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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La magie n'est pas une chose extra ordinaire mais aussi quelque chose qui se retrouve dans les petits actes du quotidien

Le dernier magicien était sans nul doute le livre qui je devais lire en ce mois de Décembre 2013. Tout d'abord, parce que je suis grave à la bourre et que vous me l'avez choisi pour le mois de Novembre. Ensuite, parce que Ptitelfe, ma pacseuse d'amour de la Blogo, voulait le lire aussi. Comme vous le voyez, je n'avais pas vraiment le choix, surtout que cela faisait déjà longtemps que je ne vous avais pas donné un peu de fantasy urbaine à croquer.

Bref, sous ces auspices un peu magiques, je commence le Dernier Magicien. Nous suivons la vie d'un SDF de Seattle qui nourrit des pigeons, et qui apparaît sans arrêt à la recherche d'un peu de café. Au fur et à mesure, nous nous rendons compte qu'il suit certaines règles et qu'il doit répondre la vérité aux gens lorsque ceux ci lui pose une question. Ainsi, par sa seule présence, il donne aux gens, multiplie les pop corn pour les pigeons, écoute surtout beaucoup de personnes seules.

C'est de ces petits miracles là qui paraissent insignifiants comparés aux grandes choses des livres que Magan Lindholm, alias Robin Hobb, a voulu nous parler. Car connaître tous les sorts de guérison, c'est bine, mais cela ne vous écoutera pas, cela ne soulagera pas votre coeur. le magicien, lui, est là pour ces petits maux.


Mais le Magicien a aussi un ennemi...

Et oui, là où il y a une force bénéfique, il y a aussi son double maléfique, ce double s'appelant Mir et qui suit le magicien. Mais qui est-il ? Que veut-il ? le Magicien va-t-il survivre ? Encore faut il qu'il se décide à l'affronter.

Car oui, le Magicien n'est pas un héros parfait. Il a peur des ombres comme vous et moi. Il n'a pas choisi d'être courageux, il peut aussi choisir d'être lâche. Et c'est de cette décision que l'auteure veut nous montrer, les différents choix proposés au héros, les différents chemins qu'il va emprunter.

Car ne c'est pas parce que nous sommes dans Seattle que les quêtes n'existent pas...


Un réalisme saisisssant qui change tout.

Je ne le cache pas, j'attendais l'auteure au tournant, étant une fan inconditionnelle de la saga de l'Assassin Royal mais aussi des Aventuriers de la Mer. Alors, imaginez quand j'ai su que l'auteur allait nous promener dans un univers bien palpable...

Et bien, le style d'écriture était totalement différent, ce qui est déjà un bon point. Car le genre étant différent, je pense que les tournures de phrases n'auraient pas pu convenir du tout. L'auteure a su nous ballader dans les rues de Seattle, elle a su décrire avec les mots qu'il fallait les conditions de vie du Magicien, les différents personnages qu'il a rencontré, les différentes situations qu'il vivait.

Quant au dénouement, je suis restée bouche bée. Car oui, je ne m'attendais pas du tout à cette fin. Et pourtant, elle est tellement logique. C'était la fin qu'il fallait, avec une petite pointe de mystère supplémentaire. Car oui, la magie est autours de nous
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De même que le dieu dans l'ombre, ce roman de l'alter-égo de Robin Hobb ne fait pas partit d'une série (à l'instar de l'Assassin Royal et des Aventuriers de la mer).

Le "héros" est un SDF qui se contente de survivre en glanant dans les poubelles ou grâce à de petites combines, tout en nourrissant les pigeons de pop-corn qu'il tire en abondance de son sachet en plastique.

Sa "magie" comporte certaines règles : ne jamais faire de mal aux pigeons (d'où le titre original Wizard of the pigeons, qui d'ailleurs colle plus à l'histoire que le titre français), si quelqu'un se confie à lui, il doit lui l'écouter et dire la Vérité.
La magie, pour peu qu'elle soit réelle dans ce roman, est codifiée pour atteindre un équilibre qui ne doit pas être rompu.

Alors, lorsque Cassie, une confrère magicienne lui apprend qu'un puissant et maléfique ennemi est a ses trousses, il panique, hésitant entre affronter cet ennemi ou fuir dans le monde réel en abandonnant ses pouvoirs.

Le roman est assez sombre et le style est assez perturbant, sans fioriture tout en "oubliant" juste assez d'élément pour entretenir la curiosité.

Rien n'est vraiment tranché, le lecteur est laissé en permanence dans le doute.

Malgré le fait qu'il n'y a presque pas d'action, le rythme lancinant, presque hypnotique, m'a obligé à poursuivre la lecture juste pour savoir, non si le Magicien vaincra ou non sa Némésis, mais savoir si le héros est réellement un magicien ou juste mentalement instable, se créant un univers fantaisiste pour oublier sa condition présente, son passé d'ancien combattant du Vietnam et son futur incertain.

Au final, bien que pour le moment, je lui préfère tout de même la série de L'assassin royal, j'ai aimé cette lecture qui, sans être un must, a le mérite de l'originalité.


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C'est lent. Lent. Lent. 250 pages quand 150 en auraient suffi.
Dans ce récit, la magie est quelque chose d'assez indéfinissable, souvent une espèce de sensation, de conviction, plutôt que quelque chose de réel. Il y a des momies, Merlin l'Enchanteur, des voeux à faire, mais ce sont à peine des éléments du décor. Non, l'homme qui nous préoccupe est le Magicien, héros du "Dernier Magicien", un des derniers magiciens qui existent (étonnant, non ?). Vieux, dépressif, traumatisé par la guerre du Vietnam, c'est un clochard dont la seule préoccupation est de nourrir les pigeons dont il tire son pouvoir.
Parce que s'il décidait qu'il en avait assez, qu'il se trouvait un peu de fric et qu'il se servait un peu de son pouvoir pour des buts personnels, tout irait mal pour le monde. En plus de ça, Mir, une entité maléfique, semble être en train de contaminer la ville...
L'idée d'un voyage initiatique sans voyage et où on nous initie à pas grand-chose avait de quoi séduire. Une magie qui pourrait émerveiller et qui est considérée ici comme le simple élément d'un monde gris aussi. La mélancolie du Magicien, son envie de rejeter la magie et de devenir quelqu'un d'un peu plus aisé aussi. Mais les longueurs, dans les dialogues pour qu'ils fassent plus vrai, ou dans les errements méditatifs, font que j'ai eu du mal à m'y plonger vraiment. On est souvent confrontés à un côté pathos "la magie te dit de faire ci, la magie te dit de faire ça, que ça te plaise ou non", et au final il ne se passe pas grand-chose (seulement deux scènes d'action tout à la fin, c'est vous dire !).
Je ne vais pas vous dire que ce parti pris est complètement mauvais. Subjectivement, quelqu'un appréciant plus la plume appréciera mieux que moi, et la psychologie du Magicien est très bien relatée. Un roman culte de l'urban fantasy, mais à réserver plus aux novices dans l'Imaginaire qu'aux habitués à quelque chose de plus aventureux.
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Sous le pseudonyme de Megan Lindholm, Robin Hobb s'est essayée à d'autres fantasy. le Dernier Magicien marque d'ailleurs son plus gros succès. Publié pour la première fois en France en 2003, les éditions Mnémos ont décidé de le rééditer cet été.

Récompensé en 2004 par le prix Imaginales du meilleur roman étranger, cette fantasy urbaine a su enchanter ses lecteurs.

Megan Lindholm nous emmène à Seattle sur les pas d'un homme solitaire qui erre dans la ville. Certains le voient comme un sans domicile fixe mais personne ne sait qu'il est en réalité l'un des derniers magiciens. Il attire les gens et leur révèle ce qu'ils ignorent. Ainsi, d'une phrase il peut changer un destin. Mais une ombre grise plane sur la ville. Un danger approche, le magicien sait qu'il devra l'affronter. Pour autant, sera-t-il capable d'affûter ses armes pour vaincre les démons qui rôdent autour de lui ?

Avec le Dernier Magicien, Megan Lindholm signe un récit singulier qui s'inscrit dans la différence. En effet, sa fantasy urbaine ne s'exprime pas par la présence de créatures fantastiques intégrées à notre société mais plutôt par la froideur d'une grande ville dans laquelle subsiste l'espoir d'une magie. Entre ses lignes, Seattle prend la place d'un personnage à part entière. le héros de Megan Lindholm arpente ses rues et révèle quelques-uns de ses secrets. Elle est une compagne autant qu'un refuge pour lui. Elle incarne aussi le cadre idéal dans laquelle la magie s'épanouit. Celle-ci s'exprime d'ailleurs par l'intermédiaire d'êtres exceptionnels : des hommes et des femmes capables d'aider ceux qui sont dans le besoin. C'est le cas de celui que l'on nomme le dernier magicien. C'est un homme perdu, sans identité qui possède le don de percevoir l'âme humaine. Empathique, il trouve les mots justes pour éclairer les autres sur leur détresse. Mais c'est un être complexe, qui plus est, amnésique de son passé. Des rencontres vont le troubler, insinuer le doute en lui et faire même vaciller ses pouvoirs. Or, c'est justement quand il est affaibli et désemparé qu'il va devoir lutter contre bien des démons.

Dans le Dernier Magicien, Megan Lindholm explore les blessures d'un homme qui a connu les affres de la guerre et qui doit surmonter ses traumatismes. En cela, ce récit est poignant. La fantasy que l'autrice distille dans ce texte est là pour mettre en lumière les héros oubliés des guerres menées par les grandes puissances de ce monde. Elle démontre encore une fois sa volonté d'inscrire son imaginaire dans une contemporanéité en proposant un récit proche de ses lecteurs qui aborde des préoccupations toujours très actuelles... suite sur Fantasy à la Carte.
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C'est un livre très original que Robin Hobb nous a ici offert ! L'écriture est, comme souvent dans ses oeuvres, très fluide, et son style est agréable à lire. Il s'agit d'une histoire pleine de poésie, du moins au début et à la fin.

Mais beaucoup de détails viennent gâcher la lecture, à mon sens. Hobb nous dépeint son protagoniste sur plusieurs pages, ses actions grâce à sa magie, sa vie quotidienne, etc... Puis, brusquement, vers la moitié du livre, elle le fait devenir un homme irréfléchi alors qu'il semblait être exactement le contraire au début de l'histoire. Certes, c'est quelqu'un plein de doutes et d'incertitude, mais il devient tout simplement s.t.u.p.i.d.e ... Il brise des règles pour suivre une femme et malgré trois avertissements de la part de Cassie (que, soit disant, il ne reconnaît pas alors qu'il la reconnaissait toujours au début de l'histoire, malgré ses différents visages), il va jusqu'à se soûler et se droguer.

Qui plus est, j'ai trouvé une petite ressemblance entre le Magicien et Fitz, et entre Cassie et le fou de l'assassin royal, ce qui est assez dérangeant dans une oeuvre comme celle-ci, et qui m'a fait me dire que Hobb n'avait pas trop d'imagination dans le choix des caractères de ses protagonistes. le Magicien qui, au début, était un homme altruiste et d'une grande bonté, devient brusquement un anti-héros qui pense ne plus avoir de magie et veut fuir. Quant à Cassie, elle parle en énigme et ne s'exprime jamais clairement car "elle ne le peut pas" (tien, tien, je pense à quelqu'un d'autre...) ; pour dire, même moi je n'ai pas exactement compris où elle voulait en venir avec ses histoires sur la seconde guerre mondiale, et l'explication qui nous ai donné n'est pas très claire, elle non plus...

Au final, beaucoup de passages sont laissés dans l'ombre : qui est Mir (on en parle peu, finalement, alors qu'il est omniprésent) ? D'où vient-il ? Comment le Magicien l'a-t-il combattu autrefois ? Pourquoi nous raconte-t-on des passages de son ancienne vie sans que ça n'ai réellement d'impact sur l'histoire ?
Et je ne parle même pas de Lynda, un personnage exaspérant au possible que nous ne souhaitons jamais rencontrer dans notre vie quotidienne !

Au final, même si l'histoire est originale, les personnages deviennent trop vite agaçants et certaines questions ne trouvent pas de réponse. C'est dommage, car le début de l'histoire était vraiment très beau et touchant ; la magie était discrète et apparaissait comme un véritable don, doux et apaisant, destiné à aider les habitants inconsciemment en détresse.
Si le style de Robin Hobb est vraiment riche et agréable, il n'en va pas de même pour la tournure du scénario. Dommage...
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Je ressors de ce livre avec une impression bizarre. Ce n'était pas une lecture désagréable, mais un peu longue pour ce que c'est au final. Une impression d'être dans le flou longtemps, avec une explication finale un peu trop deusbex machina pour moi, le personnage principal principalement ballotté par l'histoire et peu actif... je sais pas, ça l'a pas vraiment fait pour moi. C'est poétique, mais j'ai eu l'impression de manquer beaucoup de choses en ne connaissant pas la géographie de la ville.
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Clairement, depuis que j'ai terminé ma lecture, je me sens perplexe.

Tout au long de ma lecture, j'ai eu la sensation qu'il y a un tome avant celui-ci qui explique comment fonctionne ce monde, sauf qu'il s'agit d'un one-shot. J'ai l'impression de ne pas avoir tout compris.

Je suis un peu déçue, l'auteure m'a habituée à mieux, que ce soit en matière de plume, ou au niveau de l'histoire. Celle-ci me semble plus sombre. L'histoire semble s'alourdir d'anecdotes dont je ne comprends pas le but. J'ai l'impression d'avoir croisé un certain nombre de tournures de phrase que j'estime "brouillonne".

Sous couvert d'un univers fantastique, l'auteure à l'air de vouloir mettre un peu de poésie sur une certaine réalité. Les anecdotes sur la ville sont documentées. Les personnages sont attachants, cela dit plus par leur histoire que par leur personnalité.

Il n'y avait pas ici le genre de grande aventure à laquelle je m'attendais. J'en conclus que je préfère Megan Lindholm (alias Robin Hobb) lorsqu'elle me transporte dans l'un de ses univers fantasy. Malgré ma déception, j'ai envie de retenter ma chance avec cette auteure ultérieurement.
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