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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
♫ ♪ Bang bang, he shot me down, Bang bang, I hit the ground, Bang bang… ♫ ♪ ♫
Ouais voilà c'est un peu ça…. En fait, au chapitre d'introduction, Bang bang ♫, je tombe direct amoureuse, je me dis “Oulala ça commence bien” ou un truc du genre, vous voyez ? J'adore le personnage qui nous est présenté : Russell Strawl, l'ancien ‘police officer' sauvage et sans états d'âme, aussi hargneux que les malfrats qu'il pourchasse sauf qu'il est du bon côté de l'étoile de shérif et que ça l'autorise à jouer de la gâchette sans craindre pour sa liberté. Et sa liberté, c'est bien ce qu'il a de plus cher, ça crève les yeux, à tel point qu'il prend même la liberté d'interpréter la loi à sa convenance et d'appliquer les sanctions (attention, euphémisme) qu'il juge adéquates. C'est là qu'on se rend compte d'ailleurs qu'il ne manque pas d'imagination, vous verrez, ça vaut le détour. Bref, Russell Strawl : un homme, un vrai ! Je m'apprête donc à le suivre aveuglément pour les 330 pages qui vont suivre…
Et là, flop, Bang bang ♫, dès le chapitre suivant mon enthousiasme est refroidi. J'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire en raison du découpage narratif qui, selon moi, est relativement incohérent et du coup ma lecture a totalement manqué de fluidité et ça, ça m'agace rapidement. Par exemple un moment on nous dit que Strawl, en se retirant des affaires, a décidé de partager son ranch entre ses enfants alors qu'au moment où on lit ce passage, seule sa fille Dot nous a été présentée. Il a d'autres enfants ? Ah bon ? Qui ? Combien ? Comment est-ce possible, sa femme est morte ? Pas mal de pages plus loin on apprend qu'il a pris un seconde femme qui avait déjà un fils qu'il a adopté. Ok, vous allez me dire que ce n'est pas dramatique mais des comme ça, y'en a d'autres, et moi ça me dérange.
Par ailleurs, l'intrigue policière est moins que convaincante et sa résolution présente très peu d'intérêt au final. Dommage. On pourrait se dire que ce n'est qu'un prétexte pour suivre les traces de Strawl, que ce n'est pas uniquement un roman policier, et c'est vrai, c'est plutôt un western noir, on y trouve aussi un fou de dieu et une quête d'identité quasi mystique mais ça n'arrange pas les choses, au contraire le récit (et mon attention avec) se perd trop souvent dans des digressions inutiles, références bibliques ou shakespeariennes.
Bref, je suis déçue, je m'attendais à autre chose, surtout avec l'évocation de Cormac McCarthy en quatrième de couverture. D'un autre côté, il s'agit d'un premier roman, l'auteur va avoir le temps d'affuter son style, de le dépouiller petit à petit pour atteindre l'âpre pureté et l'essence de sauvagerie que j'aurai aimé trouver ici.
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que les personnages de cette histoire ne sont pas des enfants de coeur ! Même le personnage principal, Russel Strawl, est un homme très violent qui sème la peur autour de lui. Ce shérif est presque plus violent que les criminels qu'il traque, à vrai dire, et il n'hésite pas à les abattre. Dans le comté de l'Okanogan, il est rare qu'un homme n'est pas de sang sur les mains, aussi les meurtriers sont tellement nombreux qu'ils ne s'attirent pas vraiment de problèmes.

Mais cette fois, c'est différent. Un tueur en série (on peut l'appeler ainsi) tue ses victimes de façon vraiment atroce, avec une mise en scène très macabre (dont Bruce Holbert ne nous épargne aucun détail, je me suis parfois sentie très mal à l'aise en lisant ces lignes). Russel Strawl va reprendre du service et partir à la recherche de cet assassin qui commet des crimes vraiment atroces. Les notions de Bien et de Mal

Le côté Nature Writing est vraiment là, avec une région aussi sauvage que ces habitants. C'est un point qu'on retrouve dans tous les livres édités chez Gallmeister, avec, je pense, la qualité de narration de chaque auteur. Cette fois-ci encore, j'ai été charmée par le style de l'auteur. J'ai beaucoup aimé l'écriture de Bruce Holbert, et tous les détails (même glauques) très présents dans ce roman.

Pour conclure, c'est un roman assez noir avec quelques passages un peu glauques, mais aussi une plume très agréable. J'ai eu du mal à accrocher aux premières pages, et, ensuite, j'étais scotchée. Surtout à la fin, quand on découvre enfin qui est l'assassin... mais ça, je vous laisse le découvrir !
Lien : http://leslecturesdanais.blo..
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Russel Strawl, un ancien sheriff, est appelé à la rescousse afin de poursuivre un tueur qui mutile ses cadavres de façon sacrificielle. Nous sommes en 1932 et le pays subit de plein fouet la pire crise économique de son histoire. Strawl, tout au long de sa carrière, a eu des méthodes toutes particulières, expéditives et violentes. Il part donc dans la nature à la recherche du tueur, accompagné en cela par son fils adoptif, Elijah, un indien qui a déjà vendu sa part de ferme familiale et dépensé son héritage. le vieil homme a des relations conflictuelles avec la police locale qui lui a pourtant délégué cette mission. Il faut dire que Strawl a sa manière propre (même si le terme est inapproprié) pour obtenir des informations, notamment auprès du Bureau des affaires indiennes. Outre cette violence démesurée de la part de cet homme, n'hésitant pas à tirer à bout portant sur des témoins, les dialogues des différents personnages m'ont complètement décontenancé. En effet, ces cowboys sont de vrais philosophes (« Pour Jacob, les fables étaient la collision accidentelle ou arbitraire entre les événements et les âmes chanceuses ou malchanceuses que le hasard plaçait sur leur routes, mais les hommes, avec leur besoin de trouver du sens à tout, mélangeaient le hasard et les ragots pour en faire des mythes »). Résultat, j'ai décroché rapidement, entre ces dialogues souvent abscons et cette extrême violence, difficile de trouver le bon équilibre. Et nous sommes loin d'un livre sur la fin d'un monde : le western, ou sur la Grande dépression (celle-ci est finalement à peine évoquée). Grosse déception donc à propos de ce livre dont j'attendais finalement tout autre chose.
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« Animaux solitaires » est un roman très violent se déroulant dans une Amérique des années 30 à peine touchée par la modernisation.

À la suite de meurtres macabres, l'ancien shérif reprend du service et va enquêter sur des hommes agressifs, désaxés, incapables de vivre sereinement en société.
Le protagoniste principal n'est pas en reste, c'est un paria, un homme prêt à toutes les violences et manipulations pour atteindre son objectif et se venger des torts qu'il a subi. L'auteur ne nous épargne aucune description, ni réflexion malsaine ce qui est assez déconcertant quand on y ajoute le détachement du protagoniste.

Je ne pensais pas que ce texte serait aussi brutal. J'ai eu du mal à poursuivre ma lecture tant les réflexions et actions des narrateurs me rebutaient. Ajouté à cela, des passages qui tiraient en longueur tout au long de l'histoire, j'ai bien eu du mal à la terminer.
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Cette histoire de fous violents et philosophes ne m'a pas convaincu du tout. Je ne l'ai terminée que grâce au cadre un peu western et par curiosité. La fin est digne du début, violente et amorale.
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Le livre commence très fort, avec des pages puissantes et l'on se dit que cela va être un régal, et puis les chapitres passent et le livre s'enfonce dans la routine: descriptions sous forme de listes interminables, scènes sans intérêt, dialogues clichés. On sent que l'auteur cherche l'adaptation cinématographique à toutes les pages: tout est taillé pour. Mais quel manque de souffle, d'idées. Cela tourne comme un manège sans intérêt. Ce qu'il y a de marrant, c'est que l'on devine quel type d'homme est l'auteur: le genre à faire en fin de soirée, des grandes leçons de vie ("tu vois, la vie c'est machin-bidule").
Abandon du livre au 7ème chapitre. La lecture du dernier chapitre m'a permis de ne pas me dire "tout ça pour ça".
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Western noir, violent et épique, à l'instar des polars de James Sallis, l'intrigue importe ici moins que la description des fantastiques paysages du comté de l'Okanogan et de sa faune particulièrement sauvage.
C'est dans cette veine que le roman de Bruce Holbert présente son meilleur profil. Des meurtres scabreux aux réflexions flegmatiques du personnage principal, le récit se déroule en équilibre subtil entre espaces confinés et étendues grandioses.
C'est dans le noeud de l'intrigue que le bât blesse. le prétexte narratif trouve vite ses limites et le dénouement laisse le lecteur sur une faim que la virtuosité contemplative de l'auteur ne saurait satisfaire. Une grosse ficelle, mal justifiée, conclut un récit pourtant prometteur.
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J'avais vu passer plusieurs fois Animaux solitaires de Bruce Holbert et trouvais le résumé intéressant mais...
Mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire et, surtout, ai été dérangée par la violence gratuite qui s'en dégage dès le prologue. J'ai donc choisi, et cela m'arrive très très très exceptionnellement, de ne pas poursuivre cette lecture.
Strawl, le personnage principal, est prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut. Son statut d'ancien officier de police le met (du moins pour les 100 premières pages que j'ai réussi à lire) au dessus de la loi et il en profite.
J'ai aussi eu beaucoup de mal, moi qui m'intéresse à la culture amérindienne, à accepter la façon dont sont dépeints et traités les amérindiens dans ces quelques pages.
Bref, j'ai choisi de me préserver en mettant ce texte de côté, soit qu'il ne soit pas pour moi, soit que je n'ai pas choisi de le lire au bon moment.
Que vous l'ayez lu, apprécié, ou si, comme moi, il vous a dérangé, je veux bien vos avis.
Lien : https://livres.comme.l.air.com
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