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sur 1844 notes
Voilà une aventure de Tintin marquée par son époque. On s'étonne aujourd'hui de voir notre héros alerté par la baisse de consommation des produits pétroliers alors que nous sommes de plus en plus tournés vers les énergies renouvelables, mais à l'époque des crises pétrolières...

C'est une aventure pleine de rebondissements dans laquelle nous avons le plaisir de faire la connaissance d'Abdallah : le cher petit ange à son papa qui est en fait un démon. On retrouve quelques personnages secondaires : le professeur Müller apparu dans l'île noire ou encore un sympathique commerçant portugais pas avare d'histoires, que tout le monde aura reconnu.

Seul regret : Tournesol n'est qu'évoque : on ne le voir pas et notre capitaine préféré ne fait qu'une brève apparition pour délivrer notre reporter héros au moment opportun et même l'auteur peine à nous expliquer comment il apparaît miraculeusement dans cette histoire : "c'est à la fois très simple et compliqué" sera notre seule explication !
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Le pays de l'or noir. J'ai encore en tête des passages du dessin animé, et notamment les pleurs de l'Émir, les facéties de son fils ou les mésaventures des Dupondt. J'avais quelque peu oublié l'amorce de toute cette affaire, les mystérieuses explosions dont sont victimes les moteurs à essence...
Je n'avais pas non plus idée que l'écriture avait débuté en 1939, ni que le tome avait subi une censure (un polissage) dans des éditions ultérieures.
Merci donc à jamiK d'avoir pointé cette particularité dans sa critique, car sans cela je n'aurai jamais pensé à comparer les deux versions.
En lisant cet album j'avais bien trouvé des passages peu "politiquement corrects" (et notamment un passage sur une évocation du conflit israélo-palestinien et une ingérence anglaise), mais jamais je n'aurais cru que la police de l'édition serait passée par là. C'est triste à voir.
Bref, sans parler de ce point précis, on se trouve dans contexte plus ou moins sulfureux et disons-le assez compliqué à comprendre pour les plus jeunes lecteurs, dans lequel des puissances étrangères manipulent les dirigeants orientaux (on n'a pas vraiment nommé ce "pays de l'or noir" dans l'album) à des fins économiques et militaires.
On se rassure d'entendre Tintin nous expliquer que "la guerre est évitée" et on se concentre sur l'affaire sur le feu, à savoir la libération du jeune fils de l'Émir. le scénario va donc du plus complexe et profond au plus tangible, de la menace d'une guerre totale à une course poursuite en voiture dans le désert.
Moi quoi qu'il en soit, l'album est plaisant à lire, et les tribulations des Dupondt, les gémissements de l'Émir, les farces d'Abdallah, le conflit entre Müller et Tintin, en font un tome mémorable. Un tome à double lecture, entre réflexions sur l'ingérence étrangère et blagues à coup de poudre à éternuer. Rajoutons à cela le poids du politiquement correct, et nous aurons deux tomes (version ancienne et version policée) à comparer et sur lesquels réfléchir un bon moment...
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L'un des tout premiers albums de Tintin que j'ai lu, dans la version non modifiée.
Je n' ai compris qu'après avoir lu le Crabe aux pinces d'or, pourquoi le Capitaine Haddock n'apparaissait pratiquement qu'à la fin de l'Or noir.
Les deux pauvres Dupond-Dupont, toujours à la traîne, trouvent moyen de tourner en rond, de s'endormir au volant et de s'empoisonner... Hergé ne leur faisait vraiment pas de cadeaux!
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Cela faisait bien longtemps que je n'avais plus lu Tintin et je n'ai pas réussi à m'y immerger comme avant.
Si je l'ai lue avec plaisir, je dois avouer que je suis restée hermétique à l'humour tarte à la crème et aux situations abracadabrantesques de cette aventure au Moyen-Orient.
Certes, je reconnais également que je n'aurais pas du choisir ce tome pour commencer une relecture car j'ai un petit faible pour le capitaine Haddock et il est très rare dans ce tome.
Mais ça n'en reste pas moins une pierre angulaire de l'histoire de la BD même si ça ne correspond plus vraiment à mes goûts.
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Cet album fait entrer Tintin dans l'ère moderne, plus sérieux, plus impliqué dans la géopolitique (Palestine); La couverture à elle seule marque ce saut avec la représentation de la jeep Willys rouge. le partage après guerre a effectivement tenu compte des réserves pétrolières;
Tintin se fait enlever, et l'aventure tend plus vers l'espionnage. L'humour est tout de même conservé avec les péripéties des Dupond et du facétieux Abdallah. On retrouve également un personnage inquiétant, le Docteur Muller découvert dans l'ile noire qui agit toujours du coté des méchants.
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Sur les trois versions de l'album, celle que je viens de relire est de 1948. Ayant également la dernière actualisation d'Hergé, faite à la demande des britanniques, j'ai pu comparer les 12 pages re-dessinées et comprendre combien Hergé s'était impliqué dans le contexte politique de ce Moyen-Orient explosif.
C'est sûrement avec "Coke en Stock", l'album qui colle le plus à la réalité et dénonce le surréalisme de certains comportements capricieux locaux incarnés par le petit Abdallah.
Rien n'a d'ailleurs vraiment changé depuis. Exemple : lorsque l'émir dit à Tintin que notre justice est bien compliquée en comparaison de la sienne et que l'actualité nous apprend qu'un criminel vient d'être décapité et crucifié en Arabie Saoudite.
On a peu souligné cette incroyable dénonciation de ces grandes magouilles financières chez Hergé qui en fait un réel grand reporter à l'image d'un Albert Londres. Tout cela habilement enveloppé d'aventures et d'humour
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Étant un grand fan de Hergé , je suis très content de ce livre. C'est un tome très drôle. Je trouve que les Duponds parle beaucoup pour une fois! Un autre livre que vous ne vous tannerez pas de lire! Bonne lecture.
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Les aventures de Tintin, tome 15 : Tintin au pays de l'or noir
• BD
Hergé

Je me relis peu à peu les Tintin que je considère un peu comme des BD de mon enfance, bien qu'étant des années 90, ces albums aient vu le jour bien avant moi.
Pour autant, dans les années 90, l'offre BD jeunesse n'était pas encore aussi large que maintenant et les Tintin, Astérix et autre Lucky Luke faisaient partit encore partit des best seller (c'est toujours le cas pour Astérix).
Ce n'est qu'un peu plus tard avec l'apparition de Titeuf par exemple que l'offre jeunesse s'est élargie.

Ainsi, peut-être par nostalgie, peut-être par envie de découvrir / redécouvrir des classiques de la BD, je prends plaisir à lire de temps un temps une "vieille" BD.
Enfin je prends plaisir, cela dépend des tomes.
Pour ce tome ci, en effet, mon plaisir aura été moindre par rapport à d'autres albums.
Nous commençons avec un conflit se déclenchant à cause de l'essence qui est trafiquée et qui fait explosé les moteurs. Conflit autour du pétrole qui promet d'être fort intéressant, mais qui malheureusement sera vite mis au second plan et remplacé par un enlèvement d'enfant qui accaparera l'attention de Tintin. Si les deux se rejoindront bien évidemment, l'accent est mis sur cet enlèvement et non plus sur le pétrole et je trouve cela assez dommage.
Non pas que Tintin n'ai pas droit d'enquêter sur un enlèvement, mais qu'un enlèvement d'enfant pourrait faire l'objet de n'importe quelle histoire mais que mis ici, il empiète pour moi sur ce qui était le plus intéressant.

En résumé, un tome que j'aurais trouvé assez quelconque et qui ne figurera pas parmi mes aventures préférées du reporter belge.
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J'ai beaucoup aimé Tintin au Pays de l'Or Noir qui est l'une de ses aventures les plus drôles, avec les Dupondt qui cumulent les mésaventures.
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Malgré un contexte historique sombre (guerre imminente) et des sujets sérieux (trafic d'essence, explosions de moteur), cet album nous a énormément fait rire mes enfants et moi !
Tout commence dès la première page, lorsque les Dupondt entonnent gaiement une publicité sur l'air de "Boum" de Charles Trenet : "Boum!... Quand vot' moteur fait boum !... La dépanneuse Simoun viendra vers vous en vitesse..." Et là, boum, le moteur de leur voiture explose ! Quel fou rire !
Les mêmes Dupondt offrent de franches parties de rigolade lors de leur épopée dans le désert, confondant mirages et réalité, suivant les traces de leur propre voiture, s'endormant au volant, et finissant par ingérer un cachet suspect leur faisant subir une bien mystérieuse transformation. Grandioses !
Enfin, cerise sur le gâteau : Abdallah, fils de l'émir Ben Kalish Ezam. Hergé avait d'habitude dépeint de jeunes garçons doux, courageux, intègres (Tchang, Zorino, ou le fils du maharadjah Rawahjpoutalah, plus proche de l'âge d'Abdallah), ici c'est tout l'inverse : Abdallah s'avère un véritable petit diable, égoïste, capricieux, ingérable, maladivement farceur, le tout sous le regard aveuglé de son père qui l'affuble de ridicules surnoms ("mon petit gâteau de miel", "mon cher petit oiseau en confiture"...), prouvant son manque flagrant d'autorité. Un cauchemar pour Tintin et ses amis, un délice pour nous !
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