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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En Résumé : J'avoue je sors de ma lecture avec un sentiment plus que mitigé. Tout démarrait bien, l'histoire se révélant prenante dès le premier chapitre, sans temps morts, remplie de rebondissements et de retournements de situations efficaces malgré, certes, quelques longueurs, puis arrive les révélations. Là j'avoue j'ai en partie déconnecté tant le tout m'a paru bancal voir même limite incohérent. Entre un Jack, présenté comme un génie, qui m'a paru idiot dans sa réflexion sur les modifications temporelles, son idée complètement aberrante pour réparer le temps et aussi des évolutions beaucoup trop rapides qui servent juste le récit mais manquent de cohérence, j'avoue j'ai eu un peu de mal. Dommage, car l'univers se révèle vraiment intéressant et bien porté par des technologies surprenantes et qui collent parfaitement à l'univers Steampunk. Concernant les personnages j'ai bien accroché à Burton et Swinburne dont on sent que l'auteur s'est pas mal renseigné sur eux, j'aurai juste aimé qu'il en fasse autant sur Darwin et Nightingale qui ne sont là que pour remplir une caricature de super vilains. La plume de l'auteur se révèle vraiment simple, divertissante et entrainante. Il y a clairement du potentiel dans ce livre et de bonnes idées, je pense donc lire un jour la suite pour voir comment s'en sort l'auteur.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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A Londres, au milieu du XIXeme siècle, Sir Richard Francis Burton se prépare à un débat sur la source du Nil contre son adversaire et ex-ami John Hanning Speke. Un message arrive... Ce dernier a été victime d'un grave accident, il a été transporté mourant à l'hôpital.
Sir Richard Burton décide alors de lui rendre visite pour faire la paix avec lui. Mais Speke est enlevé et Burton se retrouve enquêteur pour le roi. Il va alors plonger dans les bas-fond de Londres pour découvrir le fin mot de l'histoire.

Bragelonne a inauguré l'année dernière le "mois du cuivre". Il consiste à publier des livres de Steampunk dans des éditions de luxe. Et il faut reconnaître que les 3 ouvrages publiés en mai 2013 sont de superbes objets : coins arrondis, tranches dorées et magnifiques couvertures. J'en ai acheté deux et L'Étrange affaire de Spring Heeled Jack est le premier que je lis.

Il était temps car le mois du cuivre revient en 2014 et j'ai bien l'intention d'enrichir ma bibliothèque avec New Victoria.

Mais revenons à L'Étrange affaire de Spring Heeled Jack. Dans la première moitié du livre nous faisons connaissance avec Sir Richard Burton et avec une Angleterre victorienne décalée. La reine Victoria y a été assassinée avant son couronnement. La technologie a évolué pour devenir omniprésente. On y rencontre donc des machines toutes plus étonnantes les unes que les autres. J'ai trouvé cette partie "découverte" du livre passionnante. L'auteur prend le temps de bien mettre en place son univers, et Burton est un personnage fascinant, complexe et non dénué d'humour.

«- Quoi? Quoi ? Etes-vous en train de me dire que Spring Heeled Jack vous a collé une tarte en pleine poire ? s'exclama Swinburne.
Le poète contourna la barrière de livres pour venir s'asseoir dans le fauteuil en face de Burton. Son coude heurta un pile de livres et plusieurs ouvrages tombèrent par terre.
Burton lâcha un soupir.
- Pensez-vous que l'expression "coller une tarte en pleine poire" soit digne d'un poète aussi prometteur que vous ?
- Fermez-la et répondez à ma question.
- Si je la ferme, il me sera fort difficile de répon...
Swinburne se leva d'un bond.
- Richard ! s'exclama t'il d'une voix grinçante.»

L'enquête progresse aux rythmes des pièces du puzzle qu'arrive à réunir notre héros. Pendant ce temps, en temps que lecteur, on en prend plein les yeux. On visualise le Londres steampunk imaginé par l'auteur, à la fois décadent et flamboyant. Les noms célèbres et les différentes références historiques contribuent à créer une atmosphère surréaliste.

«- Mais quelle est donc cette créature, capitaine Burton ?
- Un homme, j'en suis maintenant persuadé. Et un fou, qui plus est.
- C'était celui que j'ai vu le jour de l'assassinat ?
- Je ne pense pas. Il ne m'a pas semblé assez âgé.
- Dieu du ciel ! cette affaire est vraiment trop étrange ! Que s'est-il passé dans le bois ?
- Il m'a raconté des choses sans queue ni tête. Il a dit que j'appartenais à l'époque victorienne.
- Qu'est-ce que cela signifie ?
- Je n'en ai pas la moindre idée, mais je suppose qu'il y a un lien avec le nom de notre défunte reine. Il a dit que si nous l'empêchions de faire ce qu'il à faire, tout resterait ainsi. Il a dit qu'il avait besoin de réparer.»

La suite du livre est consacré à l'histoire du point de vue de Spring Heeled Jack, puis à l'affrontement final. J'ai été moins séduit.
L'aspect technologique devient plus important et prend l'ascendant sur les personnages. Attention, ce n'est pas désagréable à lire, loin de là. Mais après le feu d'artifice initial, je m'attendais à mieux. C'est efficace mais pas passionnant. L'alchimie initiale se désagrège, consumée par la folle histoire Darwin/Brunel qui n'est pas arrivée à me convaincre.

Pour conclure, L'Étrange affaire de Spring Heeled Jack me laisse une impression d'inachevé. Un univers passionnant, des personnages hauts en couleur mais une histoire qui n'a pas su me convaincre sur la longueur. Pour les curieux.

Note : 6,5/10
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Un premier tome dont je ressors, autant l'avouer, assez déçue.

Pourtant ça débutait bien...
Passé l'étape d'immersion, je commençais à me sentir à l'aise, appréciant les saillies de Swinburne et le dynamisme de l'intrigue, avec bien sûr "l'exotisme"de l'univers steampunk.

Mais quand on est parvenu à l'histoire de Spring Heeled jack (deuxième partie) ... alors certes ça cherche à justifier son univers, mais je n'ai pas réussi à "l'avaler". pour plusieurs raisons: j'ai une certaine approche d'un certains paradoxe célèbre et donc... je n'ai pas trop aimé le fait qu'il ai pu faire ce qu'il a fait. Ensuite j'ai eu des cours d'histoire des sciences et une telle évolution au regard de l'histoire de l'humanité, et bien même avec les évènements que revendique l'auteur ça n'aurait pas été possible. Car avant la pratique, il y a la théorie, et là...

Bref, la troisième partie ne m'a absolument pas convaincue, mais elle semble permettre de partir sur un nouveau départ, l'univers étant fixé, donc je vais peut-être tenter la suite, voir si le tome de présentation était juste bancal car il cherchait à expliquer.
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Pas trop attirée par ce style de lecture, je découvre d'ailleurs le mot steampunk grâce à ce roman, j'avais tout d'abord acheté le tome 2, puis quand je m'en suis aperçu, j'ai décidé de commencer dans l'ordre, même si j'ai le sentiment que les deux livres peuvent se lire séparément, puisque nous avons affaire à deux histoires bien distinctes, vous me direz pourquoi les avoir acheté, et bien, parce qu'ils sont magnifiques, ils ont une couverture superbe, la tranche des livres est dorée et que en lisant le résumé, je me suis dit pourquoi pas.
Donc l'histoire, celle-ci se passe à Londres aux environs des années 1850, un étrange personnage monté sur des échasses agressent de très jeunes filles, en même temps des loups garous se baladent dans la ville, et tout cela pendant que les habitants Londoniens se promènent à bord de différents objets volants fonctionnant à la vapeur, tout cela sous un brouillard épais, noir et nauséabond, le décor est désormais planté, reste nos deux supers héros, qui répondent aux noms de Sir Richard Burton et Algernon Charles Swinburne, le premier est mandaté par le roi lui-même pour résoudre cette affaire, et Swinburne pour le moins excentrique va décider de venir prêter main forte à son ami. L'histoire est par elle même assez intéressante, mais je ne sais pas si la cause en est le style que je ne maîtrise pas, mais j'avais par moment du mal à visualiser les scènes malgré l'écriture relativement fluide de l'auteur, j'étais d'ailleurs obligé de lire de grands passages à chaque fois pour vraiment rentrer dans l'histoire et je ne pouvais pas me contenter de quelques lignes volées par ci par là, comme il m'arrive de le faire avec d'autres romans. Je me plongerai assez rapidement dans la deuxième aventure de Burton et Swinburne et peut-être que l'expérience du premier livre me permettra de mieux maîtriser la lecture du second.
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Je sors de cette lecture plutôt mitigée. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à toute la première partie qui souffre de quelques longueurs. Pas mal d'éléments se mettent en place certes mais la 2e et la 3e partie s'enchaînent ensuite dans un souffle effréné qui ont davantage retenu mon attention mais qui, quant à elles, semblent parfois prendre des raccourcis. J'ai particulièrement apprécié la partie qui relate la vie de Spring Heeled Jack que j'ai lu d'une traite. La fin est un peu bancale. Je ne suis pas sûre que les ravages du temps soient vraiment bien exploités, en réalité, je ne suis pas vraiment sûre que l'explication soit plausible (bien que je le confesse, tout ce qui est lié au voyage dans le temps est toujours très complexe).

Les personnages principaux Burton et Swinburn sont intéressants et bien travaillés, en revanche les personnages secondaires et notamment les « méchants » me donnent parfois la sensation de tomber comme un cheveu au milieu de la soupe.

L'écriture de l'auteur est par contre très plaisante, agréable et s'orne d'un bon rythme qui facilite la lecture. Beaucoup de potentiels dans ce livre grâce à cet univers steampunk bien façonné et au choix des personnages historiques. Je pense que le roman est bon et que c'est moi qui n'ai pas vraiment accroché.
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Au début, c'est vraiment très sympa; l'époque victorienne parallèle déborde de fantaisie et est explorée avec humour. le paradoxe temporel  prend notamment sa source chez Connie Willis (l'historien qui voyage dans le temps s'appelle Oxford) et il est traité avec drôlerie et cohérence. Vient le moment de la résolution de l'énigme avec bagarres et effets spéciaux, et là l'intérêt faiblit nettement.
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Plusieurs adjectifs viennent à l'esprit au fil de la lecture.
Mystérieux. Rien que le titre, difficilement mémorisable, ne dit rien du sujet pour un lecteur français ayant une médiocre culture anglaise du XIXe siècle. Richard Burton était un grand aventurier anglais, érudit et polyglotte, explorateur de l'Afrique et des sources du Nil. Algernon Swinburne était un poète disciple du Marquis de Sade. Spring Heeled Jack est une sorte de croquemitaine de l'époque victorienne.
Steampunk. L'ouvrage, par sa couverture soignée et ses têtes de chapitres agrémentées d'engrenages, nous annonce la couleur. Hodder nous emmène dans un de ces univers culturels où les technologies anciennes et modernes se côtoient. Les premières descriptions de machines déconcertent, à la fois précises et allusives. Celles-ci deviennent de plus en plus présentes et jouent un rôle important dans l'intrigue. La présence, en même temps, de loups-garous déconcerte au début.
Historique. Au cours de leur enquête Burton et Swinburne parcourent tout Londres, des clubs des quartiers bourgeois aux pubs des quartiers mal famés et la campagne environnante. Ils croisent des scientifiques renommés dont les intentions ne sont pas toujours honorables. Mais Hodder malmène l'histoire et justifie l'univers steampunk qu'il dépeint, avec un coup de maître qui fonde l'intrigue. En dire plus reviendrait à dévoiler le mystère que veille à entretenir l'auteur aussi longtemps que possible, même si le lecteur devine peu à peu les contours.
Ambitieux. Hodder imagine un récit en quatre dimensions, avec de nombreuses références historiques, temporelles, mythiques et géographiques. Sans carte, le lecteur peut se perdre dans Londres. Mais la bataille finale, qui implique de nombreux groupes ennemis, est décrite avec dynamisme et lisibilité.
Confus. Cependant, pour développer cette intrigue aussi ambitieuse l'auteur a opté pour une construction narrative qui semble déséquilibrée. Par exemple, Swinburne s'impose tardivement comme protagoniste. de même, l'auteur opte pour une grande parenthèse explicative qui, sans être ennuyeuse, abandonne Burton et Swinburne pour d'autres personnages. C'est une structure qui me fait penser à « Une étude en rouge » de Conan Doyle : une scène de crime incompréhensible, l'enquête menée par Sherlock Holmes et Watson, un grand détour (en Amérique) avec d'autres personnages pour relater la genèse du mobile du criminel, avant de revenir aux explications de l'enquêteur.
En bref, un premier roman ambitieux, un univers alternatif steampunk, une intrigue ingénieuse mais confuse et que j'ai finalement trouvé un peu vaine.
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J'ai pris plaisir à lire ce roman, même si le début m'a semblé quelque peu laborieux. L'histoire se met en place lentement, peut-être trop lentement. de plus, le livre est divisé en 3 parties bien distinctes, ce qui donne l'impression d'abandonner certains personnages centraux et peut amener certains lecteurs à perdre leur intérêt pour l'histoire.
Ceci dit, l'univers est un pure régal pour les vaporistes : Londres à l'époque victorienne, des personnages hauts en couleur, des machines à vapeur dans tous les coins... bref, visuellement c'est exquis (oui visuellement, car lorsque je lis un livre, j'ai les images qui se forment devant moi).
Petit plus, l'auteur parvient avec ces descriptions à nous plonger dans une citée où les odeurs sont omniprésentes : c'est sale, ça pue la pisse, la crasse suinte des murs, l'air est chargé d'effluves méphitiques... Bref, on aurait presque tendance à lire ce livre en se bouchant le nez!!
Franchement, un bon 7,5/10.
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Un roman de pure style Steampunk, reprenant les fondements du genre : Londres à l'époque victorienne, détournement de personnages historiques connus (notamment le personnage principale, Sir Richard Francis Burton), une touche de fantastique, des machines incroyables et une enquête bien ficelée.

Pour moi, le point fort du livre est son scénario, qui semble décousu au départ mais s'avère finalement cohérent et plutôt bien trouvé dans le genre pirouettes et situations à tiroirs. La ville de Londres revisitée à la sauce steampunk, vivante et détaillée, soutient parfaitement l'intrigue.

Reste la question des protagonistes - héros comme opposants - qui personnellement m'ont assez peu convaincu. Je ne leur ai pas trouvé grand charisme, malgré le background pourtant épique des personnalités choisie par l'auteur. D'où ma note finalement assez moyenne : 3 étoiles seulement, pour un roman qui toutefois devrait séduire les amateurs du genre.
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Un livre plaisant à lire dans une ambiance steampunk immersive avec des personnages intéressants. Quelques longueurs et incohérences néanmoins...
Lien : http://thereadingcocoon.com/..
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