Encore 1 tome entier de fillers sitcomesques : on a connu l'auteur plus inspiré !
"L'Oiseau en cage" :
La relation Hitomi/Toshio a un coup de de mou, donc Cat's Eye intervient dans leur vie amoureuse pour que Toshio arrête de broyer du noir en ne sachant qui choisir entre la complexe Hitomi et l'extravertie Cat's Eye.
"Un lourd secret" :
Un policier s'est fait voler son arme de fonction et tout le monde est sur le pont. C'est à cette occasion qu'on apprend que Toshio aurait la phobie des armes à feu. Suspension d'incrédulité pour un policier, mais en plus cela contredit complètement le chapitre précédent "La dernière balle" et cela invalide complètement le chapitre suivant "Le prof sème la panique" (et tout cela pour une chute à gag cartoonesque en plus !)…
"Faites brûler mon passé !" :
Dans le chapitre précédent Cat's Eye a sauvé la mise de Toshio, et dans celui-ci elle demande à celui-ci de régler sa dette non en volant mais en détruisant un tableau de Michael Heintz… Toshio est tout chamboulé d'avoir été obligé d'être le complice de Cat's Eye, mais ça ne change pas grand-chose au relationship drama.
"Digne de son amour" :
Toshio invite Hitomi à un week-end à la campagne… sauf que ses soeurs voleuses et leurs soupirants policiers s'invitent pour leur tenir la chandelle. Pour Toshio c'est un moment de vérité car il a oublié d'être con et a identifié l'ancien atelier de Michael Heintz au Japon et compte bien l'explorer pour avancer vers la vérité. Rui elle aussi a oublié d'être bête et veille au grain pour qu'il ne découvre rien, mais Toshio et
Tsukasa Hojo sont de gros dégonflés et tout est fait pour que le relationship drama n'évolue pas d'un iota !
"Des baisers dans le noir !!" :
Le weekend à la campagne continue, et Toshio est obligé de jouer le rôle du fiancé d'Aï pour éloigner d'elle un hôtelier obsédé… Entre le voyeur qui regarde à travers le trou de la serrure, la Team Toshio qui écoute au mur et Hitomi qui est folle de jalousie (et cela ne fait que commencer) ont est dans le sitcom cartoonesque donc dans un épisode dispensable qui sent le déjà-vu again !
"Un amour qui traverse le temps" :
Je ne vais pas mentir, c'est le seul bon chapitre du tome… Rui est partie volée sans ses soeurs le portrait de leur mère Marié, mais elle tombe sur son propriétaire qui l'a très bien connue et qui donc reconnu sa fille après l'après pris pour sa mère. Rui panique et s'enfuit, mais le dénommé Tadaaki Tatsumi lui donne et rendez-vous pour lui faire des révélations et une proposition.
Nous découvrons le rival amoureux de Michael Heintz, qui a essayé sans succès de le faire disparaître durant la WWII pour récupérer Marié, mais cette dernière avait disparu du Japon après que son amant ait été porté disparu en Allemagne. Se confesser est un soulagement et il offre son tableau à Rui, qui lui par lui rendre pour qu'il l'accompagne dans la mort après avoir appris son décès soudain peu de temps après leur rendez-vous… OK tout cela est très bien fait, mais finalement cela me fait un peu bizarre le couple de 1939 qui a une fille de 16 ans en 1979 (c'est presque comme si on avait sauté une génération)...
"Le prof sème la panique !" :
Le professeur principal d'Aï est un Don Juan qui profite de sa position pour draguer Hitomi. Toshio Jaloux monte un canular plan pour se faire passer un Dirty Harry chatouilleux de la gâchette et l'éloigner de sa fiancée… C'est rigolo mais c'est rigoureusement impossible avec les révélations sur Toshio faites dans le chapitre "Un lourd secret" : il faut rester cohérent Mr
Hojo !
"L'amoureux de Rui :
Takéshi, Kizaki et Toshio confondent le dentiste de Rui avec son amant. D'où une série de quiproquos vite amenés et vite réglés...
"Le portrait robot de l'amour ;
Traumatisés par l'épisode précédent Takéshi et Kizaki se mettent martel en tête de découvrir quel est le type d'homme de Rui. Après de multiples échecs, c'est en désespoir de cause c'est en désespoir de cause qu'ils confient à Junzo Uno / Monsieur Shigué la tâche de dresser le portrait robot de l'idéal masculin de Rui pour découvrir… qu'il s'agit de Toshio, d'où les crises de jalousie venant de la part des deux camps et des deux sexes !
"Un baiser torride dans le parc aux amoureux" :
Hitomi est jalouse parce que Toshio revient tard le soir avec le parfum d'une autre femme. Elle le prend en filature pour interrompre son enquête avec un Kizaki travesti sur un agresseur de couples… bof, bof...
"Le costume du policier" :
Hitomi est encore jalouse parce que Toshio revient sans la nouvelle veste qu'elle lui a acheté mais avec un parapluie féminin. Ce dernier lui a été prêté par sa collègue Mitsuko Asatani, mais Hitomi lui fait la gueule jusqu'au moment où elle a apprend qu'il a utilisé cette veste pour protéger de la pluie une adolescente accidentée...
"Une décision courageuse !" :
Pour se faire pardonner de l'épisode précédent, Hitomi décide de faire chambre commune avec Toshio. L'un et l'autre aimeraient bien faire lit commun mais aucun des deux ne se décident à faire le premier pas… Encore une fois le mangaka fait absolument tout pour que le relationship drame n'avance pas !
"Un pieux mensonge" :
Hitomi est toujours jalouse parce qu'on a retrouvé des traces de rouge à lèvres sur la veste de Toshio, et Toshio a le plus grand mal à expliquer qu'il s'agit d'un accident dans le métro. Et quant c'est Hitomi qui laisse des traces de rouge à lèvres, c'est à ses collègues qu'il le plus grand mal à expliquer la situation… un « gag manga » à l'image de la plupart des récit de ce tome : moyen dispensable...
"Un homme sexy !??"
Takéshi et
Takéuchi se font bolosser par Rui et Aï parce qu'ils sont toujours célibataires. Les deux andouilles se vantent alors d'être des Don Juan, mais ensuite il faut le prouver donc il multiplie les subterfuges tous plus bidons et tous plus ridicules les uns que les autres avant de se faire remettre à leur place par Mitsuko Asatani. Bof, bof, bof...
"Je suis le chef de famille ?" :
Toshio fait une nouvelle crise de masculinité voire de virilité, parce ses slips et ses caleçons se perdent dans les sous-vêtements de ses 3 colocataires féminines… Sans commentaire...
"Trois en un" :
La grand-mère de Toshio lui demande de revenir à Kyushu reprendre l'affaire familiale (le personnage a deux origin stories différentes et contradictoires mais je ne vais revenir sur les errances scénaristiques du mangaka). Ses collègues le bolossent, déguisé en Cat's Eye (alors que dans le chapitre suivant on va nous expliquer qu'il ne supporte pas les travestis et encore plus de se travestir) il bolosse Takéshi et
Takéuchi. Et pour ne rien gâcher la vraie Cat's Eye en rajoute une couche… Au final tout le monde déprime avant que tout le monde ne retrouve le moral : un chapitre pour rien ?
"La grande peur des sous-vêtements !!"
Un chapitre ecchi digne des plus mauvais épisodes de City Hunter. On apprend que la famille de Toshio tient une boutique de lingerie féminine sur mesures, que Toshio a la phobie des sous-vêtements féminins (ce qui contredit complètement ce qui a été dit et montré il y a 2 chapitres), et qu'il ne supporte pas le travestissement (alors que pour les besoins du métier il se travesti ou travaille avec des travestis depuis le tome 1, et ce pas plus tard que dans le chapitre précédent). Aï et ses complices multiplie les coups fourrés pour débarrasser Toshio de sa phobie, d'où les gags ecchi et le fan service… Les ladies cambrioleuses et les intrigues policières sont-elles définitivement portées disparues !