Princess Jellyfish, tome 1

De quoi ça parle ?
Tsukimi est une jeune otaku vivant en colocation avec d'autres filles comme elle (otaku, c'est une jeune femme réservée, ne se souciant pas de son apparence et dotée d'une passion aussi originale qu'envahissante). C'est donc à Tokyo qu'elle habite, passant son temps à dessiner des méduses, visiter l'aquarium de la ville ou flâner dans la boutique de poissons tropicaux. Un jour elle fait la connaissance par hasard de Kuranosuke, une jeune fille belle et fan de mode qui va passer la nuit dans leur résidence. Mais le lendemain matin Tsukimi découvre que c'est en fait un garçon travesti. Horrifiée, elle tente de vite le faire partir avant que ses colocataires ne le découvre, les hommes étant bannis de chez elles.

Mon avis :
C'est un manga comique, ou shôjo, que je vous propose de découvrir, ou pas ! C'est le second manga que je lis, le premier n'étant pas un shôjo, et encore une fois je reconnais que c'est un style particulier qui ne fait pas dans la demi-mesure, très extraverti.
Ici, c'est l'histoire d'une rencontre incongrue entre un bel homme fan de mode qui se travestit et une jeune femme réservée, fan de méduses et pour qui le seul fait de parler à un garçon paraît insurmontable. Deux opposés extrêmes donc, avec lesquels l'auteure va s'amuser et créer des situations cocasses et drôles.
Le style est donc simple voire enfantin, il y a des bulles dans tous les sens et on plonge vraiment dans le style manga surexcité.
Les personnages sont très caricaturaux mais je pense que c'est propre à ce style dans lequel je suis encore novice. Ils sont tous plus barrés les uns que les autres comme Mlle Banba à la coupe afro et fan de trains.
Pour ce qui est du dénouement de ce premier tome, pas de grandes surprises et c'est même très prévisible mais il incite à vouloir découvrir la suite.
Les illustrations sont sympas mais les personnages ne sont pas spécialement beaux à mon sens ils ressemblent plus à des cartoons.
Cela reste donc une lecture légère peut-être trop pour moi d'ailleurs. Je me demande même si finalement il n'est pas destiné à un public jeune. L'humour est bien là, j'ai décroché quelques sourires par ci par là, notamment grâce aux otakus et le contraste entre ces dernières et la jeunesse moderne, mais ce n'est pas un humour qui me botte plus que ça.
Fans de mangas peut-être que vous l'adorerez mais personnellement je me suis ennuyée et le côté caricatural m'a même agacée. Encore une fois c'est probablement le style qui ne me correspond pas mais je n'ai pas apprécié cette lecture. Cependant je n'abandonne pas et tenterai encore l'expérience manga mais dans un style différent du shôjo...
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