L'Assassin royal, tome 12 : L'Homme noir

Des Dragons.

Si, ai-je quelque part (Wikipedia, un quat'decouv', ailleurs ?) Robin Hobb voulait lors de la création de cette série, reprendre sous sa plume les « classiques » du genre fantastique, elle n'en a pas moins ajouté de nouveaux ingrédients.
Ainsi des dragons. Tout d'abord légendaires, puis de pierre, d'âme et d'art lié pour finir aux « simples » reptiles, l'éventail est large. Et si les derniers cités ont leur morgue classique, les dragons d'Art ont ma toute préférence.
Est-ce parce qu'ils renvoient aux Anciens, qu'ils sont peut être même Anciens ? Est-ce parce que ma première rencontre les a vus de pierre, endormis sous feuilles, mousses et végétation envahissante de printemps ? Ou bien est-ce grâce au bestiaire draconis ainsi qu'au processus qui a donné leur création ?

Tout comme j'aimerais toucher un pilier d'Art et me transporter dans une cité oubliée, j'aimerais visiter un jardin de pierre qu'Edward aux mains d'Argent n'aurait pas renié.

Mouais... Un peu déçue quand même. Ca se lit vite et bien, pas de problème de ce coté là, mais je crois qu'il est grandement temps que ça s'arrête, l'auteur semble nettement moins inspirée que pour certains autres volumes. Dans l'ensemble, sur toute la série de Tawny Man, je trouve qu'il manque l'escence des Seigneurs de Castelcerf, et que ça sent sérieusement le réchauffé.

Fitz et Ortie en rêves, Fitz et Lourd, Fitz et Devoir, Fitz et Umbre... J'ai envie de dire, c'est bon, on a compris ! Même sa relation avec le Fou semble avoir perdu de sa saveur dans ce tome. Et Glasfeu lui aussi m'a laissée étrangement de glace (c'est le cas de le dire !). En gros, mis à part le retour de Burrich... pas grand intérêt, il faut bien le dire.

Un tome dans lequel de nombreux éléments m'ont déçus, soit parce que je les trouvait trop prévisibles, soit parce que je trouvais que ça ne ressemblait pas à l'auteure. Bien que l'action soit plus présente dans ce tome, cela s'est fait au détriment de l'émotion de mon côté.
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Je viens avec ce douzième volume de l'assassin royal de me rendre compte que la quête conduisant Fitzchevalerie sur Aslevjal ne me passionne pas autant que ses premières aventures. Malgré tout, je reste très attaché à ce personnage et aux Six-Duchés et dans son ensemble, cette série est largement au dessus du lot pour tout amateur de fantasy. Tout le début du livre nous raconte l'interminable voyage vers les îles glacées et vraiment, j'ai autant souffert que Tom de devoir supporter le froid et surtout Lourd le bien nommé. Heureusement, la fin rattrape de bel manière l'ensemble et en la lisant j'ai presque totalement oublié l'ennuie qui m'avait saisi dans les premières pages. Quel talent Madame Hobb !

Enfin de l action dans ce 12eme volume qui prépare le lecteur au grand final.
Le fou est confronté à son ennemie la femme pâle.
Elle nous dirige dans ce tome à l atmosphère tragique qui décuple les émotions des lecteurs, en haleine, impatients de connaître la destinée des héros.