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3,6

sur 3918 notes
Je serai bref car ce livre a été commenté tant de fois. 2 frères, que tout oppose. L'un scientifique, répondant à la caricature du scientifique, solitaire, asexué et obsesionnel, l'autre prof raté, obsédé sexuel, qui s'amuse à mal interpréter des théories sociales dérivées de pensées kantiennes, freudiennes ou hégeliennes, que visiblement l'auteur s'est contenté de paraphraser sur wikipédia (ou l'équivalent au debut des années 2000, à l'époque, ça passait sûrement plus facilement, aujourd'hui, ça se voit!).
Les ambiances sont intéressantes comme toujours chez MH, de la gêne dans le laboratoire, un directeur homosexuel refoulé qui se branle tout en regardant les nudistes des bords de seine.
Mais que c'est attendu, que c'est prévisible. Évidemment, le scientifique va quitter ce laboratoire où son génie n'est pas reconnu à sa juste valeur, évidemment l'obsédé sexuel va tout tenter pour donner de la vigueur à son sexe usé par une quarantaine sonnante et trébuchante.
Et du prévisible, on tombe au grotesque, à la mauvaise farce. le scientifique va révolutionner la génétique en mettant fin à l'humanité pour participer post mortem à la construction d'une nouvelle humanité enfin débarassée de toutes nos mauvaises humaines, pourtant abondement décrites dans les pages précédentes. Véritable fond de commerce de l'auteur, heureusement pour lui qu'il ne s'agit que d'un roman. Et les toutes dernières pages sont carrément risibles. Un amoncellement de paraphrases de pensées new age, mystico-scientifiques mal digérées, incomprises et livrées pêle mêle pour épater le lecteur naif, avide de longues phrases sans queue (au sens propre et au sens sale) ni tête...
Bref, tout irait bien si ce livre n'avait pas eu le succès qu'on lui connait.
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"Les Particules Élémentaires" de Michel Houellebecq est avant tout une lecture curiosité du à la notoriété de l'auteur.
Malgré la teneur du livre, c'est avant tout et en majorité des amies femmes qui m'ont donné leurs avis sur ce livre. Et elles avaient plus où moins toutes appréciées ce livre.

Dans ce récit, nous suivons Michel et Bruno. Deux demi-frères que l'on suit depuis leur adolescence jusqu'à leur réussite à l'âge adulte.
N'ayant pas grand chose de diamétralement différents dans leurs cursus, il en est néamoins que ces deux demi-frères, dans leur place dans cette société sur qui voit l'humain sur le déclin à travers la vie de ces deux protagonistes suivis depuis l'enfance, on peut y voir voir l'affaissement et la chute de la gente masculine au travers de Michel et Bruno dans les relations humaines.
Une sorte de dépression littéraire par ce portrait bien fade au goût et surtout pessimiste dans le reflet que donnent Michel et Bruno sur leurs conditions en tant qu'individus. L'un étant brillant mais peu enclin aux rapports humains, ce qui lui donne un air de personne un peu aliéné et l'autre qui est une machine sexuelle plus masturbatoire qu'autre chose qui fait pâle figure et en devient une caricature pathétique.

J'ai mis du temps à lire ce Houellebecq entrecoupé par plusieurs jours et plusieurs semaines entre chaque session de lecture.
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Détestation du monde contemporain marqué par la décadence des relations amoureuses et plus généralement sociales. Il n'y a pas d'échappatoire si ce n'est l'apparition d'une nouvelle espèce d'homme. le roman est sombre et à la façon d'Houelllebecq provocateur. La critique de notre société est féroce mais intéressante.
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Cette critique n'est pas des plus faciles à rédiger. En effet, ce livre est très très bien écrit, mais voilà, ce n'est pas à mon goût du tout.

Tout au long de la lecture, j'ai ressenti un immense malaise, beaucoup de dégoût. J'ai même eu la nausée en lisant certains passages. Ce livre ne laisse clairement pas indifférent. Je pense que c'est un « ça passe ou ça casse ». Dans mon cas, ça casse!

Je me suis accrochée jusqu'au bout car je déteste abandonner, mais j'ai ressenti un immense soulagement en lisant le dernier mot.
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Le premier livre que l'on lit d'un auteur est souvent celui qui fait le plus d'effet. Ce lieu commun est souvent vrai, cela a par exemple été le cas pour les livres de Michel Houellebecq.
La fable sur le devenir de l'humanité m'a bien plu et l'acmé à la fin reste une des meilleures de la littérature française actuelle.
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La lecture avait plutôt bien commencé, j'étais un peu intriguée par l'histoire de Michel et de Bruno et puis tout a dérapé.
Bruno et Michel sont le yin et le yang : l'un plutôt dans son monde, renfermé sur lui-même et peu intéressé par les choses charnelles, l'autre guidé par ses pulsions sexuelles.
Chacun a eu une enfance particulière avec une mère plus préoccupée par ses expérimentations que par ses progénitures.
Michel grandit élevé par sa grand-mère, dans un milieu plutôt préservé, alors que Bruno placé dans un internat car encombrant, va subir les pires sévices.
Si ce roman est aussi l'occasion pour l'auteur d'explorer les travers de la société et des thèmes qui sont intéressants, le tout est pollué par trop de scènes de sexe parfois à la limite de la pédophilie.
Par ailleurs, j'ai trouvé certains récits insoutenables de violence gratuite qui à mon sens n'apporte pas grand chose si ce n'est un sentiment de voyeurisme. J'ai eu un sentiment de répétition terrible qui m'a lassé et agacé et cette lecture m'a laissé un goût amer.
Ce qui est sûr c'est que la réputation de l'auteur n'est pas exagérée et que son style ne laisse pas indifférent.
Cependant, je ne suis pas certaine de vouloir renouveler l'expérience.
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Je ne pensais pas relire du Michel Houellebecq, non que je le déteste, j'avais bien aimé La carte et le territoire, mais disons qu'il m'exaspère un peu et surtout qu'au final il m'intéresse peu. Mais le challenge Solidaire est passé par là, d'où cette deuxième lecture.
Ce roman raconte la vie de deux demi-frères : l'un est plongé dans notre société individualiste, consumériste et surtout hédoniste, il ne pense qu'au sexe ; l'autre est un austère scientifique, détaché du matérialisme et du consumérisme ambiant, il réfléchit à créer un homme nouveau remplaçant l'humanité actuelle. Leurs vies sont pathétiques, peu intéressantes, entre les expériences sexuelles de l'un et les fades intérêt de l'autre (le catalogue alimentaire de Monoprix) quand il ne réfléchit pas sur la génétique.
Les deux ont une vie sentimentale lamentable et sont peu attachants. Question récurrente de Houellebecq : comment aimer et être aimé dans une société ultralibérale et nombriliste ? Réponse : l'éternelle quête du bonheur individuel ne peut que mal finir, sauf si la science crée l'être parfait, cloné un nombre premier de fois. L'auteur est réaliste dans ses constats, mais aussi pessimiste et sans pitié, d'un cynisme féroce. C'est souvent triste, parfois drôle, parfois émouvant, mais parfois aussi détestable, voire méprisable, toujours frustrant et déprimant.
Son style est agréable dans l'ensemble, il sait se faire fluide sauf quand il se lance dans des pages dignes de Wikipedia ou dans des propos scientifico-philosophiques incompréhensibles pour le lecteur moyen, dont moi-même. Et il le sait bien et en joue. le personnage de Houellebecq est imbuvable, insupportable, mais impossible aussi de ne pas apprécier qu'il pointe avec acuité de vrais problèmes de société et les met en lumière sous un angle différent, inhabituel, ce qui est toujours intéressant.
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Ma première tentative avec Houellebecq...
Autant le dire tout de suite, je ne suis pas parvenu à aller au bout !

En décrochant, mais après m'être quand même accroché (!), une terrible question s'est imposée à moi : Suis-je trop bête, ai-je atteint mes limites ?

Cette lecture commence à dater, mais le souvenir que j'en conserve, c'est une incompréhension du propos, une écriture compliquée, et des personnages sans intérêt.



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La lecture de ce roman de Houellebecq m' a été très pénible. L'auteur dans ses intentions apparaît comme une sorte de Janus insaisissable. Il nous plonge d'une part dans un univers littéraire brillant , avec un montage romanesque soigné, un style ciselé comme le ferait un orfèvre des très belles lettres, bref un réel plaisir pour le lecteur qui se délecte de l'art certain du romancier.
L'autre face de ce Janus, est celle du fond du livre, de sa substance, de son objet.
Et là c'est la déception, presque le dégoût, en tous cas au fil des pages, un agacement certain.
L'argument repose sur la mise en parallèle des destinées de deux demi-frères censés représenter les deux aspects possibles et principaux de la dégénérescence de nos sociétés contemporaines. L'un est bien sur scientifique, rationnel, introverti, caricatural dans son image d'intello des sciences, l'autre est l'archétype de ce qu'on nomme aujourd'hui le bobo, version soixante huitarde.
La réunion de ces deux visions siamoises d'un univers occidental désenchanté se fait par le truchement d'un séjour en un camping pour enseignants, où par le biais, notamment de mises aux normes sexuelles, l'éventualité d'une sortie de ce nihilisme postmoderne apparaît comme possible. Evidemment le substrat de ces interrogations - réponses, est un discours très individualiste, très narcissique, très politisé qui encombre le propos jusqu'à la nausée. Pourquoi? Car sans doute Houellebecq ne se prive d'aucune liberté pour s'épancher et se complaire dans ces évocations parfois très niaises de l'univers bobo, ou déjantées de zones sociologiques où la bonne mesure est celle d'un individualisme exacerbé dissimulé derrière de pseudos tribus.
Il y a un côté "déclin de l'empire américain" dans les nombreuses évocations sexuelles de ce roman. le sexe est normé, forcé, amplifié comme métaphore absurde d'une émancipation qui ne se produit pas, et de bonheurs terrestres desquels le Moi vacillant doit se ressourcer.
Au final, un livre très bien écrit, mais sur un fond bien pâteux, alambiqué, caricatural par moments, forcé presque toujours.
Rendre les illusions et désillusions humaines par ce propos était un enjeu. Désolé, mais je préfère de loin la manière dont d'autres écrivains l'ont si bien fait depuis Balzac jusque Kundera.
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Evidemment, Houellebecq est si facile à critiquer : tout, chez cet auteur, rappelle la médiocrité de l'époque. le style est le plus plat possible, le récit est le plus glauque possible, l'esprit est le plus étriqué possible.
Même s'il s'avère que nous sommes capables de le lire au second degré, ou à d'autres niveaux de lecture d'ailleurs, il est préférable de se tourner vers les bons sociologues pour tenter de comprendre nos contemporains. Il n'est nul besoin de ce roman et de son abyssal médiocrité.
Le plus étrange dans toute cette histoire, si je puis dire, c'est d'ériger cet auteur en " plus grand écrivain français vivant"... C'est même ahurissant si l'on a pris la peine de s'infliger de lire la prose de ce pauvre Michel.
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