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Ce roman graphique est une adaptation d'une nouvelle d'Emile Zola, du même nom. Je ne pourrais vous dire si la Bd est conforme au texte de cher Mimile car je n'ai pas lu la nouvelle.
Toujours est-il que j'y ai bien retrouvé l'univers et l'esprit de l'auteur : le fossé entre les classes sociales, un monde ouvrier aux conditions de vie précaires, un vent de révolte et puis surtout ce malheur qui n'en finit pas de s'abattre sur ce pauvre Jacques Damour.
D'amour, il en manquera bien cet anti héros et le lecteur de compatir avec lui, forcément...


Si j'ai, au premier abord, été un peu rebutée par le graphisme peu soigné, je m'y suis peu à peu habituée puis avec du recul, je me dis que ce genre de dessin un peu approximatif et un peu dégoulinant correspond très bien à cette histoire à la Zola au ton à la fois tragique et burlesque.

Ce qui m'étonne dans cet album, c'est la place accordée à Emile Zola. En effet, les auteurs l'ont habilement mis en scène, le faisant rencontrer les principaux protagonistes de l'histoire. On lui narrera l'histoire de Jacques Damour, il en fera un livre... Il est amusant, bien sûr, de voir le jeune auteur se pavaner de case en case, écoutant, prenant des notes et même batifolant avec la fille de Jacques Damour ! J'avoue que ce n'est pas forcément l'image que j'avais d' Emile Zola, que j'imagine toujours très sérieux, mais j'imagine qu'il faut y voir là une sorte d'hommage et une spéciale dédicace à notre cher auteur.


En temps ordinaire, je lis les adaptations en BD après avoir lu les romans. Cette fois-ci je ferai sans doute l'inverse !
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A travers cette adaptation d'une nouvel d'Emile Zola, c'est le portrait d'une époque que nous propose les auteurs, et plus particulièrement du Paris de la fin des années 1800.

En nous racontant le retour d'exil de Jacques Damour dix ans après la Commune et son parcours pour retrouver sa famille qui le croyait mort, on nous fait voyager dans Paris, passant des beaux quartiers aux quartiers ouvriers, de l'opéra aux troquets enfumés, du Père Lachaise à l'hôtel de ville en rénovation, etc. Et ce faisant nous rencontrons des Parisiens de tous les milieux : ouvriers, soldats, artisans, demi-mondaines, artistes (à commencer par Emile Zola, le narrateur qui mène l'enquête pour amasser des informations pour écrire un roman sur Jacques Damour).

Par contre, je n'ai pas tellement aimé les dessins de Gaël Henry, trop imprécis, trop schématiques, même si les séquences sans paroles sont bien faites, donnant de l'énergie au récit.

Le graphisme n'étant pas à mon goût, je n'ai sans doute pas apprécié cette bande-dess0inée autant qu'elle ne le méritait.
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On sent derrière cette BD plutôt charmante par le dessin et les couleurs pastel le propos politique. On y détecte, en effet, à travers l'aventure du communard Jacques Damour, le propos sur l'injustice de la société. Bien sûr, il s'agit du contexte historique de la société parisienne de la fin du XIXè siècle mais le propos me paraît plus universel. Les révoltes/révolutions— comme les guerres— se font par la manipulation et au détriment des masses laborieuses. Ce sont elles qui en font les frais quelle qu'en soit l'issue. En l'occurrence, Jacques Damour perd son fils sur les barricades et est lui-même déporté au bagne dont il réussit toutefois à s'échapper. Il passe pour mort, sa femme se remarie jusqu'à ce que, amnistie aidant, il retourne à Paris.
Je ne connaissais pas la nouvelle de Zola mais l'histoire n'est pas sans rappeler celle du Colonel Chabert; à ceci près que Jacques Damour n'a rien à réclamer, même pas sa femme car il n'en a pas les moyens.
J'ai aimé l'histoire (quoique un peu mince) et les images souvent muettes qui nous font voyager avec Jacques Damour aux quatre coins du monde et complètent agréablement la narration. Ce fut une belle découverte qui m'a donné envie de revenir à l'original de Zola.
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Jacques Damour est une nouvelle de Zola (1880) qui décrit l'itinéraire d'un pauvre homme, ouvrier embarqué dans la Commune, déporté en Nouvelle Calédonie, puis revenu après un tour du monde dans la France de la III° République où il n'a plus sa place. Retrouvé par un ami de l'époque révolutionnaire, il renoue avec sa fille, en couple avec Emile Zola qui entreprend de rédiger le récit de la vie de Jacques Damour

La couverture est très soignée et donne envie d'ouvrir l'album, que ce soit par le thème graphique, la typographie du titre ou l'évident attrait du « d'après Zola« . Comme dans l'album, les couleurs sont vraiment réussies. Une couverture qui, ce n'est pas coutume en BD), reflète parfaitement l'ouvrage.

Les auteurs ont construit un véritable scénario de BD, faisant des allers-retours chronologiques par les différentes étapes du récit, ce qui donne beaucoup de rythme et intercale les tableaux naturalistes chers à Zola parfaitement recréés graphiquement par les crayons de Gaël Henry. le gros point fort de l'album ce sont ces décors, souvent en plan large ou simplement rendus très lisibles par un cadrage très bien pensé. On reste dans le style « Blain », esquissé, mais la précision de l'évocation reste étonnante. Lorsque le style est réaliste cela impose une très grande précision technique. Ici l'on obtient la même précision en quelques traits et c'est très fort. Les couleurs y sont pour beaucoup, notamment dans les extérieurs. de même, les séquences muettes (par exemple le résumé de l'épopée dans l'ouest américain) sont vraiment réussies et très drôles. L'on retrouve les premiers Tintins par moments. En revanche les plans serrés sur les visages montrent les limites du trait de l'auteur, mais il y en a peux dans l'album. Globalement on est entre Tardi et Blain, deux aspects graphiques qui ne sont habituellement pas ma tasse de thé, mais cela colle ici parfaitement au sujet, est très maîtrisé et se lit aisément. le dessinateur, relativement jeune, a une maîtrise assez consommée des codes de la BD.

Le scénario est tout aussi bien conçu. D'abord le matériau de base est passionnant et le reste au format BD. Ensuite l'on a une vraie fidélité avec les préoccupations de Zola (la vie des gens de peu, l'inéluctabilité du destin, les remous politiques, la grande et la petite histoire). Surtout, aucun pathos tout au long de l'album. Paradoxalement, ce récit d'une vie dramatique est porté par la joie, le bonheur de la fille et du père, par la bienveillance douteuse mais réelle de Béru. Il n'y a pas d'intrigue parce que ce n'est pas le sujet. Cette histoire est celle du récit d'une vie, récit simple, sans heurts, connus dès le début mais qui donne envie d'avancer dans l'album. L'idée de placer Zola lui-même comme interlocuteur crée par ailleurs une mise en abyme très bien pensée.

Jacques Damour est une vraie réussite après celle d'Alexandre Jacob, plus réussie graphiquement, à la fois agréable et fort intéressante par son sujet. Un beau couple d'auteurs à suivre résolument.
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Jacques Damour Emile Zola, Vincent Henry et Gaël Henry

Alors qu'il arpente les boulevards d'un Paris transformé, Jacques Damour se souvient de son ancienne vie à Ménilmontant… ciseleur sur métaux, marié à Félicie, il était pauvre mais heureux avec ses deux enfants, Eugène et Louise. Tout a basculé pendant le siège des Prussiens. C'est le début de la Commune, Béru, un peintre en bâtiment affamé, qui mange bientôt matin et soir chez les Damour, tient des propos enflammés, prône la république, la justice et l'égalité et convainc le père et le fils d aller se battre sur les barricades. Mais Eugène est touché par une balle en pleine poitrine et meurt. Peu de temps après, Jacques Damour est fait prisonnier et est déporté au bagne de Nouméa. Berru, lui, a filé trois jours avant l'arrivée des troupes… C'est cet « ami » justement que Damour retrouve par hasard sur le pont Notre-Dame. Berru lui apprend alors que Félicie s'est remariée avec un riche boucher des Batignolles. Les deux hommes, grisés par le vin, partent pour la boucherie… Quelle sera la réaction de Félicie en voyant Damour qu'elle croit mort depuis dix ans ? Eugène va-t-il être vengé ? Et Louise, qu'est-elle devenue ?

Jacques Damour, un bon père de famille, aimant, père son fils pendant la commune et veut le venger. Emprisonné et envoyé en Nouvelle-Calédonie, il s'enfuit et rejoint l'Australie, puis les Etats-Unis, pour revenir en France plusieurs années après son départ. Un vieil ami le reconnaît et lui présente sa fille, abandonnée par sa mère.
Le récit est tragique. le personnage, faible mais bon, s'imagine faire fortune pour retrouver sa famille ensuite. Mais rien ne va, tout part de travers. Jacques Damour est une personne comme tellement de monde, décalé avec son univers. Paris a changé, mais pas lui. Une histoire magnifique, marquée par la résignation et de beaucoup d'abnégation. Une histoire généreuse, complète dans un seul tome, ce qui aujourd'hui est appréciable quand on constate que tous les éditeurs proposent systématiquement des récits qui s'étalent sur plusieurs albums.
Le dessin est fluide, virevoltant, léger, souple. Un coup de crayon qui propose les émotions des personnages avec autant de détails qu'il en faut, tout en étant minimaliste. le dessin est juste ce qu'il faut, comme il faut. La couleur aurait pu ne pas exister, le noir et blanc suffire, mais elle améliore le côté tragique de la situation, elle est indépendante du dessin, elle apporte quelque chose.
Un récit bien adapté, un graphisme parfait, une bande dessinée comme on les aime.
Je remercie Babelio et Sarbacane pour ce partenariat.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Adaptation d'une nouvelle de Zola, c'est limpide, l'histoire nous tient en haleine, le contexte politique de l'époque est bien présent. On est dans l'univers de Zola, à cela près que les dessins sont pastels, frais et rendent les récits sombres plus soutenables. J'ai beaucoup aimé. Il ne reste plus qu'à lire la nouvelle d'Emile maintenant. Mention spéciale pour le personnage de Félicie dont la vie de femme semble appartenir aux hommes... j'ai hâte de lire comment Zola traitait le personnage dans sa nouvelle.
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Je n'ai pas relu la nouvelle d'Emile Zola avant de me plonger dans la lecture de cette adaptation en bande dessinée mais je crois pouvoir dire qu'elle est fidèle au souvenir que j'en ai. L'histoire est celle du héros éponyme, Jacques Damour, ancien communard déporté au bagne de Nouméa. Tandis que sa famille le croit mort, il parvient à rejoindre l'Australie puis les Etats-Unis. Lorsqu'il regagne enfin la France après de longues années d'errance, il croise la route de Berru, son vieil ami, fervent patriote, homme révolté prônant la richesse pour tous, qui l'avait convaincu à l'époque de prendre les armes. Mais Paris n'est pas exactement semblable à la ville que Jacques Damour avait laissée et, guidé par Berru, il va peu à peu découvrir les changements qui se sont opérés en son absence.
Les auteurs, Vincent et Gaël Henry, ont su rendre un bel hommage à l'histoire bien connue de ce revenant, et, à travers elle, à l'un des plus grands auteurs français : les couleurs - la palette est large - mettent en valeur le Paris de la fin du XIXe siècle tandis que le dessin, simple, je dirais presque naïf, évoque à la perfection la candeur de Jacques Damour. Beaucoup de dynamisme et de rythme dans cette BD de plus de 130 pages !

Merci à Babelio et aux Editions Sarbacane !

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Adaptation BD d'une nouvelle d'Emile Zola, Jacques Damour raconte l'histoire d'un homme se laissant guidé par les soubresauts de l'Histoire. Ancien communard arrêté et déporté au bagne de Nouméa qui tenta sa chance aux Amériques avant de revenir à Paris et espérant y retrouver sa femme et sa fille l'attendant sagement à la maison après des années d'absence et sans aucune nouvelle. Vrai loser à qui rien ne réussi Jacques Damour va toutefois retrouver un Paris bien changé avant de renouer avec sa fille mariée à un homme aux moyens suffisants et de trouver sa femme dans les bras d'un autre. Doit-il tenter à tout prix de récupérer femme et enfant? En tout état de chose il va se laisser balader selon le bon vouloir de chacun et tenter de finir ses jours paisiblement.

N'ayant pas lu la nouvelle d'Emile Zola je découvre ce récit en BD, ne sachant pas si cette adaptation est fidèle ou non j'ai débuté ma lecture sans à priori, me laissant guider par les événements et tentant de comprendre le fil de l'histoire, j'ai même cru un moment que le vie de Jacques Damour n'était qu'une invention tant la malchance le suivait comme son ombre.
Bel hommage à Zola avec un récit bien construit et des illustrations mettant en valeur le Paris du XIXème, les personnages sont croqués simplement les rendant bien sympathiques.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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On vous avait déjà tanné avec "Alexandre Jacob", la désopilante biographie illustrée de cet anarchiste cambrioleur par le duo Henry et Henry, et bien vous n'avez pas fini d'entendre parler de "Jacques Damour" !

C'est l'histoire d'un retour. Celui d'un homme simple et discret que le siège des Prussiens, la Commune et surtout sont ami Berru ont transporté d'élans révolutionnaires... jusqu'à Cayenne ! Dix longues années plus tard, après mille aventures qui le menèrent aux quatre coins du monde, le voilà revenu à Paris. Mais qui reste t-il pour l'accueillir ? Qu'est devenu sa petite fille ? Et sa femme, l'a t-elle attendu ? Il n'y a que ce bon vieux Berru pour lui ouvrir les bras et prendre Jacques sous son aile jusqu'au fin mot de l'histoire !

Superbe adaptation qui donne envie de découvrir la nouvelle originale de Zola ! le dessin gaguesque donne énormément de dynamisme à l'intrigue et les couleurs bien senties ajoutent au tableau une sacrée dose de pep's ! On adore, et en plus, les auteurs sont tellement sympas !

Sara
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Adapté d'une nouvelle d'Emile Zola datant de 1880, Vincent Henry et Gaël Henry signent une oeuvre très intéressante autant par le graphisme que les choix scénaristique. Je trouve que c'est un exercice toujours compliqué à réaliser car il faut toujours trouver le juste équilibre pour rendre la bande dessinée intéressante sans tomber sur l'écueil de l'adaptation linéaire totalement boring. La couverture très soignée a attiré mon oeil dans les rayonnages de la médiathèque et le « D'après Emile Zola » a titillé ma curiosité. En tout cas, j'aime beaucoup la composition de cette couverture. Je ne ferais pas comparaison entre la nouvelle et la bande dessinée, puisque je n'ai pas lu cette dernière, mais cette plongée dans la France du la IIIème République est passionnante.

Cette adaptation est réussi grâce une scénario intelligent et bien conçu, il est vrai que l'oeuvre de Zola ne peut que proposer un matériau de base très intéressant. Naturaliste jusqu'au bout des ongles, il dépeint avec un réalisme très poussé la vie des ses contemporains. Son oeuvre est une photographie, utilisant des mots, des us et coutumes du XIXème siècle, c'est documenté, minutieux et passionnant. Les auteurs ont fait le choix de placer Emile Zola au coeur de leur histoire, c'est à lui que les proches de Jacques Damour se confient et racontent l'histoire de ce dernier, le lecteur navigue donc le temps, ici, pas de récit chronologique. J'ai beaucoup aimé ce principe et je pense que cela donne une autre perspective à l'oeuvre. L'histoire en elle-même peut paraître peu passionnante, même si la vie de Jacques Damour a été pleine de rebondissements, ce n'est au final pas le plus intéressant. Enfin de mon point de vue… J'ai trouvé le côté sociale et psychologique bien plus intéressant. J'ai aimé voir les différentes interactions que Jacques développent au fil du récit avec les autres protagonistes qu'ils soient amis ou familles. Je trouve que beaucoup d'émotions se dégagent du récit, de la joie, de la tristesse, des regrets, de la bienveillance… Une récit à la fois simple et complexe.

Niveau graphisme, j'avoue que j'ai été déstabilisée au début par le trait très particulier mais j'ai fini par tomber sous le charme des planches. Un gros coup de coeur pour les planches où se déploient de très belles séquences muettes, pas besoin de dialogues, elles peuvent être émouvantes ou drôles pour certaines. J'ai également beaucoup aimé les arrières plans et le choix de couleurs qui rendent un très beau rendu. La bande dessinée se lit aisément.

J'ai emprunté Jacques Damour vraiment par hasard et je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre et ce fût une très belle surprise. Une vraie découverte. J'aime beaucoup quand les auteurs classiques sont dépoussiérés par les auteurs de bandes dessinées, cela donne une nouvelle vie à des oeuvres qui pourraient facilement dans l'oubli et cela permet aussi de toucher des lecteurs qui n'auraient jamais ouvert un Zola de leur vie. Il va falloir que je regarde si je trouve des adaptations BD de Balzac, elles me réconcilieraient peut-être avec l'auteur… Ou pas 😅

Lien : https://missbiblioaddict.wor..
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