La péninsule aux 24 saisons

Prendre le temps, vivre en harmonie avec la nature, profiter des magnifiques spectacles qu'elle nous offre voici ce que nous promet La péninsule aux 24 saisons.

Inaba Mayumi nous décrit le quotidien d'une femme, une citadine qui décide de se retirer de Tokyo. A travers son quotidien nous découvrons l'évolution de la nature au fil des 24 saisons.
A l'image des 24 saisons, le roman est lui-même divisés en chapitres selon les saisons avec la présence en début ou en fin de chapitres des plantations à réaliser aux périodes correspondantes.

A travers ses descriptions vivantes où l'on croise des crabes, des lucioles ; l'éclosion, la floraison des fleurs ; le changement de couleurs des feuilles des arbres ; on découvre la nature qui se pare de ses plus beaux atours, elle apparait dans toute sa splendeur et sa magnificence et dévoile l'ensemble de ses bienfaits.


La péninsule aux 24 saisons est un roman hommage à la beauté, la générosité de la nature. C'est un roman contemplatif où le quotidien apaisé d'une citadine retirée sur la péninsule nous permet de nous reconnecter, de prendre le temps de redécouvrir la nature qui nous entoure, à accepter ses dons mais aussi les difficultés de cette vie simple et pourtant si riche.


Grâce à La péninsule aux 24 saisons, Inaba Mayumi nous octroie une bouffée d'air frais, instaure une pause dans notre monde ultra-connecté, toujours en mouvement. Elle nous rappelle l'importance de la nature dans notre vie. C'est une très jolie promenade au fil des saisons pour qui souhaite prendre le temps d'une lecture en harmonie avec la nature.
La péninsule aux 24 saisons est un très joli roman dont on ressort serein, apaisé, une véritable bouffée d'oxygène.
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Attirée par la couverture entre autres, j'ai lu cet ouvrage en me mettant en mode contemplatif, sans lequel, me semble-t-il l'ennui risque de gagner rapidement.
L'auteure quitte la ville encombrée, bruyante de Tokyo, pour rejoindre au sud-est, au bord de l'océan, une petite maison que l'on imagine aisément, tant elle est décrite avec détails. Et elle vit au ralenti, contemplant les paysages. Ainsi elle nous livre ses observations sur les plantes qui peuplent son environnement, la faune, mais aussi les quelques habitants. Survient une espèce d'intrigue vite résolue, mais qui nous indique que sa péninsule encore préservée est cernée par et l'urbanisation et par des dépotoirs pas jolis du tout.
Le livre est donc une sorte de pêle-mêle naturaliste, écologique, humaniste (au sens bisounours, car tous ses voisins (très peu nombreux) sont d'une amabilité fondante), mais on ne sait plus très bien où tout cela mène. En fait, à pas grand chose. Enfin, je m'autorise à établir un lien avec le court récit d'une autre Japonaise, Motoya Yukiko, "Comment apprendre à s'aimer", ce lien étant une forme de nombrilisme sans dessein.

La péninsule aux 24 saisons est un roman peu commun, assez particulier. Il ne ressemble pas à ce que l'on trouve habituellement dans les romans. L'action n'est pas vraiment le propos, plutôt la contemplation, les choses simples de la vie dans l'instant présent de la narratrice, son vécu du moment.
Car le roman raconte l'histoire d'une femme qui, se lassant de la vie trépidante à Tokyo, vient passer un an sur la presqu'île de Shima, près de Nagoya au Japon, où elle possède une maison depuis quelques années. L'histoire se déroule selon le rythme du quotidien de cette femme, ce qu'elle fait, ses déplacements, ses réflexions, des images que lui évoquent certaines choses, ses observations, ses souvenirs... Cela crée une sorte de poésie, une sensation de torpeur que vient parfois ébranler certains passages plus évocateurs, plus tourmentés.
J'ai beaucoup apprécié ce récit qui nous amène vers une certaine sérénité, celles des descriptions de ce qui est en train de se vivre à différents niveaux, dans les faits, dans la tête et dans le coeur. Et puis, il y a ce calendrier d'antan qui découpe une année en 24 saisons c'est-à-dire en périodes de quinze jours concernant les changements qui se produisent dans la nature. C'est le calendrier du jardinier, celui du moment où il faut planter, cultiver, cueillir, mettre les fruits et légumes en pots, faire des confitures... Alors, on vous y parlera de mûres, de fraises des bois, des abeilles et leur miel, des marais, de la mer, de la forêt...
Il ne faut rien attendre de spécial de ce roman, rien d'autres que ce qui nous est livré : un moment de vie, jour après jour, durant 24 saisons de quinze jours avec la nature qui change, et les pensées de cette femme, ses sentiments, son imagination. Une vie calme, celle des gestes simples, des tâches à faire actuelles et celles de toujours... Une vie où l'on s'assoit le soir sur une terrasse pour regarder les étoiles et les lucioles après avoir composé des haïkus...
Car c'est l'histoire d'un moment de vie au rythme des saisons et de la nature... pour se retrouver à un tournant de sa vie, faire le point et prendre un nouveau départ.

L'histoire qui nous est contée se passe au sud-est dans le pays du soleil levant sur la presqu'île de Shima, au coeur d'un magnifique littoral côtier bordant le Pacifique. Après quelques investigations, il s'agit d'une des plus anciennes provinces du Japon.
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Notre narratrice dont le prénom n'est jamais cité est une femme d'âge mûr qui a toujours vécu à Tokyo sis à cinq heures de Shima. Après une rupture et le suicide de sa meilleure amie, elle décide de s'y rendre afin de se mettre dans une bulle au calme, loin du tumulte de la vie urbaine dans une maison qu'elle a fait construire car elle y partait en vacances avec ses parents durant son enfance.
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Persuadée d'être attachée aux commodités et à ses habitudes citadines, elle va s'acclimater à ce havre de paix en trouvant sur cette terre où il fait bon vivre, un rythme de vie bien différent dans un cadre agréable aux 24 saisons en y cultivant son jardin…
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Les interactions avec ses voisins vont égayer son quotidien sans troubler cette douce parenthèse en y amenant partage et amitié parfois autour d'un thé au miel…
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Mais c'est avant tout une ode à la nature dans un endroit singulier où dès le matin, les arbres de la forêt baignent dans la lumière pailletée de la mer à quelques pas de falaises dont les embruns, le vent iodé permettent de belles promenades dans un merveilleux paysage.
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La végétation luxuriante très variée nous plonge à chaque page dans la contemplation avec la présence de marais tapissés d'iris, bambous, rhododendrons, azalées, lycoris, gardénias… mais les plus belles émotions résident souvent dans de tous petits détails comme après la pluie, avec l'odeur de l'herbe ou encore la présence d'une myriade de lucioles au clair de lune…
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Cet ouvrage a été une très belle surprise, celle dont on a tous besoin à un moment de notre vie… Cette lecture a une kyrielle de vertus : elle est apaisante comme une forme de méditation, un bien être indicible qui vous emporte avec délicatesse sans que l'on ait envie de résister…
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J'adresse une pensée particulière à Guillaume qui détient de précieux conseils en matière de littérature asiatique qui fut une première pour moi et je l'en remercie sincèrement... 🙏 Je me permets de saluer chaleureusement la maison d'édition 📚 Les Éditions Philippe Picquier pour cette découverte qui fut une belle parenthèse certes éphémère, mais qui restera gravée dans ma mémoire…
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Mille mercis également à toutes celles et ceux qui auront pris le temps de me lire... Je vous souhaite une agréable journée et de jolis moments de lecture...
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J'ai ouvert ce livre pendant que je lisais un thriller extrêmement stressant car j'avais besoin de pauses pour respirer entre deux atrocités. C'est exactement ce que j'ai trouvé avec cette chronique : un océan de douceur, une chronique au rythme de la nature qui associe petits éléments du biotope japonais, et art de vivre japonais (gastronomie, traditions, respect de l'autre)… Un moment d'une grande poésie mais si vous cherchez un roman plein d'action passez votre chemin. En effet, il ne se passe pas grand-chose mais c'est tellement plein de sentiments et de jolies parties descriptives et introspectives que j'ai passé un délicieux moment.

C'est la couverture qui m'a d'abord enchantée, puis le résumé paisible.

C'est une agréable lecture, à lire sans se prendre la tête quand on cherche un roman sans but précis. La narratrice nous fait voyager durant 12 mois, 24 saisons japonaises. Où elle décrit sa vie dans la péninsule ; la forêt, le marais, la mer, les voisins, son chat… Une vie tranquille tout en se remémorant sa jeunesse et sa vie passée à Tokyo.
Une lecture poétique, pleine de bon sens et d'apaisement.

À lire sans se poser de questions et pour savourer une bonne dose de positivité et de sensibilité.

Un livre doux comme un paysage. Contemplatif. Poétique. Très épuré.
Oh combien je voudrais assister à la danse de lucioles au dessus du marrai.
Vivre dans le blanc des livres, dans les marges, dans l'espace qui respire.
270 pages et pourtant on s'approche du silence.

Une femme qui ne se sent plus en accord avec sa vie citadine part pendant douze mois, soit 24 saisons d'une année japonaise, sur une péninsule. Elle redécouvre les plaisirs simples comme préparer de la confiture de fraises, composer des haïkus, regarder les lucioles. Un livre qui fait du bien et qui permet de se redécouvre les petits bonheurs simples !
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Une femme quitte Tokyo et part s'installer seule sur une péninsule où elle vivra plus attentive aux changements de la nature, plus proche de ses voisins mais aussi d'elle-même.
Un thème que j'adore mais qui, ici ,est traité de manière très plate du point de vue du style. Je suis restée à distance de ce personnage qui se livre très peu (ce n'est pas un défaut , loin s'en faut) tout au long de ce texte et pourtant je partais avec un a priori très favorable.

À plus de la moitié du livre, je me vois obligée d'abandonner cette lecture dans laquelle je ne trouve aucun intérêt. J'aime la nature, j'aime le slow living et la contemplation qui sont au coeur de ma propre vie, mais pour moi l'écriture n'arrivait pas à retranscrire cette énergie douce, lente. Nous n'étions pas dans l'instant présent, constamment balloté entre les nombreux souvenirs du personnage principal. Cette femme dont on ne connaît ni le nom, ni l'âge et qui parle tout autant de Tokyo que de la nature, alors que c'est cette dernière que je suis venue chercher.

Je n'ai pas accroché à cette écriture, à ce fil de pensées continuel, à ce manque de chronologie et de structure. Je pensais trouver l'histoire d'une femme qui se retire dans la nature, la voir s'installer, s'habituer et découvrir cette vie plus en douceur petit à petit. À la place, on se retrouve avec toutes les époques à la fois. le temps est déboussolé, mélangé par ses souvenirs : sa vie à Tokyo, la construction de sa maison, les nombreuses années où elle se retirait le temps de quelques semaines à la campagne. On est donc loin de cette bulle dans le temps, traversant ces fameuses 24 saisons, avec lenteur et contemplation.

Au résumé, ce livre semblait fait pour moi, mais il faut croire que non, j'abandonne. :/