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3,79

sur 158 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il y a quelque temps, j'avais lu la Maison de Soie, du même auteur, et j'avais été conquise. Rien d'étonnant à ce que je me précipite sur le nouvel opus, Moriarty.

Quelle déception! Là où je retrouvais l'esprit de Conan Doyle dans La Maison de Soie, ce dernier semble visiblement avoir décidé d'aller faire un tour voir si l'herbe est plus verte ailleurs.

Là où la Maison de Soie constituait un vibrant hommage aux amoureux de Sherlock Holmes, Moriarty n'est qu'une pâle copie de l'oeuvre de Conan Doyle.

Tenez, rien que dans les personnages. L'histoire de Moriarty débute peu de temps après les morts présumées d'Holmes et de Moriarty dans les chutes de Reichenbach. Frederick Chase, détective privé de l'agence américaine Pinkerton, débarque en Suisse, sur les traces de feu le Professeur Moriarty. Pour quelle raison? Il suspecte Moriarty d'être en cheville avec le plus dangereux des criminels américains, Clarence Devereux (oui, pas très glamour comme nom, si je puis me permettre). Chase veut faire tomber Devereux, à n'importe quel prix, quitte à s'associer avec l'inspecteur Jones, dont le portrait dressé par le Docteur Watson dans le Signe des Quatre n'est pas des plus flatteurs. Or, l'inspecteur Jones s'est découvert des talents d'enquêteurs depuis cette sinistre affaire. Fin observateur, il décrypte des codes dans un temps record, se déguise à la perfection et pour finir, conçoit des stratégies à faire pâlir Napoléon. Franchement, vous ne voyez aucune ressemblance dans ce duo? le fin enquêteur, l'acolyte qui le suit aveuglément?

Bon, que dites-vous de ceci? Clarence Devereux est un homme absolument abominable, un vrai génie du crime à faire passer al Capone pour un...bon pas un Bisounours mais c'est tout comme. Insaisissable fantôme, personne ne connait son vrai visage mais tout le monde connait son nom. Il dirige son empire criminel d'une main de fer, inspirant la terreur partout où son nom est prononcé. Franchement, vous ne voyez pas de similitude?

Voilà le plus grand reproche que je fais à Horowitz. Ecrire un roman en créant deux protagonistes et en empruntant le troisième à Conan Doyle pour en final ne faire que du copier-coller.

L'histoire en elle-même est des plus banales. En revanche, la fin est assez intéressante, mais ce n'est pas suffisant pour sauver le roman du naufrage.

Au final, Moriarty déçoit et risque bien de ne pas rester longtemps dans les mémoires, contrairement au personnage dont il emprunte le nom. Même s'il ne figure que dans une des nouvelles de Conan Doyle, le Professeur James Moriarty figure à jamais dans nos coeurs et dans nos têtes et il méritait une autre destinée.

Quand à la nouvelle qui suit, les Trois Reines, je ne m'attarderais pas dessus. Une nouvelle racontée par le Docteur Watson, vite expédiée. Vous pouvez vous abstenir de la lire.
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J'avoue que j'étais très curieuse de découvrir ce roman, surtout que j'avais entendu beaucoup de bien de « La maison de la soie », le précédent roman de l'auteur dans l'univers de Conan Doyle. Hélas, on ne peut pas dire que j'ai été très emballé.



J'admets que j'ai l'esprit très tordu. le roman commençait donc mal pour moi dès que l'un des protagonistes admet que personne ne peut identifier le cadavre supposé de Moriarty découvert dans le Reichenbach. Ce qui fait qu'un des rebondissements de l'intrigue ne m'a pas particulièrement surprit bien que je ne m'attendais pas à ce qu'il prenne cette forme.



Si je fais abstraction de ça, il y a quand même des choses qui m'ont beaucoup gêné dans ma lecture. le policier de Scotland Yard est marié avec enfant. Or il traque le parrain de New York ayant supplanté Moriarty à Londres suite à la disparition de ce dernier. Les Américains sont preuves de méthodes violentes qui tranchent avec la courtoisie de gentleman de Moriarty – bref, j'ai envie de dire des Américains avec le côté caricatural des truands américains. Mais le policier s'étonne que ces gens s'attaquent à son enfant ! Les mecs ils égorgent pour rependre la peur dans le milieu louche de Londres ! Enlever un enfant c'est quoi ? Un amusement ! J'avoue que la réaction de ce personnage m'a totalement fait sortir du roman tant je trouve son étonnement incohérent.

De plus, il y a un « twist » à un moment. Je pense que ce twist aurait pu gagner en puissance si l'auteur avait pris la peine d'utiliser un autre style d'écriture à ce moment-là.



Mais si l'on exclut ces détails, j'avoue que le livre ne m'a pas convaincu pour autant. Je trouve qu'il manque de rythme : toute la première partie n'est que des vas-et-viens et des suites de voyages qui, certes font avancer l'intrigue, mais manquent de dynamisme.



On ne lira pas ce roman pour les personnages féminins. On est bien d'accord que les aventures de Holmes du temps de Doyle ne sont pas très « féministes ». Il est cependant dommage qu'en 2014, un auteur ne parvienne à mettre en scène dans une aventure holmésienne qu'une femme bonne épouse et une « prostituée ». Je ne compte pas la fillette de 6 ans. Comme je le dis souvent, mieux vaut un livre sans personnage féminin qu'un livre avec des personnages féminins sans intérêts et stéréotypées.



L'auteur connait bien l'univers de Sherlock Holmes. Sur ce point, il n'a rien à redire. On retrouve beaucoup de références à des aventures de notre détective préféré (ou détesté), que ce soit les aventures retranscrites par Watson ou bien des personnages, comme Clay.



Je ne vais surprendre personne, mais le livre traite de Moriarty. Qu'ai-je donc pensé de la mise en scène du Napoléon du crime ? Et je crois que ma réponse est : je vais avoir du mal à me détacher de l'image qu'Éric Porter dans le Dernier Problème.

J'ai eu beaucoup de mal avec l'image proposée. Je ne pourrais pas en dire trop sans spoiler le livre. Mais hormis une phrase qui donnait vraiment de la profondeur au professeur, je trouve qu'il est présenté comme fade. En effet, on a dû mal à saisir comment ce personnage a pu être si brillant et si important.

Bref, je n'ai pas été convaincu par l'interprétation du personnage. Mais sur ce point-là, je veux bien reconnaitre que j'ai peut-être de trop grosses attentes.



Au final, même si le livre montre son attachement à l'univers holmésien, ni l'histoire ni le style ne m'ont convaincu.

Dommage.
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Que dire? Peut-être n'était-ce pas le moment pour moi de lire ce roman... J'avoue que je m'arrête à la moitié, même si l'enquête et les planques, les poursuites sont bien menées, je l'avoue, elles ne m'ont pas embarquées... J'essayerai sans doute de le relire à l'occasion.
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Il y a de l'idée, des choses intéressantes, mais qu'est-ce que je me suis fait chier ! C'est long, c'est barbant, c'est brodé, j'ai eu du mal à le lire - j'avoue, j'ai même sauté des passages -, et autant j'avais vraiment apprécié "La maison de soie", autant là on en est loin. Très loin.
Je pense que je ne vais pas récidiver de manière si enthousiaste, si jamais l'auteur ressort un jour un livre "Sherlock".
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Etant une grande amatrice de Sherlock Holmes, c'est avec plaisir que j'avais découvert "la maison de Soie" du même auteur. Et là rien à dire, c'était parfaitement réussi !

Aussi quand j'ai eu l'occasion de lire le deuxième opus "Moriarty", je me suis précipité.

La déception fut immense : les personnages sont fades et absolument pas attachants, les rebondissements ont été vus des dizaines de fois, et en mieux, l'intrigue est faiblarde,bref je me suis ennuyée et je me suis forcée à le terminer.

[ masquer]Quand au switch final ...euh....au bout de 30 pages je savais déjà de quoi il en retournait !!!! Enfin la fin est inutilement violente.
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