Le tigre des neiges, tome 2

Dans ce tome 2 Akiko Higashinura continue de marcher dans les pas de Riyoko Ikeda la mangaka qui a fait entrer le women's lib dans le monde des shojo avec "Lady Oscar" / "La Rose de Versailles"…
Elle met en parallèle Takeda Shingen qui parvient au pouvoir en manipulant son frère et en écartant son père vivant et Uesugi Kenshin qui commence sa route vers le sommet en obéissant à son frère et en succédant à son père mourant. Mais elle met aussi en parallèle Kagetora qui enrage d'être un femme et Harukage qui regrette d'être un homme : le frère qui ne peut réaliser son rêve va tout faire pour que sa soeur réalise le sien et c'est ainsi qu'il décide de rompre avec toutes les traditions virilistes en organisant pour elle une cérémonie du genpuku alors que son principal conseiller Honjô Saneyori découvre avec stupéfaction la turbulente princesse du Mont Kasuga qui ne désire rien d'autre que de devenir chef de guerre et de mener les soldats de la Province d'Echigo à la victoire… le destin est en marche donc To Be Continued !
Un manga aussi plaisant qu'intéressant, même si j'ai parfois un peu de mal avec le style graphique de l'auteur et que je tique sur tel ou tel gimmick typiquement shojo… A noter que l'autodérision parvient à être au rendez-vous avec les pauses thé d'Akiko qui se moque d'elle-même durant ses aparté explicatifs concernant l'Histoire du Sengoku Jidai ^^
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Après la découverte sympathique qu'avait été le premier tome de cette série, j'étais curieuse de suivre le parcours de notre héroïne qui ne souhaite rien de plus que d'être un homme et de se battre. Un sujet qui reflète bien les discussions sur les étiquettes de genre et les oppositions entre réalité biologique et construction sociale mais exposé via une histoire vraie qui a eu lieu dans le Japon médiéval . En cela j'ai trouvé intéressantes les scènes qui mettent en opposition Tora et son frère qui ne rentrent finalement pas dans les normes de genre fixées par la société.

Le travail historique est toujours minutieux et appréciable mais la structure de la narration n'est pas toujours facile à suivre. Un aspect qui, couplé aux traits parfois trop impersonnels des visages de personnages ont créé une impression assez mitigée quant à cette lecture.

Deuxième tome des aventures de Torachiyo, fille de Tamekage, du clan Nagao.
Harukage, grand frère de Tora, a pris la relève de son père décédé mais étant de frêle constitution et peu enclin à la guerre, il délaisse les fonctions et le clan se retrouve en danger de subir les assauts des guerriers ennemis.
Tora est de plus en plus convaincue que son rôle est de devenir seigneur de guerre et de protéger le clan. Mais son corps lui joue des tours et d'atroce maux de ventre confirme qu'elle est en train de devenir femme. Elle rejette l'idée absurde du mariage et des enfants et fait les rites de passage à l'âge adulte des garçons, le genpuku. Elle devient ainsi Kagetora, réincarnation de Bishamonten.
Kagetora gagne sa première guerre et toute mon admiration. Manga très efficace qui fait passer un bon moment de détente. J'ai bien mordu à l'hameçon et je continue. À bientôt pour le tome trois.

Torachivo a 11 ans à présent et continue son apprentissage chez les moines. Passionnée par la guerre, elle est désormais capable de mettre en place des stratégies particulièrement astucieuses.
Mais son corps change et elle a du mal à accepter de devenir une jeune femme. La survenue de ses règles la met en colère, tout en la perturbant profondément.
Le destin va l'aider à grandir...
Son père Kamekage décède subitement. C'est son frère ainé Harukage qui prend sa place, mais ce dernier délaisse ses fonctions, car il aime davantage la poésie et la nature que la guerre. Elle va alors décider de quitter les moines pour vivre au château de Tochio. Là, elle va annoncer à tous qu'elle n'est pas un garçon comme tout le peuple le croit, mais bien une fille et, qu'elle ne désire qu'une seule chose, c'est de devenir digne de son rôle de "jeune seigneur". Elle va faire son genpuku_ une cérémonie d'initiation jusque-là réservée aux seuls garçons, et prend alors le nom de Kagetora.
Là voilà à présent prête à mener ses premiers combats en tant que chef de guerre, et à prouver au peuple qu'elle mérite largement sa place.

Tora (Torachivo / Kagetora) est un personnage toujours aussi touchant et qui sonne juste tant par ses attitudes que par ses propos. Elle a tout du chef de guerre, prouve qu'une émancipation de la femme est possible et d'un autre côté elle est très perturbée par les changements de son corps comme toutes les adolescentes et surtout, n'aime pas en parler.
J'ai aimé que ce manga casse les codes de genre car aucun des deux, entre Tora et son frère n'entrent dans les "normes" de la société japonaise de l'époque. de plus, Tora affirme haut et fort d'une part sa féminité et d'autre part, son désir de faire la guerre.
L'auteur encore une fois connait bien son sujet car ce n'est pas facile de se retrouver dans l'histoire du Japon à l'époque médiévale, dans les noms des différents personnages qui parfois se ressemblent aussi dans les dessins mais l'humour dont elle fait preuve en parallèle, dans ses "pauses thé" comme dans le précédent opus facilite la lecture.
Dans ce tome, riche en événements, le lecteur ne s'ennuie pas.
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Après mon coup de coeur pour le premier tome, je ne pouvais que continuer la série. A l'heure actuelle, 7 tomes sont disponibles mais je n'en ai que 4 en ma possession. Je pense les lire assez rapidement et me procurer les tomes manquants dès que possible !

L'intrigue reprend l'année des 11 ans de Torachiyo, la jeune fille est toujours en apprentissage chez les moines et montre des prédispositions pour le dessin de cartes et la stratégie guerrière. Mais un jour son grand-frère lui annonce que leur père est décédé et le nouveau seigneur de la province d'Echigo. Harunobu, de son côté, met au point tout un stratagème pour destituer son père, qui semble de plus en plus menace la province qu'il dirige, dans le but de prendre sa place et devenir le nouveau seigneur. Les deux jeunes continuent d'avancer dans leurs vies respectives sans jamais se croiser.

Pendant ce temps, Tora est envoyée comme jeune seigneur au château de Tochio, dirigé par Hongô, un allié après avoir fait son genpuku (une cérémonie réservée aux jeunes hommes, annonçant leur entrée dans le monde des adultes dans le but de devenir seigneurs, si j'ai bien compris). Torachiyo devient alors Kagetora et devient une guerrière à part entière, prête à mener ses premières batailles, qui seront couronnées de succès.

Tora découvre aussi pour la première fois de sa vie les changements qui s'opèrent sur son corps, notamment ses premiers saignements, qui la mettent dans un état de détresse absolue, car elle « ne veut pas devenir une femme ». Entrant dans une période de puberté, la jeune femme se rend compte que son corps change, ce qui lui déplait fortement et l'effraie tout à la fois. Shûken, déjà présent dans le précédent tome, se montre toujours être un allié sans faille pour la jeune fille, quelles que soient les circonstances, c'est qui lui l'aidera toujours dans ces moments de détresse.

Je ne dirais rien de plus au sujet de ce tome. Il s'y passe beaucoup de choses et il est toujours plaisant de garder quelques petites surprises. J'ai eu l'occasion d'en dire tout ce que je souhaitais et suis sure que la suite réserve encore tout un lot de belles surprises. J'ai hâte de me plonger dans les prochains tomes !
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