- Dans mon travail, il y a une chose à laquelle je pense toujours. A partir du moment où il y a eu meurtre, je crois que nous devons non seulement arrêter l'assassin, mais aussi comprendre les tenants et les aboutissants du crime. Ne pas le faite peut nous mener à une erreur que nous ne manquerions pas de répéter. Il y a toujours beaucoup à apprendre de la vérité.
Maintenant, elle n'était plus. Elle avait été assassinée. Il avait beau se le répéter, cela ne lui semblait pas plus réel que quelque chose qui se serait passé dans une série télévisée.
Pour nous, les personnes affligées par un crime sont aussi des victimes. Et nôtre rôle est aussi de les aider.
« - J’ai envie de le connaître au plus vite, et je me promène beaucoup. C’est ce qui m’a permis de m’apercevoir que le vieux Tokyo subsiste ici. Je devrais plutôt dire les traditions japonaises. Et c’est aussi pour cela que l’on y trouve des commerces comme les vôtres.
- Ce n’est pas faux. Je ne pense pas que j’aurais pu l’ouvrir ailleurs. » (P.265)
A force de me promener dans le quartier de Ningyöchö, j'ai découvert des magasins où l'on avait envie d'acheter. Mais c'est vrai que recevoir une omelette de la part d'un policier, ça peut surprendre, je ferai attention la prochaine fois, dit Kaga en souriant de toutes ses dents.(P. 206)
Chaque jour à 16h, vêtu d’une blouse blanche, Shuhei devait répandre, sur le trottoir devant le restaurant, de l’eau qu’il puisait dans un seau en bois à l’aide d’une grande louche. La première fois que Yoriko, la patronne, lui avait ordonné de le faire, il avait proposé d’utiliser un tuyau d’arrosage, étant donné qu’il y avait un robinet tout près. Elle s’était renfrognée.
- Tu es bête ! On n’arrose pas le trottoir comme on laverait une voiture. L’idée c’est de faire qu’il y ait moins de poussière. (…). Les clients viennent dans le quartier pour trouver l’ambiance du vieux Tokyo et ils sont content de voir notre apprenti arroser le trottoir comme autrefois. Si tu le faisais en jean, un tuyau à la main, ça ne ressemblerait à rien.
P 326 : Les parents doivent guider leurs enfants dans la bonne direction, même si leurs enfants les détestent pour ça. Ils sont les seuls à pouvoir le faire.
Il y a toujours beaucoup à apprendre de la vérité.
"Il n'y a rien d'anormal à ce que deux jeunes qui s'aiment veulent vivre ensemble", avait-il répondu à Gen'ichi qui, dans sa rage, avait fait mine de le frapper. Bien mal lui en avait pris, car Seizo, troisième dan en judo, l'avait fait tomber en lui faisant un o-soto- kari.
Ce pâté est à base de moutarde épinard et de fumet de bonite séchée, saupoudrée de poutargue, (...).