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Physicien Yukawa tome 1 sur 3
EAN : 9782330013141
320 pages
Actes Sud (03/11/2012)
3.98/5   519 notes
Résumé :
Ishigami, un professeur de mathématiques, est amoureux de sa voisine, Yasuko Hanaoka, une divorcée qui élève seule sa fille. Mais son ex-mari a retrouvé sa trace et la harcèle. Elle le tue en cherchant à protéger sa fille qu'il a attaquée. Ishigami, qui a tout entendu, y voit l'occasion de se rapprocher d'elle et lui propose son aide. Il entreprend alors de maquiller le crime en le considérant comme un problème de mathématiques à résoudre... Un roman noir sur la fol... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (121) Voir plus Ajouter une critique
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Encore un excellent polar de cet auteur envoûtant que j'apprécie énormément. Si vous aimez le roman à énigme dans lequel la réflexion, la logique et l'esprit de déduction priment sur les effusions de sang et les actions spectaculaires, où le jeu intellectuel entre deux brillants protagonistes prévaut, où l'arme principale des enquêteurs est un calepin et non une arme de poing, alors ce roman est pour vous. le tout au pays du Soleil-Levant dans une atmosphère feutrée où règnent courtoisie et respect, fondements de la culture nippone. Vous l'aurez compris le déroulement de l'enquête relève plus ici d'un « Columbo » que d'une série policière aux interrogatoires musclés.
Ishigami, un discret professeur de mathématiques, est secrètement épris de sa voisine Yasuko une femme vivant seule avec sa fille. Son ex-époux qui a retrouvé sa trace la harcèle. Un soir il se rend chez elle et tente de l'intimider mais tout dégénère et elle le tue pour protéger sa fille. Ishigami qui a tout entendu lui propose de l'aider en élaborant un plan afin de camoufler le meurtre. le corps non identifiable sera retrouvé à des kilomètres sur une fausse scène de crime. L'objectif du récit n'est donc pas de nous mener à l'assassin puisqu'on le connaît d'emblée mais de connaître la méthode qu'il a utilisée pour se débarrasser du cadavre (ce que le lecteur ignore) et comment les enquêteurs vont parvenir à reconstituer le fil des événements et découvrir la vérité. L'inspecteur principal qui peine à solutionner l'énigme en dépit des maintes vérifications et auditions s'entoure d'un ami physicien Yukawa, lui même proche de l'étrange voisin. le rythme est lent, le style dépouillé mais efficace et on ne s'ennuie pas! Entre fausses pistes et coups de théâtre le suspense nous tient de bout en bout. Se mêle aussi au récit de l'enquête une histoire d'amour à sens unique tragique et poignante. le physicien finit par mener une enquête parallèle et s'approchant abasourdi de l'étonnante vérité, se tait par loyauté pour son ami. Les deux esprits scientifiques s'affrontent dans un jeu cérébral implacable sans ternir leur amitié jusqu'au surprenant retournement final.
On en redemande.
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Un gros, un énorme coup de coeur pour ce qui me concerne !
Ce roman coche toutes les cases pour une note maximale, il rafle tous les oscars (ou les césars si vous préférez), pour les critères suivants :
- Un scénario original et d'une beauté rare
- Une intrigue d'une belle complexité
- Une belle (et triste) histoire d'amour
- Des dialogues superbes et intelligents
- Une fin sublime et émouvante

Il s'agit de ma deuxième rencontre avec Keigo Higashino, la première était déjà marquante avec un scénario étonnant et déjà pas banal, ici il récidive avec une intrigue inattendue.

"Ishigami, un professeur de mathématiques, est amoureux de sa voisine, Yasuko Hanaoka, une femme divorcée qui élève seule sa fille. Mais son ex-mari a retrouvé sa trace et la harcèle. Elle le tue en cherchant à protéger sa fille qu'il a attaquée. Ishigami, qui a tout entendu, y voit l'occasion de se rapprocher d'elle et lui propose son aide."

La mise en place du scénario est rapide et le lecteur entre vite dans le vif du sujet, l'enquête commence et notre prof de maths, aidé de sa logique au dessus de la moyenne, va s'employer à contrarier l'enquête de police. C'était malheureusement compter sans Yukawa, un physicien à l'intelligence brillante et ancien camarade d'études d'Ishigami et qui collabore à l'occasion avec la police, les deux anciens amis vont se retrouver, et les deux esprits se confronter.
J'ai été captivé tout du long, les personnages sont parfaits de naturel et de vérité, mais surtout, il n'est jamais et à aucun moment besoin d'outrances ou de retournements de situations invraisemblables ou in extremis, la sobriété du contexte japonais fait ici merveille.
La qualité des dialogues est un autre point fort, ils sont empreints de sensibilité ou de logique et servent une intrigue complexe qui n'est pas seulement policière mais aussi psychologique.
Ce roman policier est aussi et à sa façon une histoire d'amour marquante, j'avoue avoir eu du mal à refouler quelques larmes à la toute fin !
Pour conclure, j'ai bien sûr adoré cette lecture et je me réjouis de pouvoir lire encore deux enquêtes en compagnie du physicien Yukawa, une belle expérience.
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Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour…

Les livres sont des voyages immobiles parfois étonnants. Je viens de vivre une véritable douche écossaise car du Mexique au Japon, il n'y a qu'un pas en littérature.
Alors que mon précédent livre était en effet mexicain (« Sauver le feu » de Guillermo Arriaga) marqué du sceau pimenté de la passion amoureuse et de la violence extrême, ce polar japonais de Keigo Higashino a ce côté feutré, subtil et délicat caractéristique de la société nippone. Aucune effusion de sang, aucune course poursuite ni coup de feu, aucune bestialité, aucune scène de sexe, et pourtant meurtre il y a et passion amoureuse ultime il y a.

Ce ne sont ici pas les pulsions qui règnent en maitre et dictent les comportements, mais la logique et la psychologie, une logique diabolique, une psychologie fine, qui orchestrent cette histoire dans laquelle nous connaissons dès les premières pages le coupable. Ainsi, un peu comme Columbo, nous allons petit à petit, énigme après énigme, comprendre le modus operandi du coupable pour tenter de brouiller les pistes. C'est un roman policier tout en finesse et en délicatesse. Avec une fin extrêmement poignante, dramatique et grandiose qui m'a touchée en plein coeur.


Pour protéger sa fille Misato, Yasuko étrangle son ex-mari qui ne cessait de les harceler, venant chez elles à l'improviste et quémandant toujours de l'argent. Ce crime imprévu, perpétré dans leur appartement, les terrifie et, lorsque leur voisin de palier, Ishigami qui a tout entendu et qui a deviné ce qui s'est passé, propose de les aider à faire disparaitre le corps, elles acceptent avec un certain soulagement. Elles suivent à la lettre ce que leur indique de faire et de dire ce brillant professeur de mathématiques en qui elles ont toute confiance.
Pour Ishigami c'est une façon inespérée d'approcher la belle Yasuko dont il est profondément amoureux, secrètement amoureux cependant tant il ne se sent pas à la hauteur avec son physique sans charme, corps trapu et grosse tête cachant de tout petits yeux. C'est un vieux garçon qui ne cesse de faire des mathématiques s'attelant inlassablement à résoudre un problème mathématique auquel il voue sa vie. Seules ses venues quasi quotidiennes chez le traiteur où travaille Yasuko pour aller acheter son bento pimentent quelque peu sa vie, brefs éclats de lumière dans sa vie morne qu'il cache sous une apparence d'impassibilité.

Quand le cadavre est découvert à quelques kilomètres de l'immeuble, les policiers trouvent rapidement l'identité de la victime malgré son visage broyé, ses bouts de doigts brûlés, ses vêtements rapidement calcinés, comme si on avait voulu masquer son identité. Il s'agit bien de l'ex-mari de Yasuko. La femme devient le suspect principal, sauf qu'Ishigami a tout prévu, la mère et la fille disposent d'alibis en béton armé. Les policiers n'y voient que du feu.
Mais cette machinerie bien huilée va se gripper grâce à la perspicacité du physicien Yakawa, ami de l'inspecteur Kusagani chargé de l'enquête, et surtout ancien camarade d'Ishigami, partageant tous deux, il y a des années de cela, les mêmes bancs à l'Université. le physicien connait le génie du mathématicien et comprend sa manière de fonctionner, admiratif de cette intelligence pure dont le cerveau fonctionne tel un engrenage implacable.

Yukawa comprend notamment que le mathématicien a mené les policiers par le bout du nez, les amenant à se focaliser sur les alibis qui deviennent très vite des impasses, des culs-de-sac dont ils repartent aveuglés, prisonniers.

« Qu'est-ce qui est le plus simple, trouver la solution d'un problème, ou vérifier la solution trouvée par quelqu'un d'autre ? ».

« Si une personne médiocre cherche à réaliser une opération de camouflage complexe, elle creusera sa propre tombe en recherchant la complexité. Une personne géniale ne tombera pas dans ce travers. Elle arrivera à résoudre le problème extrêmement complexe en sélectionnant une méthode très simple qu'une personne normale n'utiliserait certainement pas ».

La beauté feutrée, la justesse, la grande maîtrise enveloppent ce livre tant dans le scénario, que dans les dialogues percutants et sans emphase, mais surtout dans les silences et les non-dits, dans la retenue qui colore l'amour et l'amitié. Tout est délicat, serein, même quand l'ignoble est décrit, même quand l'amour se fait sacrifice. Jusqu'au cri final, animal, qui nous fauche…
Notons que la plus grande beauté dans ce livre provient des mathématiques-même qui sont ici au service du romantisme le plus pur qui soit.


Dans ce polar japonais d'une très grande et belle finesse, Keigo Higashino nous mène par le bout du nez. le lecteur est comme dans un jeu d'échec dans lequel l'auteur aurait plusieurs coups d'avance sur nous. Et surtout, il procède lui-même comme le mathématicien Ishigami : en nous faisant croire que nous tenons entre les mains uniquement un polar à énigme, nous découvrons en réalité qu'il s'agit ni plus ni moins d'une histoire d'amour fou, d'une histoire d'amour sacrificielle inconcevable. du grand art !
J'ai bien entendu d'autant plus hâte de découvrir les deux autres tomes de cette trilogie consacrée aux enquêtes du commissaire Kusagani associé au physicien Yakawa. Un grand merci à Eric (@Casusbelli) qui se fait éclaireur dans cette lecture chronologique des livres de cet auteur japonais qui avait reçu le prix du Polar international de Cognac pour La maison dans laquelle je suis mort autrefois et le prix Naoki pour celui-ci !
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Un voisin serviable et dévoué est un cadeau du ciel !
C'est souvent intuitivement que nous faisons confiance à un voisin que le hasard de la vie met sur notre chemin. Il est toutefois extrêmement rare que cette personne, croisée de temps à autre, soit prête à se sacrifier pour vous à moins peut-être qu'elle ne vous aime en secret...

Ishigami, génial professeur de mathématiques, vit seul et son attirance pour sa jolie voisine Yasuko n'a d'égal que sa timidité à l'aborder. le jour où celle-ci étrangle son ex-mari pour protéger sa fille Misato, l'arrivée inopinée d'Ishigami sur le lieu du drame est une aubaine. La façon dont il prend les choses en main dépasse immédiatement les rapports de bon voisinage.

Le cadavre nu d'un homme est découvert le lendemain à plusieurs kilomètres de là, le visage écrabouillé et le bout des doigts brûlé. Tout laisse à penser qu'il s'agit de l'ex-mari violent de Yasuko, c'est du moins ce que croit la police. Bien que les soupçons se portent rapidement sur Yasuko, l'inspecteur Kusanagi se perd en conjectures quant à l'alibi en béton de la jeune femme et de sa fille.
Visiblement le professeur Ishigami a pensé à tout et l'enquête piétine. Un fait qu'il ne pouvait connaître va néanmoins contrecarrer ses plans : l'inspecteur Kusanagi entretient des liens d'amitié avec le professeur Yukawa, un brillant physicien, lequel a connu naguère Ishigami lorsqu'ils étaient tous deux étudiants.
C'est en quelque sorte une partie d'échecs que se livrent alors les deux professeurs : Yukawa arrivera-t-il à résoudre l'énigme à priori insoluble élaborée par Ishigami ?

Ce polar d'une grande subtilité vous fera passer un excellent moment !
Les suspects sont plutôt sympathiques, les policiers complètement hors sujet et la personnalité des deux professeurs absolument fascinante.

"Le dévouement du suspect X" primé au Japon en 2005 est en définitive une très belle histoire d'amour, un roman de Keigo Higashino qui ne s'adresse pas exclusivement aux amateurs de polars mais à un cercle de lecteurs bien plus large.
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Si vous aimez les scénarios façon inspecteur Columbo - un crime commis dès le début en connaissant l'assassin - vous savez qu'il faut entretenir l'intérêt avec une forte confrontation entre deux personnes très intelligentes, l'une cherchant la vérité, l'autre la cachant à tout prix.
Higashino a bien maîtrisé ce jeu. A la sauce niponne, ce qui ne gâte rien, bien au contraire, c'est un apport culturel!
Il y a ajouté la passion dévorante d'un homme, Hishigami qui passent ses nuits sur des inconnues mathématiques. Quelques lignes sur les grandes énigmes mathématiques rappelleront peut-être de bons souvenirs à certains.
Non seulement il a les maths mais il voue à sa belle voisine, Yasuko, un amour dont elle ne se doute pas. C'est pourquoi, il aide celle-ci, un soir, à se débarrasser de son ex-mari qui l'a agressée chez elle.

Et là commence l'histoire que j'ai trouvé fort plaisante à lire.


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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Le mur était plein de taches.
Il choisit quelques points parmi elles et les lia tous mentalement par des droites. La forme qui émergea était un assemblage de triangles, de rectangles et de losanges.
Puis il les peignit mentalement en quatre couleurs. Il voulait éviter que deux figures adjacentes aient les mêmes couleurs.
Cela aussi, il le fit dans sa tête.
Il y parvint en moins d’une minute.
Il effaça les formes de son cerveau et décida de recommencer en sélectionnant d’autres points. L’exercice n’était pas compliqué mais il ne s’en lassait pas.
Lorsqu’il en aurait assez, il imaginerait des problèmes de géométrie analytique. Calculer les coordonnées de toutes les taches lui prendrait certainement un temps considérable.

Avoir perdu sa liberté physique ne changeait rien, pensait-il.
Il lui suffisait d’un papier et d’un crayon pour faire des problèmes mathématiques.
Et même si on devait lui entraver les jambes et les bras, l’empêcher de voir ou d’entendre, il pourrait continuer dans sa tête.
Personne ne pouvait atteindre son cerveau. Il avait un paradis infini à sa disposition.
Le filon des mathématiques était en lui et il n’aurait pas trop de sa vie pour l’exploiter
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Le divorce n’avait pas tout résolu. Togashi avait continué à l’importuner. Il venait la trouver pour lui promettre qu’il allait changer, retrouver du travail, et l’implorer de lui accorder une seconde chance. Lorsque Yasuko avait refusé de le voir, il avait importuné Misato. Il était venu rôder à la sortie de son école.
Yasuko était émue quand il se prosternait devant elle, même si elle n’était pas dupe. Peut-être conservait-elle quelque part en elle un sentiment pour cet homme qui avait été son époux. Elle avait fini par lui donner de l’argent. Cela avait été une erreur. Les visites de Togashi s’étaient faites plus fréquentes. Malgré son attitude servile, il devenait de plus en plus impudent.
Yasuko avait changé de bar, déménagé. Elle s’en voulait d’avoir imposé un changement d’école à sa fille. Togashi avait cessé de la harceler lorsqu’elle avait commencé à travailler dans le night-club de Kinshicho. Elle n’avait pas non plus entendu parler de lui dans l’année qui s’était écoulée depuis qu’elle avait déménagé pour se rapprocher de chez Bententei. Elle avait cru s’être débarrassée de lui.
Elle ne voulait pas importuner les Yonezawa. Il fallait éviter que Misato ne remarque quelque chose. Elle devait à n’importe quel prix se débarrasser définitivement de cet homme. Sa résolution se fit plus forte au fil des heures.
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— Je crois vraiment que je ne suis pas fait pour les échecs, souffla Kusanagi.
— Tu recommences !
— D’abord, pourquoi n’a-t-on pas le droit d’utiliser les pions pris à l’adversaire ? Ce sont des prises de guerre, non ? On devrait pouvoir s’en servir.
— A quoi bon remettre en question les fondements du jeu ? Les pions ne sont pas des trophées mais des soldats. Les prendre signifie les tuer. Personne ne peut se servir d’un soldat mort.
— On peut quand on joue aux échecs japonais.
— Parce que ceux qui ont conçu les échecs japonais respectaient la flexibilité. Dans ce jeu-là, prendre des pions ne revient pas à tuer des soldats ennemis mais à les faire prisonniers. Voilà pourquoi on peut les réutiliser.
— Ça serait bien si c’était pareil aux échecs.
— La trahison est contraire à la morale des pions. Au lieu de discutailler, considère ta situation logiquement.
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Ils s'arrêtèrent sous le tablier du pont. Un homme aux cheveux blancs faisait cuire quelque chose dans une casserole placée sur un réchaud. Une bouteille d'alcool était posée à côté de lui. D'autres SDF traînaient dans les parages.
- Bon, je vais te laisser. Toutes mes excuses pour t'avoir parlé de choses déplaisantes, lança Yukawa lorsqu'il arriva en haut de l'escalier du pont.
- Dis à l'inspecteur Kusanagi que je suis désolé de ne pas pouvoir l'aider. Et que je regrette de ne pas pouvoir lui fournir ma collaboration.
- Tu n'as pas besoin de t'excuser. Tu permets que je revienne te voir un de ces jours ?
- Bien sûr mais...
- On parlera de mathématiques en buvant un verre...
- Ça ne serait pas plutôt de ce meurtre et de mathématiques ?
Yukawa haussa les épaules et fronça le nez.
- Ce n'est pas exclu. A propos, j'ai une idée pour un nouveau problème de mathématiques. Tu pourrais y penser si tu as le temps ?
- De quoi s'agit-il ?
- Qu'est-ce qui est le plus difficile : élaborer un problème que personne ne peut résoudre, ou résoudre ce problème ? En supposant que la réponse existe nécessairement. Tu ne trouves pas l'idée intéressante ?
- Très, répondit Ishigami en regardant Yukawa. Je vais y réfléchir.
Yukawa hocha la tête et lui tourna le dos. Il continua à marcher vers la rue.
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À ses yeux, les mathématiques étaient semblables à une chasse au trésor.
Il fallait commencer par définir un angle d'attaque puis réfléchir à un chemin pour déterrer le trésor, autrement dit qui mène à la réponse.
Accumuler les calculs conformément à ce plan devait permettre de découvrir de nouveaux indices.
Si on ne trouvait rien, il fallait changer de route.
À condition de faire cela avec obstination, patience et résolution, on pouvait parvenir au trésor, une solution exacte que personne n'avait trouvée.
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Vidéo de Keigo Higashino
Malgré l'annulation des 17èmes Rencontre de l'Imaginaire pour les raisons sanitaires que nous connaissons, la ville de Sèvres a soujaité maintenir le Prix Actusf de l'Uchronie. Grâce au concours toujours fidèle de Jean-Luc Rivera, notre agent littéraire, la participation ed la Maison d'édition Actusf et le suivi logistique et virtuel de la Médiathèque de Sèvres, les prix décernés au nombre de deux sont les suivants : 1er Prix Littéraire : - Les Miracles du Bazar de Namiya de Keigo Higashino chez Actes Sud, 384 pages ... 2ème Prix / Prix Spécial : - Jeu unchronique en ligne "Un monde meilleur" https://abw.lue/index.php ... Un grand merci à tous, Grégoire de LA RONCIERE, Maire de la ville de Sèvres.
+ Lire la suite
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