Deuxième opus de
Jennifer Holparan lu ! Je me suis laissée de nouveau embarquer dans les aventures de nos deux héros, toujours aux antipodes l'un de l'autre (le prêtre et la punkette) mais dont le duo fonctionne toujours à merveille ! Il est vrai que l'enquête menée nous tient moins en haleine que celle de «
Cadaver sancti » et nous n'avons plus le plaisir de la découverte des personnages principaux, mais c'est tout de même un sacré bon moment de lecture, la preuve : je ne l'ai pas lâché du début à la fin !
Pour planter le décor, sans trop rien dévoiler :
Un cadavre est découvert dans un cimetière par un groupe d'ornithologues du dimanche. Darcy Morissey arrive sur les lieux et c'est le choc ! En posant les yeux sur le corps de cet homme inconnu, elle se retrouve projetée vingt ans en arrière devant le cadavre de son propre père : même lieu, même modus operandi.
Délestée du dossier présent, elle rouvre l'enquête passée, à ce jour non élucidée, et replonge dans le meurtre de ce père qu'elle aimait tant.
Jennifer Holparan étoffe le personnage de Darcy, en nous livrant quelques clefs de son histoire, un peu au détriment de celui de Tim, que j'ai trouvé un peu en retrait dans cette aventure ; même si ses péripéties familiales occupent bien son espace vital, et nos muscles zygomatiques !
Humour toujours au rendez-vous donc et des personnages « secondaires » hauts en couleurs !
La scène de la prise d'otages et l'idée géniale de « l'infirmière Darcy » sont excellentes.
Indépendamment du fil de l'histoire et d'une lecture avide pour avancer dans le déroulement de celle-ci, je me suis arrêtée sur certains passages que j'ai trouvé vraiment bien écrits. Les premières pages où Darcy se remémore son père qui la réveille, les odeurs de la maisonnée et cette petite fille qui reste sous la couette, les yeux fermés pour ne rien perdre de tout ce « petit bonheur » qui lui fera tant défaut plus tard.
Une belle plume...
Merci à Titiseb pour la découverte de ce second volume ! Je partage ton avis et pense que cette auteure est à suivre, et qu'elle risque de nous surprendre encore, et peut être, qui sait, dans un autre registre que celui-ci ...