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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Décidément Robin Hobb prend son temps comme rarement et nous fait bouillir d'impatience tout au long de ce tome qui se concentre sur quelques jours.
Alors que Fitz est à Castelcerf avec le Fou, Abeille est enlevée à Fletrybois et comme personne n'est prévenu, le récit va se centrer une fois encore sur Fitz et le Fou, c'est intéressant bien sûr mais vraiment frustrant dans ce contexte...
Cela dit, une fois de plus et même si l'on semble perdre un temps précieux, on va continuer à (re) découvrir des personnages et notamment le Fou ou Umbre de façon intime.
Fitz pour sa part semble un peu à la peine, il n'est pas au top et semble toujours avoir un temps de retard dans sa lecture des événements...
Il va heureusement se passer des choses importantes et spectaculaires qui justifieront que l'auteur ait pu reléguer une Abeille en détresse pratiquement aux oubliettes, tout un art en somme que maintenir et augmenter encore la pression.
Car il me faut avouer que l'attente et les différents événements sont addictifs et à la hauteur de notre impatience à voir l'intrigue avancer, c'est riche et terriblement efficace, je dis bravo !
Le dernier chapitre nous fait miroiter enfin l'action tant attendue, d'ailleurs le titre du prochain tome semble annoncer la couleur, cette fois c'est bien parti !
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Décidément, je suis prise au piège de cette série qu'est L'assassin royal et sa suite le fou et l'assassin.
Dans ce tome, on retrouve Fitz, le fou, Umbre, Ortie... On se retrouve à Castelcerf. Les intrigues reprennent.
J'ai hâte de découvrir la suite de l'histoire, et en même temps, je souhaite prolonger le plaisir de cette lecture. Magie de l'Art, magie du Vif, d'autres magies font leur apparition. D'autres mystères se profilent.
Robin Hobb a vraiment le talent de nous emporter dans son univers.
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Et voilà, ce que je craignais est arrivé... nous allons encore avoir droit a une multitude de tomes avant de connaître l'épilogue de ce roman.

Dans un sens ce n'est pas pour me déplaire parce que je lis les aventures de Fitz avec un très très grand plaisir. J'aime beaucoup la façon de Robin Hobb de nous tenir en haleine et j'avoue qu'en général quand j'ai les aventures de l'assassin entre les mains je les lis d'une traite.
D'autant que j'ai une affection particulière pour quasi tous les personnages... j'aimerais juste de Fitz rerouve un compagnon de vif aussi bon que son loup.. il me manque quand même au fil des pages.
Mais d'un autre côté L'auteure met à mal ma patience et ma curiosité...

Ce tome est pour moi agréable car on y retrouve le fou et Umbre y est assez présent... je n'en dirais pas plus, le plus simple est de se délecter avec ce roman de fantasy
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En ce début d'année 2016 Pygmalion poursuit sa publication hachée de la dernière série en date de Robin Hobb : « Le fou et l'assassin » (inutile de revenir sur le gâchis que représente un tel découpage de ces romans pourtant peu épais en version originale...). On retrouve donc pour la seizième fois (du moins en France) l'univers et les personnages de « L'assassin royal » à commencer par le plus emblématique d'entre eux : Fitz Chevalerie Loinvoyant, anciennement assassin pour le compte de la famille royale désormais reconverti en simple propriétaire terrien aspirant à se tenir éloigner des intrigues de la cour de Castelcerf. le retour impromptu du Fou, sans doute le personnage le plus insaisissable et le plus attachant de la série, va toutefois remettre en question un certain nombre de choses, à commencer par le rôle de père de notre héros. Si le précédent tome laissait justement avant tout la parole à son étrange petite fille Abeille, le principal narrateur redevient ici Fitz, enfin de retour dans le château de son enfance. S'il n'est pas particulièrement riche en actions, ce seizième volume l'est en tout cas en nostalgie ! Difficile en effet de ne pas s'émouvoir du retour de l'ancien assassin dans la demeure qui l'a vue grandir et dans laquelle se déroulait une bonne partie de l'intrigue des tomes précédents.

Or, si le protagoniste a l'impression de retourner enfin chez lui après une longue absence, il en va un peu de même pour le lecteur qui se trouvera tout bêtement ému de retrouver la salle du trône, la tanière d'Umbre ou encore la chambre d'enfant de celui qui n'était au début de la série qu'un encombrant bâtard. Les retrouvailles (très attendues) avec le Fou valent elles aussi le coup, même si l'auteur se plaît à jouer avec son lecteur et à retarder les révélations de ce dernier concernant les Prophètes blancs (qu'on soupçonne depuis le début d'être impliqué ici). Il est également plaisant d'entendre ici ou là des échos des événements s'étant déroulés peu auparavant dans d'autres parties de cet univers et auxquels l'auteur avait consacré plusieurs séries (« Les aventuriers de la mer » ; « Les cités des anciens »…). le réveil des dragons, la santé du duc de Chalcède, les soucis rencontrés par les marchands de Terrilville… : autant de clins d'oeil que ne manqueront pas de relever et de savourer les connaisseurs de la géographie du monde de Robin Hobb. Comme souvent chez l'auteur on passe malgré tout davantage de temps à assister à des conversations ou à suivre le fil de la pensée du narrateur qu'à courir d'un endroit à un autre ce qui donnera sans doute à certains l'impression que le roman traîne un peu trop en longueur.

Un seizième tome qui fait au final peu avancer l'intrigue générale mais qui se lit malgré tout avec grand plaisir en raison de la nostalgie qu'il ne manque pas d'éveiller chez les lecteurs des précédentes séries de l'auteur. Ne reste plus qu'à attendre la suite...
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Comme d'habitude, Fitzounnet, malgré sa formation d'espion et d'assassin, est la dernière personne à être au courant de ce qui se passe dans le Royaume des Six-Duchés, y compris quand les événements en question le concernent directement. Il ignore donc que sa fille, Abeille, vient d'être enlevée par un groupe de mercenaires chalcédiens, alors qu'il ramenait le Fou blessé à Castelcerf. le titre de ce troisième tome, “En quête de vengeance”, est donc (oserais-je dire “comme d'habitude” ?) fort mal choisi, puisque Fitz y consacrera la majorité de son temps à se ronger les sangs pour son ami à Castelcerf, sans songer un seul instant à aller trucider d'hypothétiques ennemis. Comme vous le devinez aisément, ce n'est pas dans ce tome que l'intrigue va prendre un rythme foudroyant…

Est-ce un mal ? Pour le moment, non, même si cela pourrait le devenir. Si le manque d'interconnections entre les intrigues de Fitz et Abeille peut frustrer le lecteur, celui-ci prendra tout de même plaisir à retrouver l'ambiance si particulière de Castelcerf, un peu comme on enfilerait une confortable paire de vieilles pantoufles. En effet et comme ne l'indique pas du tout son titre, ce troisième tome laisse la part belle à la nostalgie et comporte certaines des scènes les plus émouvantes de la saga - je pense à l'une d'elles en particulier qui a bien failli m'arracher des larmes de pur bonheur. Après tout ce temps et toutes ces épreuves, on est si content de voir Fitz accéder à un peu de reconnaissance quand on oublierait presque les douleurs et les combats encore à venir... J'avoue avoir été aussi beaucoup touchée par le développement du personnage d'Umbre, le vieux et redoutable mentor de Fitz, que l'on découvrira dangereusement vulnérable face à une épreuve aussi cruelle qu'inattendue. Les deux assassins royaux, le vieux et le moins vieux, se réuniront encore une fois dans l'adversité pour protéger ce qui leur est le plus cher. Quitte à mettre notre patience un peu à l'épreuve, Robin Hobb continue donc à faire lentement monter la sauce. Espérons que la suite se révèlera à la hauteur et - si possible - un poil plus active.
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La suite des aventures de FitzChevalerie, du fou et (un peu entre parenthèse dans ce volume) de la petite abeille, toujours aussi immersives... La magie opère toujours dans cette série. Entre le plaisir de retrouver les héros de l'Assassin Royal, avec des rappels de l'intrigue et des éléments sur ce que sont devenus certains personnages, le mystère qui se développe, et l'habileté de Robin Hobb à construire une intrique, je me suis trouvée plusieurs jours à vivre avec Fitz.

Le plaisir de cette lecture est intact, la magie inchangée. Quoi dire d'autre de ce livre, au rythme toujours aussi lent (la moitié de l'intrigue de ce volume se déroule entre les deux derniers paragraphes du précédent, et pour ma part, j'avais vu venir les révélations depuis bien longtemps), mais parfaitement addictif ?
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Je suis tombée par hasard sur le 3ème tome chez France Loisirs (je n'arrive vraiment pas à suivre leur calendrier de publications), après un tome 1 inintéressant et un tome 2 qui finissait sur un cliffenger, je m'attendais à un tome 3 palpitant.
Ce volume est pour moi un peu mitigé, le style Robin Hobb est bien sure au rendez vous, les fans de ses sagas se délecteront de mille détails, clins d'oeil et petites révélations concernant ses anciens romans; pourtant l'action est d'une lenteur affligeante, et ce n'est, encore une fois, qu'à la toute fin du tome que nous approchons l'intrigue évoquée dans son titre.
Nous devons attendre la moitié du roman pour avancer sur les événements qui nous ont fait trembler à la fin du tome précédent. de plus, certaines reactions et décisions de Fitz semblent assez peu crédibles, connaissant son caractère et son expérience passée (laisser Abeille seul et en danger puis ne pas s'inquiéter de l'absence de nouvelle est totalement aberrant).
Abeille joue un petit rôle dans ce tome, bien que son destin et ses origines se précisent, peu de chapitres lui sont consacrés.
Les fans des sagas de Robin Hobb jubileront devant les nombreuses révélations et les dénouements d'anciennes intrigues. J'ai vraiment apprécié d'avoir les réponses à d'anciennes questions que je me posais. J'ai également apprécié le fait de redécouvrir d'anciens personnages secondaires.
Un tome intéressant, mais qui, encore une fois, nous laisse sur notre faim et nous fait espérer de futurs tomes plus palpitants et dynamiques.
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Encore un tome de cette série un peu en demi teinte pour moi, avec des longueurs au début (alors même que le précédent semblait annoncer de nombreuses péripéties), même si on finit pas enfin entrer dans le vif du sujet avec une deuxième partie assez passionnante.
Ce tome est centré sur Fitz - Abeille n'apparaît que dans très peu de chapitres - et sur la cour de Castelcerf, ce qui fera plaisir aux nostalgiques de l'Assassin royal. Comme souvent chez Robin Hobb, le lecteur attentif a cependant plusieurs coups d'avance sur son personnage principal, ce qui peut s'avérer un peu frustrant. Je me serais par ailleurs bien passée de détails particulièrement sordides (sur l'attaque de Flétribois et le passé de Cendre...).
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Non, je ne peux pas faire une critique objective dès lors qu'il s'agit de Fitz. Quand on a passé tant d'heures en compagnie d'un héros (car ce "tome 3" est en fait le tome 3 d'une suite venant après une série elle-même composée de nombreux, nombreux tomes), on ne peut pas juger. Ce serait comme critiquer objectivement ses amis, voire son frère ! ;-)
Bon allez, j'exagère un peu, mais à peine ! Ce tome 3 colle très précisément à la fin du tome précédent (enlèvement de la petite Abeille, fille du "héros", alors que ce dernier vient de retrouver son vieil ami, le Fou).
De l'action, du complot, des révélations, toujours plein d'auto-apitoiement de notre cher Fitz, des hésitations, de la magie (de l'Art, en veux-tu en voilà, l'Art étant la magie permettant de communiquer sans parler, en gros...).
De la fantasy comme on l'aime, concoctée par une maîtresse du genre. Mais qui laisse inquiet quant à l'avenir : j'ai peur que ça ne se termine un jour (a priori il y aura une suite, mais ça va durer combien de temps ???).
Un peu comme de se dire qu'un jour ou l'autre, on va perdre nos amis... Alors autant se délecter de ces pages ! Carpe diem ! :D
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Cela faisait près de 8 ans que Robin Hobb ne s'était pas replongée (même si elle l'a fait indirectement) dans l'univers de notre Assassin Royal préféré. 8 ans. Autant dire que je ne suis pas le même jeune adolescent qui découvrait, émerveillé, cette série qui aura fait connaitre une écrivaine qui est désormais souvent citée comme l'une des références lorsqu'il s'agit d'héroïque fantasy. C'est donc à la fois avec crainte et excitation que j'ai commencé à lire ce nouveau cycle.

Je ne vais pas vous gâcher ces énièmes tomes en vous le résumant car j'imagine que si vous en êtes arrivés jusque-là, c'est que quelques centaines de pages ne vous feront pas peur, mais je vous préciserai juste que ce cycle est la suite directe de « Adieux et Retrouvailles » paru en 2006 en francophonie. Petit conseil soi-disant passant : ne lisez surtout pas la quatrième de couverture de l'édition française qui risque de vous spoiler une bonne partie du contenu des 3 nouveaux tomes…

Bon, mon avis… Enfin. Et bien… Comment dire… C'est du Robin Hobb tout craché ! C'est lent, ça prend son temps ça tourne autour du pot, ça tease sans cesse, ça vous fait mousser, c'en est presque lourd… Mais c'est terriblement efficace ! Tous ces petits détails, toutes cette intrigue qui prend un temps fou à se mettre en place prennent, comme d'habitude, plein sens dès lors qu'elle se décide à accélérer. C'est toujours autant tiré par les cheveux qu'auparavant, mais c'est toujours aussi bien expliqué et surtout, on est toujours autant pris au dépourvu. À un tel point qu'à la fin, je me suis demandé si je n'étais finalement pas le même gamin qu'il y a des années…

Bref, cette trilogie (qui n'en restera pas une) est une très bonne suite pour ceux qui ne peuvent pas se passer de Fitz et de tous ses amis et ennemis que l'on retrouve avec grand plaisir. Ce n'est pas du grand art, mais c'est de l'héroïque fantasy hyper efficace qui plaira à bon nombre de fans du genre. Seul bémol : l'édition qui spoile en quatrième de couverture, le découpage en 3 tomes et le prix. En conclusion : si vous êtes fans, pourquoi pas ?

Lien : https://uramir.wordpress.com/
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