Miss Pas Touche, tome 2 : Du sang sur les mains

Ce deuxième tome tient toutes les promesses du premier. L'enquête de blanche s'emballe, le rythme est ici plus aventureux, plus épique et l'ambiance plus polar, mais les caractères sont toujours aussi bien soignés. le graphisme, toujours à la hauteur, simple et élégant, l'atmosphère graphique efficace. L'aventure se termine, heureusement il y a une autre histoire en deux tomes, il serait dommage de ne pas continuer un bout de chemin avec Blanche/Miss Pas Touche (très touchante), je vais vite me précipiter dessus.

Voici un second tome qui clôture à merveille ce diptyque très réussi.
L'histoire continue avec la même intensité et les rebondissements ne sont pas ceux que j'attendais et j'adore être surprise.
Les personnages se révèlent plus et certains m'ont surprise, dépassant les frontières manichéennes que je pensais établies.La dernière page est glaçante!
Je souligne à nouveau la parfaite utilisation du dessin qui sert admirablement le scénario.
Ici devaient s'achever les aventures de la Vierge du bordel...mais devant une telle réussite, on est heureux d'apprendre que les auteurs ont relancé Blanche dans de nouvelles aventures. Reste à espérer que la suite sera de la même qualité.

T2 : du sang sur les mains. Chaque mois dans Paris des filles sont assassinées, l'enquête de Blanche s'accélère en même temps qu'elle fait face aux cruautés quotidiennes des filles et des clients, et qu'elle tente d'effacer les soupçons à son sujet. de découverte scabreuse en mauvaise surprise, elle ira jusqu'au bout, quitte à se mettre du sang sur les mains...

Miss Pas Touche, c'est une série épatante, une histoire qui vous empêche de refermer l'album avant sa fin, une intrigue qui vous donne froid dans le dos. Notre héroïne évolue au sein d'un milieu révolu, que l'on connaît mal mais que que les dessins du duo Kérascoët, qui rappellent ceux de Joann Sfar, font revivre. Parfois on sourit, mais souvent on tremble, car la sécurité n'était pas de mise pour les prostituées et le scénario est bien plus sombre que l'insouciance des années 30 nous le faisait présager.
C'est remarquable, on se croirait par moment en plein polar
Lien : http://chezlorraine.blogspot..