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Du plaisir, encore du plaisir .. je suis encore une fois sous le charme de l'écriture d'Elizabeth Jane Howard, sous le charme de la famille des Cazalet .. un plaisir surprenant pour moi qui en règle générale fuit les sagas "à rallonge"... comme quoi !!
La fin de la guerre a sonné, Ruppert est, à la surprise générale, rentré en Angleterre. Chacun essaye de reprendre pied dans une vie presque normale. Les couples survivent ou partent à la dérive, les enfants deviennent adultes, les filles se font femmes, la société bouge et évolue un peu, beaucoup et parfois pas du tout. L'après-guerre est une période douloureuse, le rationnement encore plus drastique, les conditions de vie toujours difficiles et les désillusions omniprésentes. Mais ce serait sans compter sur la Vie et les surprises qu'elle apporte...
Ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus sur les évènements des années 1945/47 , je vous laisse les découvrir par vous-mêmes.
Une lecture addictive, pleine de petits riens qui au final creuse le sillon d'un destin..
Magique .....

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Le précédent tome m'avait laissé l'impression d'une infinie tristesse et j'avais hâte de retrouver les membres de la famille Cazalet pour savoir comment ils allaient. C'est fou à quel point je me suis attachée à eux et les retrouver a été une satisfaction sans bornes. Il reste encore un tome et je suis à la fois pressée de le lire et atterrée par l'idée que ce sera la dernière fois.

Mais revenons sur ce tome qui m'a semblé plus lumineux même si certains des Cazalet traversent des périodes douloureuses et amères comme Clary et Villy. Mais les femmes sont fortes : Clary remonte la pente grâce à l'écriture et Villy se reconstruit à mesure que son ex-mari semble s'étioler dans son nouveau couple. le Royaume Uni sort de la guerre et, malgré les destructions, les restrictions alimentaires, a envie de vivre. Cela se voit dans les personnages : Rupert est revenu auprès de sa femme Zoé, chacun a un lourd secret mais ils vont réussir à surmonter tout cela pour tout recommencer. La belle Polly que l'on avait quittée brisée par un chagrin d'amour, fait une belle rencontre. Hugh -le frère Cazalet qui m'émeut le plus- parvient enfin à se remettre de la mort de sa femme. Quant à Archie… Ah Archie… Jusqu'à la dernière page je me suis demandé ce que l'auteure allait lui réserver.

Au-delà des histoires personnelles, le roman aborde des thèmes qui nous touchent de près ou de loin comme le divorce, l'avortement, l'émancipation de la femme, la reconstruction après une séparation ou un deuil, la mort aussi celle que l'on subit ou celle que l'on souhaite (voir le mari de Nora), etc… C'est ce mélange entre vies personnelles et résonnances actuelles qui font de cette saga un chef d'oeuvre.
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Traduit de l'anglais par Cécile Arnaud

La guerre est enfin finie, mais pas les restrictions. La vie est difficile pour tous. Et de grands bouleversements vont traverser la famille Cazalet et ses proches.
Cette saga, tout du long, a été un vrai bonheur de lecture.
La psychologie fouillée des divers personnages, les détails intimes de leurs vies, de leurs ressentis font que l'on s'attache à eux et que le mot "fin" tombe comme un couperet.
Reste le tome 5 "La fin d'une ère", écrit 18 ans après les 4 tomes précédents. Mais je ne sais pas s'il a déjà été traduit. Je vais vérifier, bien sûr.
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Les focalisations s'alternent, offrant une vue parcellaire bientôt portrait de groupe à mesure que la vie de chacun complète le puzzle londonien. Les mariages éclatent, les relations se tendent, se brisent ou se retissent peu à peu, tandis que les jeunes adultes doivent faire sans modèles maritaux, portant sur le monde un regard désormais débarrassé du filtre de la douce innocence enfantine. Elizabeth Jane Howard parvient à offrir un nouveau départ à ses héros, sans jamais lasser le lecteur, ravi de retrouver cette famille si attachante (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/10/20/nouveau-depart-elizabeth-jane-howard/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Lire un nouveau tome de la saga des Cazalet me fait toujours l'effet de renouer avec des membres de ma famille un peu éloignée, des cousins dont je suis toujours ravie d'avoir des nouvelles, et avec qui je sais que je vais bien m'entendre. Peu de risques donc d'avoir de mauvaises surprises en terrain connu.

Pourtant, « Nouveau départ », ne serait-ce que par son titre, semble indiquer qu'il va y avoir de l'inédit à l'horizon. Les trajectoires qui nous semblaient déjà tracées se révèleront-elles exactes à ce à quoi l'on s'attendait ? Cette question fait donc tout le sel de ce nouvel – et avant-dernier… – tome, où Elizabeth Jane Howard donne une nouvelle fois la preuve de son talent à construire des personnages plus vrais que nature, et à rendre passionnants des vies dont le cours ressemble si fort à la nôtre.

La guerre vit ses derniers soubresauts au moment où le roman commence. le front s'est déplacé à l'autre bout du globe, et les Britanniques respirent un peu plus, même si le temps des privations n'a pas encore vraiment pris fin. La vie reprend son cours, et se déplace alors de Home Place vers Londres pour ce fameux nouveau départ, qui se fait plus fortement sentir pour certains que pour d'autres : Edward décide, après moult hésitations, à quitter Villy pour Diana, Hugh se morfond toujours dans son deuil de Sybil, Rupert, de retour après son long séjour en France, (re)fait connaissance avec Zoë, qui a profondément changé avec les épreuves traversées pendant la guerre, Rachel s'installe avec ses parents près de chez Sid (pourront-elles enfin vivre leur amour ?). Parmi les enfants, Louise se débat dans la déprime et la fin de son mariage, Polly se remet de son échec sentimental pendant que Clary connaît ses premières épreuves amoureuses, toujours épaulée par un Archie qui semble vouloir arrêter de s'occuper de toute la famille pour vivre sa vie (ce personnage a enfin fini par avoir ses pages à lui !). Voilà pour les personnages principaux, et sans entrer dans les détails concernant les personnages secondaires pour ne pas tomber dans le catalogue ni dans le divulgâchage, j'ai pu admirer une nouvelle fois la capacité d'Elizabeth Jane Howard à évoquer avec talent ses personnages secondaires sans les reléguer en arrière fond, même si pour certains, vers la fin du roman, elle m'a donné l'impression d'être un peu plus lapidaire et de leur régler leur compte (venant à me demander si elle n'avait pas eu d'abord l'intention, avec ce quatrième tome, de sceller l'aventure Cazalet pour de bon). Certaines situations et ficelles un peu grosses, qu'on voit venir de loin, m'ont d'ailleurs un peu gâché le plaisir de lecture.

Ainsi, à ma grande surprise, et regret, « Nouveau départ » n'a pas été totalement la lecture-plaisir à laquelle je m'attendais. En raison de la présence de quelques longueurs, de quelques thématiques déjà largement rebattues (les difficultés de la vie conjugale, l'autrice continuant à avoir une vision assez sombre de l'amour et du mariage à mon sens, celle aussi de savoir comment orienter sa vie et son avenir), mais peut-être, plus globalement, parce que la direction dans laquelle Elizabeth Jane Howard place ses Cazalet ne m'a pas paru très claire, dominée qu'elle est par un certain désenchantement un peu poisseux. Rendez-vous donc au prochain tome !
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1945-1947
La guerre est finie. La vie va pouvoir reprendre son cours. Sauf que plus rien n'est comme avant. Ce bien titré tome conduit les personnages a un nouveau départ car après la confusion des années précédentes voici venue l'heure des choix….
On retrouve les mêmes personnages agrémentés de quelques autres.
Les parents bien sûr avec le retour de Ruppert après 5 ans d'absence qui doit renouer avec Zoé, le divorce d'Edouard qui décide de vivre avec Diana et l'amertume de Villy, la solitude de Hugh, Rachel et Sid qui affrontent une crise sévère.
On retrouve aussi les filles. Louise cherche une échappatoire à son mariage, la délicieuse Polly travaille pour une société de décoration d'intérieur et traine son mal d'amour et Clary s'engage à fond dans une relation avec son patron, agent littéraire egocentrique et tyrannique.
Gravite autour de ce petit monde, les autres…
Christopher, Teddy, Neville, Simon, Miss Milliment et bien sûr Archie plus que jamais le confident de tous et dont personne ne se cherche à savoir les sentiments. Ah, si ! La Duche. Elle prend un volume tout à fait intéressant de compréhension et de bienveillance dans ce tome. Car si certains personnages s'effacent, d'autres prennent davantage de corps.
Une fois encore, j'ai suivi avec bonheur les affres des uns, des autres, leurs joies, leurs questionnements le tout recouvert du verni des petits soucis de la vie quotidienne.
Cette suite aurait pu être une fin. Quoique. Quelque chose m'intrigue beaucoup à propos d'Edouard. J'ai donc hâte de lire la conclusion de cette brillante saga familiale pour avoir toutes les clés.
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Oh oui je l'attendais cette quatrième partie car comme je le pressentais, les personnages prennent, au fil des années de l'envergure, de la matière et encore plus dans celui-ci qui résonne comme le Nouveau départ de la famille Cazalet, qui doit, au sortir de la seconde guerre mondiale, faire le constat que plus rien ne sera comme avant, qu'elle doit revoir à la fois les conditions de vie auxquelles elle était habituée mais également les bouleversements au sein des couples et des traces laissées par le conflit mondial chez certains d'entre eux. Il y avait les traditions, les façons d'être et de vivre mais la guerre a redistribué les cartes et le présent se reconstruit, pierre après pierre, pour envisager l'avenir.

Je dois avouer que je n'ai eu aucun mal à m'y replonger, retrouvant à la fois les membres du "clan" mais également dans quelles situations je les avais laissés dans la Confusion du tome III et surtout à suivre la nouvelle génération, devenue adulte, avec les figures émergentes que sont Clary, Polly, Louise qui, de par le contexte, se lancent dans la vie active, parfois tête baissée, essuyant parfois des déconvenues qui, pour certaines, seront douloureuses, mais toujours unies et pouvant compter les unes sur les autres. A travers leurs voix mais également celles des "Autres", ceux qui gravitent autour ou au sein de cette famille et en particulier avec celle d'Archie, l'ami indéfectible que nous aimerions tous et toutes avoir près de soi, nous suivons les difficultés de chaque couple à se retrouver, ou pas et pour les plus jeunes à se construire une identité, une place même si les amitiés et les liens familiaux sont à la fois la force et parfois la faiblesse des Cazalet. La guerre n'a pas eu que du négatif, surtout pour les femmes, elle leur a permis de s'émanciper, de s'ouvrir sur de nouveaux possibles, même si elles ont malgré tout la chance de bénéficier d'un environnement à la fois solidaire et bienveillant.

C'est le genre de lecture qui vous enveloppe et vous immerge dans une époque et pour celle-ci à la charnière de deux mondes : celui d'avant, celui d'un passé teinté de sécurité et d'insouciance et celui d'après, plein de promesses mais à reconstruire sur des ruines, où les blessures de la guerre sont difficiles à soigner ou oublier. Grâce à l'écriture et à la maîtrise du récit, sa construction, vous devenez témoin silencieux d'une famille se débattant pour garder une unité sans pour autant que chacun renonce à ses rêves, ses ambitions, où certains vont devoir prendre conscience qu'entre apparences et réalités ils devront faire des choix et où les caractères esquissés dès l'enfance prennent forme et s'affirment.

C'est une saga familiale teintée d'histoire, avec ce qu'il faut de détails sur le contexte, l'environnement, les décors qu'ils soient dans les lieux de vie mais également dans les difficultés rencontrées pour satisfaire les besoins quotidiens dans un pays en ruines, pour faire venir en vous les images mais aussi, à travers les pensées et attitudes de chacun(e) la psychologie des protagonistes. Il y a une belle maîtrise du récit, dans la manière de révéler les événements, les distillant au moment où ils se déroulent mais également en revenant dessus quelques mois plus tard, nous donnant l'impression parfois d'avoir "raté" quelque chose, mais finalement s'apercevoir que rien n'est laissé de côté, tout s'imbrique pour construire une oeuvre complète, abordant tous les aspects qu'ils soient historiques, familiaux, sociétaux mais également plus intimes en particulier sur l'évolution de la place des femmes, de leurs rôles et de leurs désirs. 

J'ai beaucoup aimé et attends avec impatience le dernier opus "La fin d'une ère", dont la date de parution (2022) n'est pas fixée de façon plus précise, pour les retrouver et finir cette saga dans la plus pure tradition de la littérature anglaise que j'aime tant.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Si j'ai bien un regret concernant cette "saga" c'est bien d'approcher de son terme et de ne plus avoir, à l'avenir, le plaisir de la découvrir. Bon il me reste encore le tome 5...
Pour ce qui est du tome 4, c'est un moment de lecture (assez long heureusement car le livre est volumineux) particulièrement délicieux. On a à la fois le plaisir de retrouver ces personnages, (cette fois-ci après la Seconde guerre mondiale) mais il semble que la densité romanesque ait encore pris de l'épaisseur, et les personnages encore davantage de profondeur, à l'image de ces jeunes adultes que l'on a connus enfants.
Difficile, et à vrai dire sans intérêt, de résumer l'intrigue, qui mélange histoire sentimentale des personnages, et sans doute surtout les effets du temps qui passe sur les corps et les caractères. Certains personnages sont particulièrement réussis mais l'ensemble est d'une qualité assez stupéfiante.
le titre de saga, un peu racoleur ou banal (sauf si l'on place le livre dans la lignée du célèbre roman de Forsythe qui eut il y a un siècle, un prix Nobel), ne me parait pas rendre justice à cette fresque romanesque d'une magnifique ampleur dans laquelle on a le sentiment de se confronter à la vie elle-même.
J'ai adoré. La finesse psychologique de ce qui est dit m'a impressionné tout au long du livre !
Si vous ne connaissez pas la série, vous êtes bien chanceux ou chanceuse !
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On pourrait croire qu'on lui fait des misères
A sa façon de pleurer sur mes genoux, mais
j'veux plus être son papa ni son grand frère
C'sont pas des rôles que j'peux jouer jusqu'au bout
Pas du tout

Fier et fou de vous, William Sheller


Dégusté à petites pages comme on profiterait d'un bon vin, j'ai lu la suite des mémoires de la famille Cazalet qui, m'en suis je rendue compte, me manquait beaucoup.
Et de fait, je n'ai pas été rassasiée. La génération de Hugh, Edward et les autres, n'a été qu'effleuree et j'aurais aimé lire avidement ce qui les a consummé ou aidé à renaitre.
A la place, on voit grandir Louise, Clary, Poll et alei, et c'était très bien aussi. A se les remémorer par certaines scènes enfants, on réalise le chemin parcouru. J'ai eu beaucoup d'affection pour des personnages qui ne m'avaient pas marqué avant (coucou Christopher et Polly ) et la Duche qui bien que toujours en arrière plan, arrive à tisser le récit de sa bienveillance discrète. J'ai été agacée par Clary et Archie que j'aurais peut être préféré plus en retrait dans l'histoire, moins loquaces (je crois que je ne suis pas friande de l'analyse des sentiments). Mais le livre est déjà bien epais on ne pouvait pas parler de tous, oh non, je sais. Donc voilà ce tome c'était un peu trop et en même temps pas assez.
Ou tout simplement suis je triste d'arriver presqu'à la fin de cette saga que j'apprécie beaucoup.
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Juillet 1945, la guerre est enfin terminée, Rupert est de retour sain et sauf parmi les siens. Tout devrait donc aller pour le mieux à Home Place mais ces années troublées ont laissé leur trace et que ce soit pour la génération des parents ou celle des enfants devenus grands il n'est pas si facile de trouver sa place dans cette Angleterre en pleine reconstruction.

Moi qui avais gardé précieusement ce tome pour ne pas le lire trop vite après le tome 3 qui m'avait (comme les premiers) enchantée, j'ai plongé avec délectation dans la suite des aventures de ma famille anglaise préférée. La magie a vite opéré puisque je me suis à nouveau coulée dans l'histoire des uns et des autres comme si je retrouvais de vieux amis perdus de vue depuis longtemps. L'écriture de l'auteur est toujours aussi fluide et agréable, avec ce réalisme et cet art de raconter les conversations ou les pensées des personnages qui nous donne l'impression de partager leur vie.

Et pourtant... et pourtant... arrivée au premier tiers du roman j'ai cette fois ressenti une certaine lassitude. J'ai eu l'impression que l'histoire tournait un peu en rond en suivant toujours le même schéma. Fallait-il vraiment que tous les couples se déchirent ainsi à coup d'infidélités, je ne l'aime plus, je prends un amant / une maîtresse, je m'interroge faut-il rester ou le quitter ? Ce qui m'avait semblé très représentatif de la société anglaise de l'époque où le divorce était quasi inconcevable dans les bonnes familles et où les femmes étaient encore condamnées à subir les infidélités de leurs maris m'a paru ici un peu trop insistant, j'ai eu l'impression que l'auteure donnait la parole à plusieurs personnages de manière successive comme elle sait si bien le faire mais en racontant finalement toujours la même chose, surtout que la plupart des intrigues étaient déjà nouées dans le tome précédent.

Heureusement le récit retrouve un peu de vivacité dans sa seconde moitié avec notamment le personnage d'Archie, qui de simple confident acquière enfin une vraie épaisseur, et les histoires d'amour parallèles des deux cousines Polly et Clary, toujours aussi touchantes et vivantes. Non, décidément, je ne peux rester fâchée très longtemps envers Elizabeth Jane Howard et ce tome, même s'il m'a paru un peu moins bon que les précédents, m'a rapidement happée à nouveau. le 5e est dans ma bibliothèque, je n'ose le commencer trop vite car cette fois c'est officiel il s'agira bien du dernier !
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