Les auteurs ont pris le pari de raconter une histoire différente des canons habituels. Au lieu de raconter une banale histoire de vengeance et de tueur en série, ils se sont demandé ce qui se passerait après... après que Warren ait eut sa dernière victime au bout du couteau. Se rendant compte qu'avec la mort de Jonathan Rowland, sa vie perdait tout sens, Warren l'épargne finalement, mais se retrouve perdu comme un enfant.
Les auteurs, après avoir raconté dans le premier tome, les raisons de la présence de Jonathan Rowland dans la liste des victimes de Warren Wednesday, entreprennent cette fois de nous dire qui est Warren Wednesday, comment il est devenu cette machine à tuer. Et nous font découvrir que, Warren Wednesday est bien mort en 1968, exécuté pour meurtre. Quant à celui qui exécute méthodiquement ceux qui l'ont condamné, qui est-il ? Il est à la fois Warren et personne...
Le récit lorgne plutôt vers le thriller psychologique, s'intéressant à un personnage assez surprenant qui en devient étrangement attachant, malgré ce qu'il a fait. de la très bon,ne bande dessinée.
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Qu'il sera riche, ce mois de juin, de plongées historiques et documentaires.
À l'approche des jeux, vous découvrirez une biographie sublime et sublimée de Jesse Owens par Gradimir Smudja. Louison et Thomas Snégaroff se sont alliés pour adapter le roman sur Putzi, le pianiste d'Hitler. Laurent Bonneau et Alain Bujak vous feront entendre le Bruit de l'eau en enquêtant dans la vallée de la Roya. Jeff Lemire proposera la fin des Éphémères. Quant à Luc Brunschwig et Laurent Hirn, ils vont clore leur immense saga, après 35 ans : le Pouvoir des innocents se termine !