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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un thriller noir à la fois psychologique et philosophique, nous interrogeant sur les valeurs et convictions de l'être humain en nous maintenant dans une réflexion profonde.
Guillaume Herambourg nous embarque dans une intrigue puissante mais complexe à la manière d'un puzzle effrayant.
L'écriture est ciselée et percutante avec de belles métaphores.
Je remercie Guillaume Herambourg de m'avoir donné l'opportunité de découvrir cet opus.
Un petit trailer pour vous donner envie de lire Juges et coupables, alors n'hésitez pas... https://www.youtube.com/watch?v=z569SDsyDWw

Édition : Auto-édité
Disponible ici : https://www.amazon.fr/Juges-Coupables-psychologique-philosophique-métaphysique/dp/1719851069
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Avertissement aux lecteurs :

Ce livre n'est ni un roman, ni un thriller psychologique, et encore moins un ouvrage de la bibliothèque rose, c'est en quelque sorte un voyage littéraire.

Toute plongée dans les pages de Guillaume HERAMBOURG vous entraînera dans un état d'introspection. Un livre forcément inclassable, un O.V.N.I. aime-t-on dire dans les salons littéraires. Un premier roman dense, à flux tendu et sans concession. Autobiographique, organique, intime, viscérale ? Sans aucun doute un peu tout cela à la fois.

Vous allez adorer le détester, puis l'aimer, puis le haïr de nouveau... c'est la marque des bouquins qui frappent au coeur, aux tripes. Qui bousculent nos certitudes, nos croyances. le tout servi par une plume de caractère.

Herambourg sous le couvert de son héros (anti-héros) et de sa fiction déroule le chapelet de nos maux sociaux. Dans le désordre, la mort, le racisme, l'égocentrisme, le travail, la politique, l'identité… j'en passe, et bien sûr l'amour comme leitmotiv de notre rédemption.



Un bouquin qui s'adresse à un lectorat averti et éclairé. de par l'écriture, par les thèmes abordés et la structure même de l'ouvrage. L'univers de cet auteur dans cet opus est sombre, ténébreux avec des envolées lumineuses qui viennent en percer la noirceur, c'est sa force. Un récit parfois entrecoupé de poésie, ce qui n'est pas fait pour me déplaire et qui vient en adoucir les ténèbres.

Guillaume Herambourg collecte sans en avoir l'air les cadavres métaphysiques, philosophiques, sociaux que chacun cache sous les tapis, pour les rendre voyants et criards dans la pensée de ses personnages. Toutes ces dépouilles que nous abandonnons en chemin par paresse, conformisme, colère, impuissance, et souvent au final par abdication.

Herambourg se veut ici un pilleur de l'âme humaine, j'entends par là qu'il déterre un à un tous les squelettes psychiques de sa plume vivante et acérée. Toutes ces choses que l'on ne veut plus voir, tous ces combats que l'on se refuse de mener, tous les mensonges que nous nous accordons, toutes les excuses que nous nous inventons, parce qu'il est plus confortable d'être aveugle, bien calé dans le moule de la multitude que de lutter au risque de… devenir soi, de peur d'être exclu aussi. Société du paraître mais du standardisé, du conforme avec ses impératifs de productivité, de rentabilité.

Au-delà de l'histoire elle-même ( par ailleurs très bien résumée dans le synopsis), l'auteur nous propose une réflexion en somme sur l'organisation et la mécanique politique et sociale du monde dans lequel on vit, de notre rapport aux autres et à nous-mêmes, un monde non pas choisi, mais souvent imposé au plus grand nombre par la nécessité, mais quelle nécessité ? Guillaume Herambourg se pose comme l'architecte de toutes ces questions, vous laissant chercher les réponses, il n'impose que son univers littéraire.

On y perçois cependant une envie de l'auteur de nous convaincre d'un réveil collectif, d'une prise de conscience pour mieux asseoir et faire reconnaître nos individualités dans un monde ou l'individu en est réduit à n'être qu'un maillon (et surtout rien d'autre) d'une chaîne imaginaire servant une élite. Ainsi, je dirais dans une écriture plus contemporaine, nous nous rapprochons du livre de Georges Orwell1984 (par ailleurs cité dans le livre.), pas dans l'histoire, mais tout du moins dans certains thèmes développés (annihilation de l'individu, de ses aspirations profondes, liberté, responsabilité de ses actes et de ses choix), humanité qui sans cesse recours à l'autocratie pour soigner ses dents cariées. Et puis en filigrane, ces questions qui peu à peu envahissent notre esprit de lecteur : Comment peut-on en arriver là ? Par quel processus mental acceptons-nous d'être un autre que nous-mêmes ?

Un livre foisonnant dont la lecture m'a transporté, mais aussi épuisé. le repos du lecteur ne s'effectuant qu'avec le mot fin. Guillaume Herambourg ne ménage pas son lecteur, et ne lui accorde aucune pause.

Dense avez-vous dit au début de ce post mon cher Bonobo?

Une belle réussite pour un premier roman. L'écriture est ciselée avec de belles trouvailles métaphoriques.

Alors, me direz-vous, y'a-t-il un bémol dans ce bouquin ?

Oui, car je me dois d'être honnête. Un tout petit bémol. Un minuscule bémol. le début du livre est très obscur, son démarrage déroutant, et le lecteur pourrait s'y perdre un peu. Mais passé les vingt six premières pages, soudain tout s'éclaire.

Ne vous fiez pas à la couverture de ce bouquin pour essayer d'en déterminer le contenu, ce livre mériterait une couverture plus explicite et bien plus belle à mon goût, son contenu le mérite.



Autant dire que si vous vous engagez dans la lecture de ce livre, ce ne sera pas avec des tongs aux pieds, un petit cocktail avec un parasol miniature dedans posé à côté de vous et la brise marine comme compagne de lecture. Nous sommes ici très loin d'un livre de plage.

Pour ma part, je serais curieux de lire un deuxième opus de cet auteur, un livre peut-être plus apaisé, qui sait?

Guillaume Herambourg nous interroge avec intelligence et fera surchauffer vos neurones de lecteur. C'est une piqûre de rappel, un vaccin salutaire contre l'indifférence et notre complaisance collective pour que rien ne change.

Un peu difficile d'accès de prime abord, mais vous seriez coupables de ne pas vous lancer. Après tout, si vous voulez juger ce livre, une seule solution: le lire.
Lien : https://www.bertrandpeillard..
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Difficile de définir cet ouvrage. Pas un thriller à mon sens. Un roman noir, très sombre. Psychologique, assurément. Mais aussi tellement plus que cela. Un ovni… Voilà: ce roman est un ovni. Enfin un olni, devrais-je dire.



C'est un roman à voix multiples. Tu rencontreras Luce, Lucia, Jack. Les principaux protagonistes. Et aussi quelques rôles secondaires. Je dois avouer que j'ai parfois eu un peu de mal à suivre. J'ai dû revenir sur certains passages pour mieux cerner celui qui était en train de se dérouler. Je me suis plusieurs fois demandé si Jack, Luce et Lucia n'étaient pas finalement des facettes d'un même personnage. Ou bien sont-ils vraiment des personnages différents?

Le rythme est très rapide, haché. Il renvoie parfaitement le stress et l'angoisse ambiants. L'écriture est intéressante, vraiment. le style m'a plu. On ressent parfaitement l'état d'esprit des personnages. On ressent la pression, le doute, la peur, la folie.

C'est un récit qui pose beaucoup de questions, sans pour autant y proposer des réponses; ce qui me dérangerait habituellement. Mais là, non. A ma grande surprise. La progression du récit, les éléments donnés ou tus, les possibilités laissées à l'imagination et à l'interprétation du lecteur, tout cela forme un ensemble cohérent et efficace.

Ce n'est pas un texte facile à lire. Loin de là. Cependant, je n'ai pas pu le lâcher. C'est une lecture à la fois intense et éprouvante, extrêmement sombre, dans laquelle il faut se plonger totalement. Une lecture addictive.

La limite entre bien et mal est mince, très ténue. le récit hésite entre les deux. Il est compliqué pour le lecteur de se positionner. L'auteur tend une perche: empathie, compréhension, ouverture, écoute. Rien n'est tout blanc ou tout noir. Nous avons tendance à trop vite juger l'Autre, sans y mettre de nuance. Alors que si l'on faisait l'effort d'essayer de comprendre les raisons qui ont mené à une action précise, peut-être ne condamnerions-nous pas aussi vite certains actes d'abord jugés obscènes, odieux, insupportables. Essayer de saisir derrière le visible ce qui est tu, caché, enfoui.

L'auteur nous entrouvre des portes qui ne laissent passer qu'un rai de lumière, laissant le reste de la pièce dans l'ombre. On ne peut que supposer ce qui se trouve derrière. C'est un roman très violent, et tout autant déroutant, saisissant, percutant.

Juges et Coupables… Sommes-nous donc juges, coupables ou bien victimes? A moins que nous soyons tout cela en même temps.

Coup de coeur.

Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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Mon ressenti : tout d'abord, merci à l'auteur Guillaume Herambourg pour ce service presse. J'ai terminé ce livre depuis quelques jours, mais je n'arrivais pas à faire ma chronique. Ce roman est entre un thriller psychologique et philosophique. Au début, j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire et au fur et à mesure, je me suis laissée emporter dans l'univers de cet auteur. Ce roman est perturbant et complexe, on se pose beaucoup de questions. Il faut du temps pour s'y plonger mais malgré la noirceur, on veut continuer cette lecture. Un livre dont on ne sort pas indemne. Comme je vous le disais, ce n'est pas évident de transcrire ce que l'on ressens par écrit... je vous conseille de le lire
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Un livre original déroutant. Sur fond de saez et de noirceu. L'histoire nous plonge dans la violence et dans une tension permanente. Bien écrit, on a du mal à sortir indemne de ce livre.
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Le commentaire de Danielle:
Luce porte des gants noirs en permanence.
Qui est Lucia qui nous délivre des poèmes de son journal intime ?
Qui est vraiment ce Jack qui peut être un agneau chétif, et la seconde d'après un lion ?
Des coups de feu. Luce, a-t-elle rêvé ou est-ce la réalité ?
Il y est question du chat de Schrödinger qui est une expérience qui a germé dans la tête d'Erwin Schrödinger en 1935 sur la mécanique quantique.
Est-ce que le présent peut influencer l'avenir ainsi que le passé ?
Dans ce roman, il y est question de la pensée, du désir, de la corruption, de l'indifférence, d'opinion, de tolérance, d'empathie.
Notre société n'est que paraître.
L'auteur parle à son lecteur, il le fait se poser des questions ou se remettre en question.
Si vous cherchez une lecture différente, je vous conseille ce roman.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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