurs dont l'association fonctionne à merveille. En même temps que l'histoire des Brookes se sont aussi et surtout les plus grands événements de l'histoire des États-Unis du XVIIe au début du XXe siècle que les deux auteurs nous proposent de revivre : le procès des sorcières de Salem, la vie des plus grands hors-la-loi du pays désormais entrés dans la légende et ici reconvertis en Chasseurs de Brookes, Lincoln et sa lutte pour la tolérance, le massacre des Indiens à Woundedknee... Difficile de ne pas se sentir transporté, aussi bien par le récit que par l'ambiance de l'époque, particulièrement bien rendue : les hommes sont rudes, attachés à leur terre et à leur fusil, on admire ces héros hors-la-loi qui dévalisent banque sur banque, on se méfie aussi bien des Brookes que des Noirs ou des Indiens...

Enfin, c'est avec un très grand plaisir que l'on croise certaines des personnalités les plus importantes de l'époque : le révérend Cotton Mather, Billy the Kid, la bande des Dalton, Mark Twain (l'auteur des aventures de Tom Sawyer et d'Huckleberry Finn), Doc Holliday, Sarah Winchester et sa célèbre maison aux esprits... Certains chapitres se font, évidemment, plus passionnants que d'autres (« Le jour du jugement » retraçant le procès des sorcières de Salem ; « Le poids de son absence » narrant le combat solitaire d'un homme ayant tout perdu ; « Coffeyville » et « Un type honnête », consacrés respectivement à l'histoire du tout dernier braquage des Dalton et à la vie du bandit John Henry Holliday...) mais dans l'ensemble le résultat est plus qu'à la hauteur et c'est avec une pointe de nostalgie que l'on referme ce roman et que l'on quitte cette grandiose époque de la conquête de l'ouest. Une excellente découverte qui aura bien mérité le grand prix de l'imaginaire français en 2008.
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre qui, certes m'a dérouté au début, m'attendant à un roman sur des vampires et me retrouvant avec des nouvelles où les vampires ne sont que secondaires se consacrant plus à une fresque uchronique sur la naissance des États-Unis, mais qui finalement offre un travail vraiment intéressant et fascinant. le côté western apporte aussi vraiment un plus, offrant une ambiance sauvage, violente où le mot liberté dépend de chacun et où, justement, la présence des vampires vient accentuer tout cela. Dommage que parfois justement les auteurs oublient un peu les suceurs de sang. Pour peu qu'on s'intéresse à cette période de l'Amérique on se retrouve emporté par cette réécriture de l'histoire dont mon seul regret et que, sur certains aspects, reste quand même trop proche de l'histoire. le background ainsi que les différents personnages, qu'il soit fictifs ou ayant existé, se révèlent vraiment denses, travaillé, humains et soignés. Une histoire qui nous dévoile que les convictions du début ne sont pas celles de la fin, où l'humanité peut aimer ce qu'elle a rejeté et inversement. le style des auteurs se révèle vraiment efficace et entrainant. Après comme à chaque recueil de nouvelles certains textes arrivent à happer plus le lecteur que d'autres, mais dans l'ensemble je ne me suis pas ennuyé, même si j'ai ressenti une très légère lassitude sur la fin.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Wayne Barrow, nom de plume de Johan Héliot et de Xavier Mauméjean pour ce roman, nous livre une uchronie de l'âge d'or du Far West où les plus célèbres personnages de l'époque sont confrontés à des vampires.
Ils réinventent ainsi plus de 200 ans d'histoire des Etats-Unis.
Au 17ème siècle, les Brookes, surnom donné aux vampires, débarquent sur le nouveau monde, s'organisent en convoi et vont parcourir le territoire pour y dénicher et y fonder leur propre état. En réaction à cette apparition, la Confrérie des Chasseurs va naître et compter les plus fines gâchettes, du révérend Cotton Mather en passant par Mark Twain, les Dalton et Billy the Kid, toutes leurs histoires sont alors transformées sous la plume de Wayne Barrow. Chaque chapitre est ainsi organisé autour d'un personnage illustre. Président des Etats-Unis, écrivain ou bandit célèbre, les biographies se modifient sous la lutte contre les vampires. Les faits historiques marquants de l'histoire des Etats-Unis sont également retravaillés pour coller à cette uchronie : procès de Salem, massacre des indiens, la progression de la tolérance sous Lincoln…
J'ai adoré cette lecture. Wayne Barrow joue à merveille avec le lecteur. A vous de démêler le vrai du faux dans cette série de chapitres aux nombreuses péripéties.
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Une réécriture de l'histoire des Etats-Unis, de 1691 à 1917 avec en toile de fond l'arrivée de vampires, les Broucolques, les "Brookes" sur les terres sauvages du nouveau monde. Ces colons aux lunettes noires forment le Convoi qui traversera les Etats-Unis d'est en ouest, pour s'établir comme tout colon qui se respecte, et ce n'est pas forcément joli joli. Ils amènent leur histoire, leur culture, la structure de leur société. La construction des Etats-unis vu à travers la coexistence des humains et des vampires donc, tour à tour ennemi ou alliés, chasseurs ou chassés mérite le détour.

Je m'attendais à un roman mêlant vampires, terres désolées de l'ouest sauvage, duels et cache poussière...Tout y est mais sous forme de nouvelles, première petite déception pour moi. de plus, les vampires ne sont ici qu'un prétexte pour une belle uchronie : et si ces créatures avaient réussi à s'implanter et s'intégrer à la force des crocs, de la terreur et des dollars dans un pays qui venait de naître? Par contre, pour l'ambiance sauvage et toute la férocité de la conquête de l'ouest, j'ai été servie, avec quelques différences : ruée vers l'argent (et non pas l'or), massacre des peuples autochtones (et des autres), discours pour l'intégration des vampires fait par Abraham Lincoln, prolifération des armes à feu comme la petite vérole et violence engendrée à travers le territoire...Etant fascinée par l'histoire des Etats-Unis, ce recueil de nouvelles avait tout pour me séduire au niveau historique: guerre de sécession, Wounded Knee, la construction de la Winchester Mystery House, l'apparition des pulps et l'engouement qu'ils ont générés, l'attaque de la First National Bank par les Daltons (mais difficile de me représenter de vrais bandits, merci Mr Morris), la fusillade d'OK Corral... mais je regrette un peu que la dimension fantastique ne soit qu'une trame de fond.

Chaque chapitre couvre une période plus ou moins longue avec des personnages connus ou pas. On les recroise parfois, quand leur vie à pris un autre tournant. Mark Twain, les Dalton, la horde sauvage, Doc Holliday, Cotton Mather, Wyatt Earp, la veuve Winchester, Calamity Jane, Billy le Kid, Patt Garrett...peuplent les pages. J'ai trouvé très intéressant ce patchwork de destins individuels superposé au destin de toute une nation qui sera plus multi-culturelle que nous la connaissons. C'est original et c'est ce qui lui a valu de gagner le Grand Prix de l'Imaginaire 2008.

Dans le même genre "vampires et histoires des Etats-Unis", je place très haut "La tour du Diable" et "Le train du Diable " de Mark Sumner et je suis à fond dans American Vampire en ce moment saga pour laquelle j'ai un gros faible même si Bloodsilver tient largement la route et ses promesses!
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Wayne Barrow n'existe pas, et on s'en fout un peu.
Pseudonyme cachant les fort sympathiques Johan Heliot et Xavier Mauméjean, cet ouvrage atypique a été salué par le GPI 2008, rien que ça. Et c'est mérité !
Car il fallait oser sortir un roman de vampires qui tourne le dos à la mièvrerie ambiante, bit-lit oblige.
Ici, les vampires ont fait le voyage vers le nouveau monde, accompagnant les premiers aventures du grand ouest américain. Ils font partie de la face obscure du décor, et ils trainent leurs guêtres dans la poussière des villes gorgées de pistoléros.
Les héros populaires (les Dalton, Billy le kid) se mêlent à l'histoire, et l'ensemble possède le ton d'un recueil de nouvelles déguisé.
Car l'on va suivre la vie des vampires dans ce monde neuf, sur trois siècles.
On va voir leur envie de lumière, leur soif de reconnaissance, et les éléments qui les ont repoussé dans l'ombre, en parallèle des massacres d'apaches...
Un bouquin réjouissant, à la plume enlevée, qui démontre une fois encore que les auteurs français ont de la SF qui coule dans les veines. Il faut juste leur laisser l'occasion de la laisser couler...
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Seize nouvelles sont au programme de ce recueil et s'attachent à retracer les grandes étapes de la construction du Nouveau Monde en s'intéressant tout particulièrement à la Conquête de l'Ouest.

Bloodsilver est donc une uchronie fantastique dans laquelle les vampires se sont invités au casting et ce dès la première nouvelle, "Nouveau Monde", qui donne d'emblée le ton à l'ensemble du livre. En effet, on y rencontre un individu se faisant appeler le Grec qui vient témoigner du massacre dont a été victime son village après le naufrage d'un bateau venant du vieux continent. Dans ce village indien, nul n'a vu venir le danger de la part de ces naufragés que tous croyaient bel et bien morts. Erreur fatale pour cette petite communauté qui va payer le prix du sang, excepté le Grec, seul survivant de ce génocide. Or, c'est avec un désir de vengeance chevillé au corps qu'il va prendre la route pour traquer ces créatures de la nuit et se joindre à la communauté de chasseurs fondée par un certain Cotton Mather.

Célèbre pasteur qui s'est illustré lors des procès des sorcières de Salem et que l'on retrouve présentement dans cette ville maudite du Massachusetts pour "Le Jour du Jugement". Première étape pour cet homme de foi qui s'est donné pour mission de purger le malin véhiculé par ce convoi considéré comme maléfique et engagé sur la route de l'Ouest.

Quoi de mieux que des hors-la-loi, têtes brûlées à la gâchette facile pour rejoindre les rangs de ces chasseurs hors-normes à l'image d'un certain Doc Holliday, de Jesse James, des frères Dalton ou encore de Billy the Kid. Justement la nouvelle "Kid Caesar" est consacrée aux frasques du jeune Billy qui l'ont bien des fois conduit à la prison. Or, c'est fraîchement amnistié qu'il s'engage dans la traque de ces ombres aux dents longues, au moins pendant tout le temps qu'ils étaient considérés comme ennemis de l'Etat.

Plus que de s'insinuer dans le paysage, ces derniers s'imposent peu à peu dans le destin politique du pays. Ils ont la faveur de certains présidents à l'image de Thomas Jefferson qui ordonne la fondation de Silver City comme zone franche où les chasseurs doivent cohabiter avec les vampires, appelés ici les brookes. Plus tard, Abraham Lincolm prononcera un discours de tolérance en faveur de ces brookes. Enfin, Théodore Rossevelt permettra à un état brooke de voir le jour à Bloodsilver comme en témoigne la nouvelle "Silver City" à travers les souvenirs d'un certain Samuel Clemens, plus connu sous le pseudonyme de Mark Twain qui n'aura de cesse d'empêcher l'avènement de cet état au risque de se faire tuer. Une quête qu'il a entamé très jeune puisque dans "La part d'ombre", il est déjà à l'oeuvre à forger la légende d'un jeune homme que ses écrits ont transformé en héros luttant contre la menace vampirique. Mais, il n'est pas bon d'attirer leur attention, d'ailleurs lui-même en fera les frais tout au long de sa vie.

A travers Bloodsilver, Xavier Mauméjean et Johan Heliot revisitent avec beaucoup de talent les grands moments de la conquête de l'Ouest en s'appuyant sur les destins d'hommes et de femmes devenus légendaires qu'ils confrontent bien volontiers au surnaturel.

L'ambiance western qui sied si bien à cette période charnière de l'Histoire des Etats-Unis d'Amérique, s'entremêle habilement avec le fantastique pour nous livrer un patchwork de morceaux choisis au goût acre de la poudre et métallique du sang.

Derrière ces nouveaux colons, les auteurs questionnent la problématique de l'immigration à travers la notion du partage des terres ou de la tolérance en mettant en miroir le point de vue des vampires et celui des indiens face aux Américains natifs.

Dans Bloodsilver, on saute à pieds joints dans ce périple américain en suivant certains des plus célèbres pistoleros qui nous entraînent à perdre haleine dans cette aventure au goût de souffre... suite sur Fantasy à la Carte.


Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Bloodsilver va plaire aux adeptes de fantasy, de vampires et de western. Réunir autant de monde sous la même bannière n'est pas un exercice facile, mais le résultat est ici atteint. Repéré depuis quelques temps (merci Boudicca !) le challenge ABC Critiques 2014-2015 (lettre B), m'offre enfin l'opportunité de réaliser cette lecture.

Il s'agit en fait d'un recueil de plusieurs textes, qui dans un premier temps ne paraissent guère avoir de lien entre eux sinon de parler des Brookes (comprendre de Vampires) en plein Far-West sur une période assez longue (1691-1917). Tous les grands moments de la conquête de l'ouest sont ici revisités de manière indirecte par un ensemble de textes qui permettent de diversifier les points de vue et les thèmes évoqués. La variété est donc au rendez-vous.

De nombreuses têtes connues vont faire leur apparition et vont plaire aux adeptes de Lucky Luke et de Bluebberry : Billy the Kid, Doc Holliday, les frères Earp, les Dalton... que du beau monde. de plus, nous avons droit à plusieurs participations de Marc Twain !

Voici de quoi passer un bon moment et de découvrir le genre du western ou de la fantasy d'une autre manière en permettant des échanges. Il est toutefois dommage que les événements historiques soient si peu exploités. Ceux-ci servent ici trop souvent de prétexte. Il en va de même pour la finalité de l'ouvrage : prévisible, logique mais insuffisamment exploitée.

Voici quelques petits défauts qui ne doivent pas faire illusion. Bloddsilver est une lecture intéressante, à la croisée de plusieurs genres et d'autant de publics. Un ouvrage à faire connaître et une lecture à partager !
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Conquis par la conquete !

Enfin quand je dis conquis , attention , tout n'a pas été aussi simple ! Ne lisant jamais les critiques de peur d'y voir un un fait important de l'histoire spoilé , c'est avec consternation ( si , si ) que je me suis aperçu sur le tard que l'histoire n'était pas d'un seul tenant mais relatait , a travers plusieurs épisodes distincts , la conquete de l'ouest sauvage vampiresque ? vampirique ? bon de la nation vampire et on en parle plus ! le but final étant de créer , faire reconnaitre et accepter Bloodsilver , mere patrie de tous ces gentils bénévoles en prélevement sanguin ! le Staroste en est le leader incontesté et c'est sous sa férule que ce long convoi de chariots plombés sillonnera l'Ouest de 1691 à 1917 .

Alors effectivement , troublé de prime abord par le format mais une fois le concept assimilé , c'est un réel bonheur de passer du phoque à l'ane , d'une époque à l'autre en découvrant de nouveaux personnages ( célèbres ou pas ) tout en conservant le cheminement des vampires comme fil conducteur . Et ce bouquin est un véritable festival , un feu d'artifices sans pareil ! Culottés les gars (Héliot et Mauméjean , véritables auteurs de ce western décapant) de mélanger les genres et le plus gros , c'est que ça passe ! Imbriquer western , vampires , fantomes , autant de themes dont la rencontre est plutot improbable , tient de la gageure dont les auteurs se tirent avec brio !
L'auteur degainera avantageusement bon nombre de récits entremelant personnages ayant fait ( ou pas ) les beaux jours de la conquete de l'Ouest et vampires toujours plus avides d'hémoglobine ! Les freres Dalton , Calamity Jane , Billy The kid , Jesse James , Doc Hollyday , Lincoln , Wyatt Earp , Jean...passe et des meilleurs auront fort à faire avec les Brookes ( surnom affectueux dudit suceur de sang ) sous la plume inspirée et originale de Barrow (pseudo raccord avec le theme du livre s'il en est ) ! Ce dernier alterne les récits épiques et ceci sans jamais lasser ! L'on sent l'ecrivain amoureux et féru de western , Bloodsilver en étant un superbe hommage !

Bloodsilver , un coup à se faire du mauvais sang !
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Blood Silver de Johan Heliot et Xavier Mauméjean est un bon western fantastique avec des vampires où l'on voit réécrit les histoires de légendes connus tel les Dalton ou encore Billy le Kid.

Sous forme de nouvelles, on a des histoires toutes indépendantes dans les aventures, mais finalement toutes liée, car elles se passent dans le même monde au Etats Unies avec des dates peu différentes dans l'ensemble.

On a quelque références parfois entre les nouvelles. Je dirais donc que c'est un bon livre où il y a pas mal d'actions et d'aventures différentes. C'est très riche et très fournis comme histoire. C'est bien construit aussi. le petit bémol est dans le nombre des personnages qui devient de plus en plus nombreux et lorsqu'il y a une référence de l'un dans un autre chapitre, il est parfois difficile de se rappeler de quel personnage on parle.
Lien : http://boutentraindelalectur..
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