AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 180 notes
5
16 avis
4
8 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Roman graphique très inspirant.
Lorsqu'un marseillais d'une vingtaine d'années décide de tout quitter pour devenir chasseur de phoques au Groenland, il y a de quoi rester sceptique. Et pourtant Max Audibert a non seulement réalisé son rêve mais il est aussi devenu en quelques sortes un passeur de traditions.

En travailleur acharné, il a appris la langue, expérimenté les dangers de l'Artique et étudié les plus anciennes techniques de pêche. Devenu instituteur, il a pu inculquer des savoirs fondamentaux à ses élèves mais aussi et surtout enseigner leur héritage.

Les graphismes sont colorés et aérés. C'est une véritable bouffée d'air (frais).
Commenter  J’apprécie          150
Histoire incroyable de Max Audibert, marseillais, destiné à la médecine militaire qui a tout laissé pour aller s'établir dans un village de l'est du Groënland. Il apprendra la langue du village, se mariera, aura 2 enfants, deviendra chasseur puis instituteur du fait de l'évolution des moeurs locales. Les dessins sont très beaux, il fait froid et nous comprenons la disparition en 3 générations des coutumes locales. Tout le mérite de Max est justement de lutter pour préserver les savoirs ancestraux sans s'opposer à l'évolution inéluctable du pays. Magnifique.
Commenter  J’apprécie          40
Max, jeune français de dix-huit ans, il vient de signer un contrat de travail et tombe par hasard sur un ouvrage traitant de la chasse traditionnelle groenlandaise. C'est une révélation, Max décide de quitter la France pour s'installer dans un petit village du nom de Tiniteqilaaq. Mais l'aventure ne sera pas de tout repos car il lui faut apprendre la langue du Groenland de l'Est, s'intégrer et montrer sa valeur, apprendre à tenir sur une embarcation et à chasser, tout en évitant de se noyer.

Les villageois l'initient peu à peu en voyant que Max est désireux d'apprendre.
Finissant par devenir lui-même un véritable inuit, il apportera sa contribution à la communauté en faisant découvrir à la nouvelle génération la culture inuit.
L'auteur retrace l'histoire vraie de Max, de son rêve devenu réalité. C'est l'histoire incroyable d'un jeune homme fonçant vers des terres inhospitalières pour se sentir vivre. Max y a appris sur le tas les us et coutumes inuits, ne baissant jamais les bras. Il a dû s'habituer au froid et à la façon de penser, il a appris à appréhender la nature et surtout à s'en méfier.

Pour plonger dans ce récit plein d'humilité rien de mieux que des corbeaux, un crâne ou une peau d'ours dans le rôle du narrateur. de l'humour mais aussi du danger, de la transmission et de la reconnaissance, Sermilik est une plongée au coeur du fjord du même nom situé à la limite de la calotte polaire arctique. Les paysages et ce blanc et bleu prédominant autour de personnages typiques de cette partie de monde mise en danger par le changement climatique.

Une magnifique évasion au milieu de ces terres du bout du monde.
Lien : https://stemilou.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          70
Une très belle couverture qui nous invite à partager des décors de rêves … glacés !
L'introduction du sujet est laissée à la directrice de recherche au CNRS, qui nous présente celui qui est devenu l'inuit blanc Max Audibert.
Vivre sur la côte est du Groenland dans un village isolé de quelques dizaines d'habitants et vouloir vivre comme eux … apprendre à vivre avec le danger … le froid, la faune, le changement climatique auquel il faut bien s'habituer … vouloir vivre comme eux en respectant les traditions ancestrales de pêches et de chasse qui pourtant ont tendances à disparaître … faire face au changement du mode de vie lié à l'accès aux techniques nouvelles, au modernisme des outils … affronter la solitude … ne pas céder aux ravages de l'alcoolisme.
Simon Hureau a choisi de se taire et de laisser les grands corbeaux, les chiens d'attelage, le crâne d'un ours et même la peau d'un autre nous raconter des scènes de la vie de tous les jours de cet aventurier qui a voulu aller au bout de ses rêves.
Les croquis nous font parfois rêvés devant la beauté des paysages, parfois frémir devant les dangers représentés, d'autres fois nous émouvoir devant la volonté d'apprendre à vivre avec des individus ayant d'autres valeurs que les nôtres mais en même temps cherchant à les aider à conserver la maîtrise d'un savoir faire ancestral.
Du beau et du bon travail.
Commenter  J’apprécie          70
Quelle magnifique couverture, ce portrait en pleine nature avec tous ces dégradés de bleu !
Le plaisir de découvrir que c'est une autobiographie, celle de Max Audibert parti réaliser ses rêves au Groënland.
Ce roman nous parle de sa vie, de son adaptation avec en filigrane, les traditions Inuits, leur mode de vie.
On apprend, on rêve devant cette nature que l'on prend en pleine figure, ces grands espaces sans idéaliser pour autant leur vie: on ne nous cache pas la rudesse de leur quotidien, leur solitude, la difficulté à s'adapter au monde et au climat qui changent.
On découvre leur vision de la chasse, leur façon différente de considérer les chiens.
On admire la faune qui a son mot à dire dans cette histoire: on aperçoit non sans humour, au fil des pages, quelque animal qui s'exprime dans sa bulle et nous fait sourire.
Chaque page nous fait rêver, les dessins sont magnifiques, des planches entières pour le plaisir des yeux: on pourrait croire aux dessins d'un carnet de voyage.
Tellement beaux qu'une fois la lecture terminée, j'ai repris le livre du début, juste pour admirer à nouveau, apprécier la précision des scènes, chaque petit détail, les dégradés de couleur.
Ce livre m'a rappelé que je rêvais, enfant, en lisant les histoires d'esquimaux des Castor Poche empruntés à la bibliothèque....





Commenter  J’apprécie          10
Devant l'exposition dédiée à Sermilik au festival des étonnants voyageurs de Saint-Malo, j'ai été tout bonnement incapable de résister à l'irréprescible envie d'acheter cette bande dessinée aux magnifiques aquarelles du Grand Nord...

On y suit le quotidien de Max, jeune Français ayant décidé de s'installer au Groenland et d'y vivre d'après les coutûmes inuits. L'apprentissage se fait dans la douleur et sous la menace des eaux glaciales et des conditions météorologiques mortellement changeantes, tandis que le protagoniste constate avec tristesse que les modes de vie se perdent de plus en plus au profit d'une modernité attractive pour les plus jeunes.

Une très très belle histoire de renoncement à sa propre culture pour s'immerger dans une autre, sans jugement inopportun ni fascination béate, portée par les splendides planches de Simon Hureau et leurs myriades de détails...Un vrai coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          40
Max Audibert a choisi de vivre parmi les Inuit au Groenland, avec leur mode de vie, pratiquant la chasse traditionnelle. Simon Hureau nous raconte, sous forme de reportage, cette expérience particulière. Son graphisme, naturel et vivant, reste au service du récit. le ton est assez ludique, parfois c'est le crâne d'ours qui raconte les événements, mais malgré la légèreté, on ne nous épargne pas les nombreux dangers de cette vie, le froid, la faune, font que les hommes disparaissent parfois. le temps s'écoule et les nombreuses problématiques de cette vie sont soulevées, le réchauffement climatique, le changement du mode de vie, la disparition des traditions… le livre parvient à nous faire comprendre le choix radical de Max et nous donne à réfléchir sur nous-même. C'est une lecture touchante, poignante par moment, presque angoissante, et souvent émouvante.
Commenter  J’apprécie          290
Simon Hureau nous embarque pour le Groenland occidentale pour suivre le rêve fou d'un jeune francais, Maxime Audibert, qui devait débuter ses etudes de médecine mais qui finalement part vivre auprès des Inuits dans un village de 80 âmes.
Il va y apprendre leur langue, leur mode de vie ancestrale, les techniques de chasse, de déplacement dans cet environnement hostile entre kayak fuselé et traineau avec sa meute de chien, bref un mode de vie dur, risqué mais intense et au coeur de la nature.
Arrivé dans les années 80, Max va aussi s'y installer, s'y marier pour fonder une famille.
Nous le suivons ensuite au fil des ans, avec la technologie et le monde moderne qui envoie les chiens de traineaux, les techniques de pêches traditionnelles et la connaissance de la nature environnante rapidement aux oubliettes, bouleversant les rôles de chacun dans la société, la perte de sens et la disparition des savoirs ancestraux. Cette réalité est également bien détaillée, mais le récit ne s'arrête pas là et se termine sur une note positive que je tairai ici.
Les graphismes sont splendides et facilitent l'immersion dans ce monde blanc et froid.
Une belle découverte pour ma 150e critique!
Commenter  J’apprécie          171
Grâce aux éditions Dargaud, que je remercie, j'ai eu la chance de découvrir via net galley la bande dessinée « Sermilik : Là où naissent les glaces » de Simon Hureau.
À 18 ans Max a décidé de quitter Marseille pour s'installer sur la côte Est du Groenland.
Dans le village isolé de Tiniteqilaaq où il habite depuis trente ans, il a appris des Inuits leur mode de vie particulièrement rude, à l'aune d'une nature aussi magnifique qu'impitoyable.
Un parcours quasi-initiatique, fait de moments intimes ou épiques, dont Max a confié le récit à Simon Hureau.
Sermilik : Là où naissent les glaces est donc une bande dessinée autobiographique qui nous permet de découvrir le destin surprenant d'un homme ordinaire qui a choisi de vivre son rêve, quitte à aller vivre dans l'un des endroits les plus inhospitaliers de la planète..
J'ai suivi le parcours de cet homme avec une grande curiosité. Il est comme vous et moi, pourtant il va faire un choix radical en allant vivre loin de tout. Il va apprendre la langue, apprendre à vivre parmi une population différente de la sienne. Il va chasser, enseigner.. Sa vie est riche d'enseignements en tout genre et j'ai trouvé son histoire passionnante.
J'ai beaucoup aimé les illustrations et la coloration correspond bien à l'univers, à l'ambiance.
Max est un homme touchant, dont le vie est vraiment riche.
Je n'ai pas tout à fait eu un coup de coeur, mais j'ai aimé ma lecture, que je note 4,5 étoiles.
Commenter  J’apprécie          280
Changement de décor avec ce roman graphique qui nous entraîne dans la nouvelle vie de Max. Max a 18 ans et décide de quitter Marseille pour vivre son rêve de devenir pêcheur au Groenland. Et c'est son histoire que l'auteur nous dépeint 🙂

C'est une bien jolie vie que Max a au Groenland. Il a fait de superbes rencontres, il a appris la langue et il a su apprendre des autres pour pouvoir vivre dans cette région isolée. Et aujourd'hui c'est Max qui transmet son savoir aux plus jeunes.
Et pour ne rien gâcher les dessins sont vraiment beaux.
Commenter  J’apprécie          41




Lecteurs (335) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5274 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}