Ça y est, le grand jour est arrivé pour Parangon : celui de sa mise à l'eau. Étant toujours aveugle, c'est une situation difficile pour lui et il a beau se comporter comme un sale gosse, je l'aime toujours autant, peut-être parce que l'histoire est si bien mise en place qu'on n'a aucun mal à se mettre dans ses chaussures, à ressentir pour lui de la compassion. Malheureusement, il n'est pas aussi présent que ce que je souhaiterais, de même pour Ambre, Brashen et Althéa – les meilleurs moments, je les ai passés auprès de ces trois-là, surtout la scène avec Artu qui m'a mise dans tous mes états.
J'ai trouvé ce sixième tome un peu moins intéressant que d'autres mais tout aussi important pour l'évolution de certains personnages et surtout Malta. Comme le laissait supposer la fin du cinquième tome, les événements qui frappent les Vestrit la changent irrémédiablement et heureusement, je ne l'aurais pas supporté aussi intolérable pendant neuf volumes. J'aime énormément la relation qu'elle entretient avec Reyn, c'est pas toujours facile pour elle, principalement parce que sa seule référence, ce sont ses parents et on ne peut pas dire que Kyle Havre était particulièrement respectueux ou gentil avec Keffria.
Par contre, j'ai de plus en plus de mal avec Kennit et Vivacia qui m'exaspèrent au plus haut point. Etta passe un peu mieux dans ce tome. Quant à Hiémain, il est passé de l'autre côté et son admiration excessive pour le roi des pirates a pris une ampleur pour le moins agaçante. Ces parties se laissaient lire tant que l'un des protagonistes résistaient, ce n'est plus le cas, et ça m'a ennuyée – excepté la partie avec l'Oracle. Les moments contés sur la vivenef captive traînaient en longueur et étaient pour la plupart inutiles.
Le détail qui change par rapport aux volumes précédents, c'est la découverte des Trois-Noues qui est la ville des Marchands des Pluies – on connaissait déjà la cité des anciens où Reyn travaillait à la découverte des secrets de leurs ancêtres mais cette fois, ça va plus loin : on en apprends davantage sur leur mode de vie, sur leur architecture, etc. Quant à la fin, elle m'a laissée sur ma faim – pas l'épilogue qui m'a ennuyée, hein !
Il y a eu de très bonnes choses dans ce sixième tome, et j'ai bien aimé même si, dans l'ensemble, je l'ai trouvé moins sympa que les précédents.
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