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Citations sur Une maison de poupée (86)

HELMER : … C'est une vieille connaissance à moi. Une de ces connaissances de jeunesse, faites à la légère et qui vous gênent si souvent plus tard dans l'existence.
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Au fond, c'est une jouissance que d'attendre l'épouvante.
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Au fond, c’est un plaisir d’attendre la terreur.
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Nora. Soit. Mais toi, tu ne penses ni ne parles comme l'homme que je pourrais suivre. Quand s'est envolée ta peur - non pas des menaces qui pesaient sur moi mais la peur de ce à quoi tu t'exposais toi-même, et quand tout danger fut écarté - alors ce fut pour toi comme s'il ne s'était rien passé. J'étais de nouveau ton alouette, ta poupée que tu allais désormais porter dans tes bras en redoublant de précautions, puisqu'elle était si frêle, si fragile.
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HELMER —Tu n'as pas... tu n'as pas été heureuse !
NORA — Non : j'ai été gaie, voilà tout. Tu étais si gentil envers moi : mais notre maison n'a pas été autre chose qu'une salle de récréation. J'ai été poupée-femme chez toi, comme j'avais été poupée-enfant chez papa. Et nos enfants, à leur tour, ont été mes poupées à moi. Je trouvais drôle quand tu jouais avec moi, comme ils trouvaient drôle quand je jouais avec eux. Voilà ce qu'a été notre union, Torvald.
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J’ai été poupée-femme chez toi, comme j’avais été poupée-enfant chez papa, je veux dire que toi et papa, vous avez été bien coupables envers moi. À vous la faute, si je ne suis bonne à rien.
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HELMER, il lui donne un baiser sur le front. L'alouette parle maintenant comme si elle était un être humain.
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KROGSTAD, en baissant la voix. Quand je vous ai perdue, cela m'a fait le même effet que si le sol s'était dérobé sous mes pieds. Regardez-moi : vous avez maintenant devant vous un naufragé sur une épave.
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HELMER. Tu ne peux pas dire le contraire, ma chère petite Nora. (Il lui passe le bras autour de la taille.) Notre petit étourneau est gentil ; mais il lui faut beaucoup d'argent. C'est incroyable ce que cela coûte à un homme d'avoir un étourneau chez lui !
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Il y a deux sortes de lois spirituelles, deux sortes de conscience : une qui est propre à l'homme et une autre, toute différente, qui est propre à la femme. Ils ne se comprennent pas mutuellement ; mais la femme est jugée dans la vie pratique selon la loi de l'homme, comme si elle était un homme, et non une femme."
A la fin de la pièce, la femme ne sait plus où elle en est, elle ne sait pas ce qui est juste, ni ce qui ne l'est pas ; le sentiment naturel, d'un côté, et la foi en l'autorité, de l'autre, la plongent dans un désarroi total.
" Une femme ne peut pas être elle-même dans la société contemporaine, qui est exclusivement une société masculine, avec des lois écrites par des hommes et des accusateurs et des juges qui jugent la conduite de la femme d'après un point de vue masculin.
" Elle a fait un faux, et c'est sa fierté ; car elle a fait cela par amour pour son mari, pou lui sauver la vie. Mais cet homme qui a une conception très banale de l'honnêteté tient à respecter la loi, et il considère la chose avec des yeux masculins.
"Luttes intérieures. Ecrasée et troublée par la foi qu'elle en a l'autorité, elle perd la conviction qu'elle a le droit et la capacité d'éduquer ses enfants. Amertume. Dans la société contemporaine, une mère n'a qu'à s'en aller mourir quelque part, comme certains insectes, une fois qu'elle a fait son devoir pour la reproduction de la race. Amour pour la vie, le foyer, le mari, les enfants et la parenté. De temps à autre, elle chasse ces pensées d'une façon toute féminine. Brusquement, la peur et l'éprouvante la reprennent. Elle doit tout porter toute seule. La catastrophe s'approche irrémédiablement, inexorablement. Désespoir, lutte et déchéance.
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