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Jeremiah tome 7 sur 40
EAN : 9782800118772
48 pages
Dupuis (15/09/1993)
3.84/5   52 notes
Résumé :
Dans cette Amérique en reconstruction, les anciennes forces en présence tente de restaurer leur pouvoir et d’assouvir leurs désirs de conquête et de contrôle du monde.

Dans le région ou vit Tante Martha, deux résurgences de ces mouvements plutôt extrémiste apparaissent : le « survival », une communauté militaire qui prône une Amérique blanche, une sorte de gros Ku Klux Klan. Et en parallèle, une communauté noire qui a recréée une ville a l’image de c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
"Afromerica", 7ème épisode de la série, est sorti en 1982.

L'opus précédent : "La secte", gagnait en graphisme ce qu'il perdait au niveau du scénario, montrait un léger déséquilibre entre un texte à mon sens faiblard et des dessins magnifiques et omniprésents. Hermann resserre ici les boulons autour d'une histoire qui a du poids, se montre conséquente et étoffée. Quelques personnages, du moins plus qu'à l'ordinaire, loin d'être secondaires, sont mis à contribution dans des rôles importants; leurs intentions opposées ramifient et diversifient les possibles du scénario qui peu à peu se déroule dans toute sa complexité. Ce qui est raconté tient la route, passionne, s'impose avec intérêt; mais la complexité du tout engendre un nombre conséquent de phylactères bien remplis. Exposer la situation a du obliger au sacrifice de la place laissée au dessin qui, néanmoins, s'en tire plutôt pas mal, mais avec moins de lyrisme graphique qu'à l'ordinaire.

Dans sa volonté de renaissance, le scénariste-dessinateur revient aux bases de la série, à son idée de départ, aux origines du monde post-cataclysmique qui l'occupe depuis 3 ans. A savoir un conflit interracial entre noirs et blancs qui a dégénéré jusqu'à l'usage immodéré du nucléaire guerrier. La Terre a été laissé à une "Grande Lessive" (si bien nommée) où les survivants, au coeur d'une nature qui reprend ses droits, cherchent leur simple survie ou des schémas de reconstruction au service d'un monde qu'ils veulent autre.

Le problème central demeure racial, malgré les années écoulées, qui, dans le fatras des jours d'Après, aurait du paraître si aisément contournable ...

Chaque camp, depuis la catastrophe, s'est posé géographiquement à bonne distance l'un de l'autre, dans un calme et une indifférence réciproque, en repli sur soi autarcique, dans son propre modèle de société rêvée peu à peu recrée. Existe t'il toujours, dans l'optique d'une réconciliation, une place pour, au-delà d'une simple différence de couleur de peau, des modèles de vie divergents ?

Les temps paraissent, néanmoins, aux yeux de certains, désormais propices à une paix peut-être fragile mais enfin envisageable. Blancs et noirs tout proches d'enfin se serrer la main, en oubli du passé ? Une ombre au tableau persiste néanmoins: chaque clan est noyauté et vérolé, au plus près des deux pouvoirs centraux, par des cercles d'influences extrémistes d'égales importances. La Guerre plutôt que la Paix. Pour l'un, c'est "Survival", groupe suprématiste blanc; pour l'autre "Afromerica".

Les circonstances vont faire, et c'est tout le sujet de l'épisode, que Jeremiah et Kurdy devront, fruits du hasard et des rencontres, émissaire pour l'un et otage pour l'autre, démêler une situation où des forces amies s'opposent et d'autres, ennemies se rejoignent. Sauveront t'ils leurs peaux sur un échiquier où les pièces des uns et des autres avancent difficilement à découvert ou en intentions cachées ?

L'empreinte western sur la BD est moins prégnante qu'à l'ordinaire, les vignettes oublient quelque peu les standards visuels du genre, elles se privent volontiers de révolvers et les chevaux ne sont plus si omniprésents. Les décors se montrent plus africains (thème oblige), l'urbanisme emprunte les formes d'un autre continent, les Grandes Plaines US prennent des allures de savane ...

"Afromerica" est peut-être à mon sens le meilleur des Jérémiah jusqu'ici lus. Il agglomère autour d'un thème fort (qui au regard de certains événements d'actualité perd son aspect d'anticipation) des qualités graphiques et scénaristiques qui me semblent indéniables.

Mention spéciale à Mungalia, l'homme aux guépards, qui donne à certaines vignettes un graphisme d'anthologie.
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Quel très bon tome ! Après la semi-déception du tome précédent, « Afromerica » relève le niveau. Si, à travers ce 7ème volet, Hermann aborde le thème du racisme il ne s'agit que d'un arrière-fond, un prétexte. Hermann propose avant tout un divertissement. Et quel divertissement ! L'intrigue est parfaitement menée, le scénario très bien construit. J'ai trouvé que le dessin gagnait encore en maturité dans ce tome et l'auteur-illustrateur semble beaucoup s'amuser avec la représentation d'une simili Afrique. Les plaines du far-west prennent une allure de savane, la ville fondée par les noirs reprend une architecture africaine, on a même droit à la présence de redoutables guépards.

En bref, un très bon tome, divertissant et visuellement abouti.

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Pas vraiment convaincue par ce tome que j'ai trouvé en dessous de la moyenne.
Hermann reprend le thème classique de la lutte entre Noirs et Blanc pour démontrer une égalité entre les hommes : il y a des bons, des mauvais et des nuances chez tous.
L'idée n'est pas mauvaise, quoique très classique, mais le traitement de l'histoire est moyenne.
Après un début coup de poing, l'histoire se compose surtout d'une suite de scènes qui manquent de raccords.
Hermann lance des idées (comme une grippe meurtrière qui fait des ravages...super raccord actualité pour le coup) mais ne les exploite plus après quelques cases, les pistes narratives sont bâclées pour la plupart et on a du mal à s'immerger dans cette histoire qui laisse surtout une impression d'un travail raccourci ou manquant d'espace.
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Avec Afromérica, Hermann confronte Kurdy et Jeremiah avec le racisme et l'apartheid. Clairement, même si on est dans le futur avec cette ville construite par des noirs américains (et baptisée Afromérica), on est dans l'évaluation de la situation actuelle aux USA (au moment de l'écriture de la BD).

La réalité n'est ni blanche ni noire. Les pourris se trouvent partout. Voilà en substance ce que nous dit l'auteur. Il confronte aussi le lecteur avec le racisme de Kurdy. Une attitude qui va clairement plus loin que la simple défiance par rapport à l'inconnu. Sentiment que n'éprouve pas Jeremiah qui se trouve au centre du récit.

Hermann multiplie les effets de "caméra", en dessinant des scènes via des angles de vue audacieux, et qui mystifient le lecteur. Il rend la souplesse animale de la démarche des guépard de manière tout à fait exemplaire. C'est un bonheur.

Hélas, au final, on reste sur sa faim. Récit simple, voire simpliste, assez convenu. Par ailleurs, j'ai (encore) eu du mal avec le déroulement des événements, avec le schéma temporel. La construction d'Afromérica a dû demander du temps... et j'ai été perturbé par la question récurrente depuis 2 tomes, "combien d'années se sont-elles écoulées depuis les grands chamboulements?", car parfois on a l'impression que ces événements sont récents, et parfois il semble que pas mal d'années se sont écoulées (or, Kurdy, encore jeune, a une connaissance de la civilisation "d'avant"...).
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Un bon tome qui s'inspire d'un contexte fort et sensible de l'actualité actuelle, le racisme. Hermann nous présente une histoire bien structurée, avec une excellente maîtrise du scénario. Des planches et des détails bien travaillés. En exposant ce thème, Hermann ne nous fournit pas de réponses précises à la fin de cet épisode.

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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ce type est complètement syphonné ! ... il est même parfois dangereux... mais au moins avec lui, je ne m'ennuie jamais ! (p.48)
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