AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 1844 notes
Petite lecture de vacances, le camping où je le trouve ayant une bibliothèque fournie de quelques BD, dont des Tintin. En Belge atypique, je n'ai jamais été tintinophile. Et ce n'est sans doute pas aujourd'hui que cela va commencer.

Hergé s'essaie au conflit pétrolier sur fond de géopolitique. Ce n'est pas la première fois que Hergé lorgne dans le géopolitique. le Sceptre d'Ottokar me semblait plus réussi.

1950, une puissance étrangère dont on ne dira jamais le nom dans les médias a ourdi un complot pour rendre inopérantes les réserves de pétrole et faire main basse sur les puits. Cela donne de nombreuses scènes de poursuite où l'on retrouve Müller, un méchant déjà aperçu précédemment. On a droit à quelques nouvelles têtes dont l'émir et son fils Abdallah, un sale gosse (qui correspond sans doute à l'idée qu'Hergé se fait d'un enfant).

Cela donne quelques running gags à base poudre à éternuer, de poil à gratter... de problèmes capillaires pour les Dupondt (qui sauvent un peu l'album, àmha)...

J'ai trouvé que le tome ne décollait que dans son dernier tiers (et je dois bien avouer m'être passablement ennuyé pendant les deux premiers tiers). Trop de coïncidences, de choses inexpliquées, de hasards fortuits, etc. qui constituent malheureusement la marque de fabrique du reporter du Petit Vingtième.
Commenter  J’apprécie          63
Gamin je n'ai jamais été enthousiasmé par ce tome de Tintin. Pourquoi ?
A l'époque, je pense que j'étais incapable de l'expliquer. Aujourd'hui je ressort de ma récente relecture plusieurs raisons.
Chronologiquement, cet album « one shot » est situé entre deux diptyques de haut vol (les 7 boules de cristal /le temple du soleil, qui vient avant, et Objectif lune / On a marché sur la lune, qui vient après). le côté grande aventure de cet opus est plutôt faiblard au regard des albums cités, il se limite à quelques courses poursuites dans le désert et dans les sous-sols de la demeure du Docteur Müller... le côté reconstitution précise qui habitait Hergé à l'époque n'est ici pas très développé : il se contente d'un émirat rempli de clichés (cheick, pétrole, oasis, ...). On est loin de la civilisation Inca ou de l'anticipation précise de la course aux étoiles…
La grande particularité de l'Or noir, c'est la multitude de gags, liés aux Dupondt et surtout à la sale petite teigne qu'est Abdallah. Pétard et poils à gratter : on vise haut.
Comme quoi, même une série mythique comme Tintin ne connaît pas que des réussites absolues.
Commenter  J’apprécie          60
Aventure qui tourne autour du problème du pétrole.
Tintin enquête et se retrouve donc au pays de l'or noir.

Cet album permet de montrer que le docteur Müller est encore une fois impliqué dans une sombre histoire.
A ne pas manquer : la scène mémorable des Dupondt errants dans le désert et se débattant avec les différents mirages.

Tintin rencontre l'émir Ben Kalish Ezab et son insupportable fils Abdallah et retrouve son copain Oliveira da Figueira.

Petit détail qui servira pour la suite : c'est dans cet épisode que les Dupondt avalent (trouvé en plein désert (ils n'ont peur de rien eux)), ce qu'ils pensent être, un comprimé d'aspirine.
Commenter  J’apprécie          61
Comme le titre le suggère c'est autour du pétrole que s'organise le récit dans cet album . Un mystérieux sabotage crée une « crise pétrolière » (qui aura un abondant futur) .L'enquête de Tintin l'emmène dans la Péninsule arabique avec tous les stéréotypes afférents (mirages, arabes irascibles et naïfs , Cheikh richissime). La partie comique est largement partagée entre les Dupontd (avec leurs fantaisies vestimentaires et capillaires) , Haddock (whisky et injures) et Abdallah le farceur compulsif (ses farces me rappellent les running gags dans « The Katzenjammers Kids » , Pim,Pam ,Poum en français ).
Commenter  J’apprécie          50
Un des tous meilleurs Tintin, pour son ancrage dans les préoccupations réelles de l'poque (et encore d'aujourd'hui) autour des pays du golfe arabique, des réserves de pétrole et des menaces de guerre toujours présentes. Livre qui se lit à plusieurs niveaux, enfant ou adulte, et bien sûr toujours ce dessin simple et merveilleux qui a illuminé ma jeunesse.
Commenter  J’apprécie          50
Un bon opus et les préoccupations économiques toujours d'actualités...
Commenter  J’apprécie          50
Il faut connaitre la genèse de "Tintin au pays de l'or noir" pour comprendre cet épisode. Hergé commence l'album avant la seconde guerre mondiale. Lorsque celle-ci surgit, l'histoire reste dans un tiroir. Pendant la guerre, Hergé produit ses meilleurs titres, dans lesquels apparait un personnage si emblématique qu'il en devient essentiel. Un contre-héros, colérique, alcoolique, brouillon, excentrique... Evidemment, il s'agit du capitaine Haddock. Il prend tellement de place que l'on en arrive à oublier qu'il a pu exister des aventures de Tintin sans le capitaine Haddock. Puis, Hergé reprend "Au pays de l'or noir". Episode sans le capitaine Haddock, puisque celui-ci n'existait pas encore lors de son élaboration. Que fait Hergé? Il intègre à l'histoire Haddock comme une incise devenue obligatoire. Mais Haddock, ici, ne sert à rien. Il est de trop. D'ailleurs, il s'en va. On ne le revoit plus jusque vers la fin. Et, lorsqu'il ressurgit, on ne sait pas d'où il sort. Et il ne parvient jamais à s'en expliquer.
Commenter  J’apprécie          40
Cet épisode m'a un peu étonnée : il semble construit de bric et de broc.

D'abord par le dessin : les premières planches sont dans le style des premiers albums, pas ou peu de décors, visages esquissés, costumes datés.
Puis peu à peu, les décors s'élargissent et s'approfondissent, les visages s'affermissent, et à la fin, le style est abouti.

Des remarques bizarres ensuite : page 3, le capitaine Haddock est mobilisé. Mais pour quel conflit ? page 15, Tintin dit qu'il a encore suivi une fausse piste. Quelle piste ? Encore ? c'est donc la deuxième ? On dirait qu'il manque des bouts de récit.

De plus, l'apparition finale de Haddock et la mention de Tournesol semblent bien artificielles.

J'ai eu l'explication dans un article de Wikipédia qui est consacré à cet album. Sa publication a subi des arrêts, des reprises et des modifications pour ménager des susceptibilités. Ceci explique certainement ce résultat un peu chaotique.

Sinon, j'ai apprécié la tenue de marin des Dupondt, en notant leurs cartons à chapeau. J'ai bien aimé le contraste des situations du senhor Oliveira tenant un groupe en haleine en racontant une longue histoire issue de son imagination, et du capitaine Haddock ne parvenant pas a expliquer sa présence à la fin de l'aventure.
J'ai souri devant la capacité extraordinaire de Tintin d'obtenir facilement des entrevues avec des personnages haut placés (le directeur de la Speedol, Ben Kalish Ezab). J'ai bien sûr eu envie de donner des claques à Abdallah, tout en étant (presque !) attendrie devant sa mine espiègle page 57, case 8, lorsqu'il est menacé par Müller.

En conclusion, je ne trouve pas que c'est le meilleur Tintin, mais il constitue un tournant dans la production de Hergé.
Commenter  J’apprécie          40
“Boum ! Quand vot' moteur fait Boum !”, tel est le slogan publicitaire d'une société de dépannage. le hic ? Tous les moteurs, ou presque, explosent du fait d'un trafic d'essence. Flanqué des inséparables et inénarrables Dupondt, Tintin embarque sur un paquebot direction le Moyen-Orient, et ce afin de lever le voile sur cette affaire.

Publié dans l'entre-deux-guerres, Tintin au pays de l'or noir est un album plus sombre que d'habitude. Il y est question de crise pétrolière, de menace de guerre civile ou encore de tempête de sable dans le désert. Hergé a cependant plus d'un tour dans son sac pour faire sourire son lecteur. Il y a de l'humour tarte à la crème, et évidemment le ridicule des Dupond et Dupont (pas franchement épargnés dans cette aventure) qui font de cet opus une histoire plutôt sympathique à suivre. Nos deux compères se trouveront même un nouveau style capillaire après avoir avalé de l'aspirine (!).

On se plaît également à retrouver d'autres personnages cultes de la série, notamment le petit farceur mais surtout insupportable Abdallah (fils de l'émir Ben Kalish Ezhab). Il faut dire que même le capitaine Haddock, ne sait comment s'y prendre face à cet enfant pourri gâté. Plutôt curieux lorsque l'on s'aperçoit qu'Hergé dresse habituellement des portraits d'enfants attachants (je pense ici surtout à Zorrino, mais aussi à Tchang).

Tintin au pays de l'or noir nous propose également de recroiser un “méchant” aperçu pour la première fois dans L'île noire ; mais aussi le charismatique et très drôle Oliveira da Figueira.

J'ai plutôt passé un bon moment en compagnie de cet album, même s'il ne fait malheureusement pas partie de mes Tintin préférés (qui restent pour le moment Les cigares du pharaon ; Les sept boules de cristal ainsi que le temple du soleil). Malgré tout l'humour présent dans cet opus ainsi que quelques scènes d'action musclées, je préfère quand le capitaine Haddock et le professeur Tournesol sont davantage rattachés à l'intrigue. Ou encore lorsqu'il est question de croiser le château de Moulinsart (pourtant ici mentionné) au fil de quelques planches.
Lien : https://labibliothequedebene..
Commenter  J’apprécie          40
Ce qui rend cet album étrange c'est qu'alors qu'avec sa position chronologique on s'attend à un Tintin mature avec sa famille de papier (Haddock et Tournesol notamment), il s'agit en réalité d'un album des débuts avec un Tintin solitaire. Cette dualité m'a frustrée. Mais si on s'attend à un album d'avant guerre, celui-ci a incontestablement de grandes qualités.
Commenter  J’apprécie          43




Lecteurs (8180) Voir plus



Quiz Voir plus

Tintin, presque...

Tintin est ... ?

rapporteur
reporter

5 questions
478 lecteurs ont répondu
Thème : HergéCréer un quiz sur ce livre

{* *}