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4,01

sur 1222 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La saga continue… Et le rythme, les rebondissements sont bien présents.

Les siècles sont passés. Il y a eu la Grande Famine et la Dispersion. Dune a été rebaptisée Rakis.

Un nouveau bloc vient s'opposer aux Révèrendes Mères : les Honorables Matriarches.

Sur Rakis, une jeune fille, Sheeana, maîtrise les vers et sait leur parler…
Sur Gammu (ancienne Geidi Prime), Miles Teg supervise la formation du dernier Ghola Duncan Idaho dont les Tleilaxu ont apporté une modification qu'il garde secrète.

Toujours dans leur programme de génétique, les Révérendes Mères voudraient que Sheeana et Duncan aient un enfant mais c'est sans compter sur la volonté des Honorables Matriaches qui veulent tuer Duncan.

Les simulacres de jeux diplomatiques commencent…
Duncan et Sheeana pourront-ils se retrouver ?

Après un début un peu difficile avec ses longues digressions et cette logorrhée incessante, le roman prend enfin son envol. Les actions, les traîtrises et les rebondissements s'enchaînent à un rythme très soutenu.

Les chapitres courts, imbriqués nous font vivre l'évolution des personnages et de leur situation parfois dantesque. Difficile de s'arracher du livre à ce moment là.

Que réserve le tome 6 qui est sensé clôturer la saga ?

D'ailleurs est-ce possible que cette histoire ait un fin…
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J'avoue qu'après la semi déception ressentie à la lecture du 4eme volume de l'épopée littéraire Dune, L'Empereur-Dieu de Dune, j'avais quelques craintes à entamer cette avant-dernière pierre d'un édifice vertigineux et visionnaire...
Les Hérétiques de Dune se révèle être passionnant du début à la fin ! Oui, c'est une lecture intense et exigeante, mais qui comblera au centuple tous les amateurs de récits métaphysiques aux enjeux cosmiques, rien que ça ! Les personnages sont très bien dessinés, et permettent de nous immerger dans un monde complexe aux multiples (et infinies ?) ramifications. Et que plaisir pour l'amateur de la saga Dune d'en savoir enfin plus, beaucoup plus, sur les ordre du Bene Gesserit et du Bene Tleilax. Les Hérétiques de Dune possède la force rare d'être aussi trépident sur le fond que la forme. Si les scènes d'action s'enchaînent au gré des différentes planètes impliquées, les discussions entre les personnages donnent lieu une nouvelle fois à un vertige existentiel chez le lecteur, confus et ébloui devant les implications et les conséquences évoqués par des sous-entendus ou des révélations.
Car oui Les Hérétiques de Dune est un choc, une poursuite magistrale de l'oeuvre de Frank Herbert, un roman d'une densité folle qui n'hésite pas à tenter de détruire le passé pour se réinventer un avenir.
Je ne sais pas ce qu'il en sera du dernier volet, La Maison des Mères, mais j'espère de tout coeur qu'il reprendra là où il s'est arrêté, tant le choc final est absolu et déconcertant. Dans tous les cas, Les Hérétiques de Dune ne fait que confirmer, avec une prouesse inouïe, que Dune est définitivement une oeuvre littéraire de la plus haute importance.
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un soleil rouge se lève … ☀️

… beaucoup de sang a dû couler cette nuit. Vous l'avez? OK et bien c'est un peu l'ambiance vous voyez. Beaucoup de sang et de temps surtout qui s'est écoulé depuis le quatrième tome qui marque la fin d'un cycle dans cette saga. Les tomes 5&6 reprenant une « nouvelle » histoire (enfin en grande partie). Rassurez-vous on reste sur cette planète sableuse, mais pas seulement. On retrouve le Bene Gesserit, mais pas que. Et surtout notre Duncan Idaho en bonne compagnie.

🌡️ la température monte 🌡️

Au propre comme au figuré. le retour du désert, du sable et de cette jeune fille qui parle aux vers. Elle échappe à la prescience des Mères et aiguise la curiosité de multitudes de factions et autres guildes. Maîtriser les vers c'est maîtriser Rakis et l'épice. Ce Mélange encore au centre des dissensions économiques, politiques et cultuelles. Comment s'assurer sa fidélité ? En passant par des voies au caractère inavouable et jouer sur la propension de certaines minorités à user de leurs charmes et de leurs influences charnelles.

🪱 ver un jour, ver toujours 🪱

J'avais une petite appréhension en apprenant qu'un nouveau cycle démarrait là. J'aimais tellement l'univers que je ne voulais pas le quitter pour en retrouver un autre trop différent. Heureusement l'auteur réussit l'exploit de sortir de la boucle formée par les quatre précédents opus en nous régalant de nouveaux personnages, nouvelles relations et nouveaux enjeux tout en gardant l'esprit originel de « Dune ». L'écriture est toujours aussi plaisante, les personnages très intéressants (notamment Odrade que j'ai adorée). Je vais me retenir de ne pas lire de suite le dernier … je fais durer le plaisir.

🏜️ en bref 🏜️

Un plaisir sans fin. Un nouveau cycle qui démarre ici magnifiquement bien. Une expérience de lecture qui fait s'agiter les neurones , et c'est génial ! Un cinquième tome qui tient toutes ses promesses.
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Après les événements du tome précédent, est advenue une période de troubles marquée par une grande famine suivie par la dispersion de l'humanité au-delà de l'univers connu, réalisant ainsi le souhait de Leto II. 1 500 ans plus tard, certains sont revenus après plusieurs générations, avec des intentions floues qui suscitent l'inquiétude.

Sur Dune, appelée maintenant Rakis (et non plus Arrakis) et redevenue un désert, apparaît une enfant dans une tribu isolée, à qui les vers obéissent : Sheeana. Les prêtres et les habitants de Rakis la parent d'une quasi-divinité, ce qui ne manque pas d'attirer l'attention des soeurs du Bene Gesserit.

Le Bene Gesserit est à nouveau puissant, comme s'il avait rempli un vide après la disparition de l'Empire ; il est toujours autant obsédé par son programme de sélection génétique, et on se demande s'il a encore un sens alors que les soeurs veulent éviter à tout prix un nouveau Kwisatz Haderach. le Bene Gesserit a reçu un jeune ghola de Duncan créé par le Bene Tleilax qui y aurait implanté une mystérieuse modification. Jeune adolescent, Duncan est entraîné par les soeurs et protégé par le commandant du Bene Gesserit, le mentat Miles Teg.

Mais le Bene Gesserit est traversé par des dissensions, alors que d'au-delà de l'univers connu arrivent les Honorées Matriarches, simulacres des Révérendes Mères qui les surnomment avec mépris les catins, tant leur technique a développé les manipulations sexuelles. le Bene Gesserit les perçoit comme un danger, tandis qu'en parallèle le Bene Tleilax a son propre agenda et espère prendre l'ascendant sur le Bene Gesserit.

Le roman expose une situation politique complexe, avec des personnages approfondis. Miles Teg est un vieil homme pétri du sens du devoir et stratège, alors que Duncan, encore adolescent, apprend sous la férule des soeurs. Les Révérendes Mères, que ce soit Taraza, Odrade ou Lucille, ont chacune une personnalité qui se développe au fil des événements. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, notamment Watt, chef du Bene Tleilax, fournisseur des gholas et dont les cuves axol restent un mystère. Les prêtres de Rakis, eux, apparaissent en creux comme faibles face à ces structures puissantes. Mais chacune des organisations religieuses est confrontée à des oppositions internes, sur des bases théologiques ou de conflit de pouvoir.

Ce roman possède la même puissance que le précédent tome, bien que l'histoire soit bien différente : plusieurs confréries, chacune ayant son dessein et sa vision à long terme. Et comme il s'agit de religions, chacune est persuadée d'être supérieure aux autres (évidemment). Chaque chapitre ne fait qu'entrevoir un monde de complexité, grâce à une écriture qui souvent suggère plus qu'il ne montre (l'auteur n'est pas toujours facile à lire à cause de son habitude de ne pas exposer directement certains faits), le passé et le futur sont presque plus importants que le présent, et surtout, les complots attendent derrière chaque page. La profondeur de l'univers et de l'intrigue est fascinante.

L'action est très présente avec des combats, des fuites et des trahisons, sur Rakis et sur Gammu, l'ancienne planète des Harkonnen. Car le passé est très présent dans ce tome de Dune, ne serait-ce que parce que plusieurs personnages sont des descendants des Atréides, et peuvent avoir une parcelle du don qui a fait naître le Kwisatz Haderach.

Quoi qu'il en soit, ce tome donne très envie de lire le suivant.

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J'ai trouvé ce tome 5 assez exceptionnel. Avec son écriture toujours aussi riche et complexe, Frank Herbert nous embarque avec lui dans une histoire dont il est difficile de se détacher.

Sous sa plume, les personnages prennent totalement vie. Ils sont réels et crédibles, sans manichéisme. Chaque personnalité est complexe et je me suis attachée sans condition à certains d'entre eux. Pourtant, des milliers d'années se sont passées entre les précédents tomes et celui-ci. Et même si les personnages sont différents, l'ambiance reste la même.

Dans cet opus, j'ai retrouvé ce qui m'avait enchanté dans les premiers tomes, ces complots qui s'entremêlent pour nous donner une histoire à multiples niveaux. Rien n'est linéaire. Il faut toujours rester concentré sur la lecture car les mots ont leur importance ainsi que les idées qu'ils véhiculent.

On ne s'ennuie pas une seconde dans ce roman, tournant les pages avec avidité et avec émotion. On se retrouve tellement pris par l'histoire qu'on en oublie tout ce qui nous entoure. Une lecture, donc, en tout point excellente.
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Inégalable

Au début de chaque lecture d'un nouveau tome de Dune, je m'interroge sur ce que je vais bien pouvoir raconter dans la chronique associée. Répéter les qualités indéniables de cet auteur inégalable serait barbant. Pertinent, mais barbant. Alors, quelle matière Frank Herbert pourrait-il bien m'offrir afin que je ne sèche pas devant mes 26 lettres ?
A en croire mon émerveillement de gamin à l'ouverture et à la fermeture de chacun de ces chapitres, il n'y avait qu'à demander.

Pas moins de 19 années séparent la rédaction du premier volet de Dune de celle des Hérétiques de Dune, et force est de constater que l'auteur ne s'est pas perdu en chemin. Il garde en ligne de mire le même message global, cette destination empreinte de sagesse, ô combien spirituelle, et cette vision humaniste intimement liée à la question de l'évolution de l'espèce.
Encore une fois, ses écrits transcendent la temporalité, l'esprit, la mémoire, jusqu'à la chair de certains personnages. Cette immense fresque tant spatiale que sociétale nous contraint à ne jamais poser nos bagages. le mouvement est permanent, nécessaire, vital. Si la géopolitique – ou plutôt, la spatiopolitique – est effectivement au coeur de cette intrigue, au même titre que l'aventure et le suspense, les scènes les plus intenses et les plus lourdes de sens sont bel et bien, comme toujours chez Herbert, celles qui demeurent figées. En effet, en digne psychanalyste, c'est la dimension psychologique de ses personnages qui offre à Dune toute sa densité, toute sa perspicacité. L'analyse est ici omniprésente, de l'attitude la plus inconsciente aux décors potentiellement salvateurs, jusqu'aux “computations” mentales du mental qui tient ici le premier rôle. L'on a affaire à des tacticiens hors-pairs, qui sauront tirer avantage de tout ce que la création mettra sur leur chemin.
Ce sont donc des intelligences qui s'opposent, mais pas seulement. Herbert réintroduit les instincts humains, animaux, cette part subtile qui irradie les âmes les mieux préparées, et anime les actions de quelques élus. Ces rares éléments indomptables s'allient avec brio avec les dons de prescience, avec les réputations, l'éducation millimétrée, les facultés physiques jusque-là inégalées, ou encore les objectifs millénaires que les Soeurs du Bene Gesserit se sont fixés.

Cette quête est grandiose, diablement bien ficelée, et elle nous enseigne sans en avoir l'air dans des domaines aussi variés que l'écologie, les rapports humains, la stratégie, la religion, la génétique et… l'amour. Elle ouvre tout simplement notre champ de perceptions, en nous plongeant dans un univers à part, d'une richesse inestimable, où l'ascendance se révèle aussi précieuse que la descendance. Avec Herbert, la vision à long terme – que nos civilisations soi-disant modernes ont totalement perdue – prend tout son sens. La globalité et les multiples interactions entre les choses, les individus et les époques sont une science innée, élémentaire, inaltérable car décisive dans l'éternel processus d'évolution.
Lire Frank Herbert, c'est savourer un texte ciselé, où rien ne dépasse. C'est s'immerger dans une atmosphère, dans une ambiance, un contexte, un caractère. C'est passer de l'urgence à la sagesse d'un esprit éveillé, du désir à l'honneur, de l'allégeance à l'initiative individuelle, du retrait au sacrifice. Lire Herbert, c'est découvrir un vocabulaire propre à cet univers, c'est laisser cette profusion d'imaginaire stimuler notre intellect, c'est prendre en considération la diversité d'acteurs et de potentiels, pour finalement se laisser submerger par cette vague de clairvoyance, d'humanité et de sagesse. Concevoir tout cela est déjà une prouesse intellectuelle, alors l'écrire…

Ne vous y trompez pas, Dune n'est pas un ouvrage de science-fiction classique. D'ailleurs, ces deux mots assemblés, je parle en connaissance de cause, ont tendance à effrayer les lecteurs les moins téméraires. A tort. Oui, il faut être à ce qu'on lit. Oui, l'investissement et la concentration sont ici plus nécessaires que dans tout autre lecture. Mais il s'agit avant tout de littérature de l'imaginaire, avec autant d'éléments de fantasy que de sf. Même si vous avez peur que certains concepts vous échappent, cela n'enlèvera rien à votre expérience de lecture. Lisez le premier Dune, et vous saurez.
De mon côté, j'en ressort chaque fois plus inspiré.
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Voilà, l'avant dernier tome de cette sublime saga qui a pour nom " Dune ". Ce tome ci à pour titre" Les hérétiques de Dune ".
on commence l'histoire 1500 ans après la mort de Leto II dit le Tyran.
On est sur Gammu, anciennement Giedi Prime, la planète des Harkonnens. Nous rencontrons Schwangyu, Révérende Mère en opposition à Tarazza qui est la mère supérieure. Il y a Lucille, jeune Révérende Mère et imprégnatrice. Il y a des dissidences au sein même Bene Gesserit.
Mais alors, qui est contre qui ?
Toujours présent, le Ghola Duncan Idaho, qui est jeune voir un ado, et qui est présent pour accomplir quelque chose que le Bene Gesserit a prévu de longue date. Il est comme tous les ados et il doit être éduqué de façon troublante pour lui et il doit découvrir qui il est. Il a pour protecteur et maître d'armes Miles Teg un ancien Bashar du Bene Gesserit à la retraite.
Sur Rakis, la planète Dune, une enfant se prénommant Sheeana est surveillée de près par ce même Bene Gesserit car elle communique avec les vers, elle est au côté des prêtres qui vouent un culte au Dieu fractionné.
Alors, entre une Sheeana qui communique aux vers et un Duncan Idaho qui doit mener à bien les intrigues des Révérendes Mères où cela va t il nous mener ?
L'auteur, dans ce tome ci, nous fais faire plus ample connaissance avec les adeptes du Bene Gesserit et bien d'autres religions suite aux conséquences du décè de Leto II.
Entre dissidence, complot et bataille, le maître en la matière qui n'est autre que Franck Herbert, va nous mener bien loin de notre quotidien.
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Plusieurs millénaires se sont écoulés depuis la mort du tyran et les exilés de la grande dispersion sont de retour dans l'univers de Dune devenu Rakis.
Le Bene Gesserit est bien décidé à reprendre le contrôle de l'épice devenue de plus en plus rare avec la raréfaction des vers mais elles devront affronter un nouvel ennemi, les honorées matriarches, les descendantes des truitesses qui utilisent le sexe pour dominer leurs proies.

Le énième Duncan Idaho amélioré par le Tleilax fait partie des personnages importants même s'il aura un rôle plus important dans le prochain et dernier tome. C'est le cas également de Sheena la petite fille qui parle aux vers des sables. Car le personnage principal du roman est Miles Teg, bashar des Bene Gesserit, un personnage charismatique d'une rare intelligence qui est le héros, mon héros dans l'histoire.

Un tome avec beaucoup plus d'action que le précédent mais dans lequel les intrigues indissociables de Dune sont bien présentes.
Une saga qui a le mérite de savoir se renouveler sans perdre en qualité, j'ai beaucoup aimé.

Challenge Multi-Défis
Challenge pavé
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Mon tome préféré de toute la saga pour l'instant (je n'ai pas encore lu le tome 6) ! Je trouve que le rythme est bien mieux géré que dans les autres tomes, on suit beaucoup de personnages et c'est bien moins statique que dans le tome précédent par exemple. Même s'il reste des longueurs, Herbert s'est moins laissé aller, cette fois, toujours selon mon point de vue. de plus, je trouve que l'univers est bien plus approfondi que dans les autres tomes (les scènes sur Gammu sont vraiment intéressantes, surtout vers la fin !) Un tome revigorant, hâte de voir la suite.
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