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Citations sur Instruments des ténèbres (43)

nos cerveaux tiennent à nous sidérer ; ils connaissent, eux, les délices de la peur.
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Chacun de nous transporte en soi le centre de l'univers.
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Cela arrive assez souvent: qu'on soit sûr d'une chose, et qu'elle soit fausse.
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Ah ! la complexité insondable de ces interactions humaines, chacun de nous se baladant avec ses petits critères selon lesquels on juge les autres, tout en s'efforçant de répondre à leurs critères à eux – mais discrètement, sans en avoir l'air, en faisant semblant de n'être que soi-même et de n'avoir besoin de l’approbation de personne...
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Tu comprends ce que je veux dire, n'est-ce pas Sabina ? - qu'on était humains, quoi, et que notre vanité était hautement cocasse, car on faisait comme si hier et demain n'existaient pas, comme si chacun d'entre nous n'avait pas été un môme casse-cou zigzaguant sur le trottoir, et comme si on n'allait pas tous devenir des vieillards tremblotants et divagants...
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La seule chose que l'on puisse dire en faveur de cette année-là, c'est qu'elle s'écoule.
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Mon existence entière a été une lutte contre l'idée que la gentillesse entraîne le bien, et la méchanceté, le mal. Enfant déjà, je compris que si je venais à table plein de bonne volonté et d'optimisme sirupeux, mes parents avaient toutes les chances de me rabattre le caquet, alors que si je débarquais grincheuse et revêche, ils redoublaient au contraire de tendresse et d'attention.
[...]
Ah oui. Le crime paie, n'est-ce pas ?
Absolument.
Poursuivons, alors ... On y va ?
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Il est presque toujours faux, par exemple, qu’on ne puisse vivre sans quelqu’un. On était si sûrs, Juan et moi, de ne pouvoir vivre l’un sans l’autre – je me souviens comme mon âme mourait de faim si je devais passer plus d’un jour ou deux sans entendre au moins sa voix au téléphone – et regardez-moi ça : près de dix ans que je n’ai plus de ses nouvelles, et on continue tous deux à poursuivre notre brillante carrière.
(Cela m’est intolérable. Comment les gens font-ils pour le tolérer ?)
Quand on s’était rencontrés à la conférence d’Oslo, lauréats l’un et l’autre de prix littéraires, il s’était produit cette chose inouïe, sans précédent : la fusion du corps et de l’esprit. Ces divisions n’avaient plus d’importance, plus de sens. Ainsi tu m’aimes pour mon corps ? Mais c’est fantastique ! Ainsi tu m’aimes pour mon esprit ? Mais c’est extraordinaire ! Ainsi, tu es prêt à faire l’amour avec moi parce que tu as lu mon livre ? Tu trouves que ma beauté dénote assez d’intelligence pour justifier ton intérêt spirituel ? Tout cela miraculeusement mélangé. Qu’on soit ensemble était juste : c’était aussi simple que cela.
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il n'y a que les mensonges qui m'intéressent. Les miens, en particulier. Même enfant, j'aimais mentir; et depuis que j'écris, le mensonge est devenu ma passion dominante.
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Le monde m'est égal. - C'est une cause perdue, dépourvue de sens. - Le sens, c'est moi qui le fabrique.
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