Hiver arctique

J'avoue avoir été un peu déçue par ce roman d'Indridalson que j'ai découvert grâce à « La femme en vert », un livre qui m'avait plutôt plu... Dans ce roman glacé et glacial, on accompagne l'équipe du policier fétiche de l'auteur islandais, Erlendur, dans son enquête sur le meurtre d'un enfant de père islandais et de mère pakistanaise : crime racial, vengeance, accident, ... Car comment imaginer et expliquer le meurtre d'un enfant de 12 ans ?

J'ai trouvé qu'on s'éloignait trop du roman policier classique ; ce livre mêle en effet les questions d'immigration et d'intégration des immigrés en Islande, les relations difficiles et ambiguës qu'entretient Erlendur avec ses enfants, son passé et ses démons, une seconde enquête pour disparition, ... Un peu trop d'ingrédients pour moi dans lesquels se perd l'enquêteur autant que l'enquête. Avec pour résultat, une fin assez improbable, avec quelques rebondissements certes, mais plutôt invraisemblables et donc, une lectrice dépitée ! le roman se lit pourtant assez bien, égrenant au fil des pages suffisamment de tension et de suspens, mais l'issue ne m'a pas convaincue, dommage !

Une enquête de plus pour Erlendur et son équipe, mais contrairement aux précédentes celle-ci se passe au présent, sans aucune ramification dans le passé. Par contre, les pistes partent dans tous les sens. On ne sait plus où donner du soupçon !
Cependant, mon plaisir s'émousse. C'est le 2e tome d'affilée qui ne me tient pas en haleine comme les précédents.
Et la vie privée d'Erlendur s'enlise. On patauge et rien n'avance.
Alors, j'espère qu'il s'agit d'un tome de transition et que mon intérêt va revenir avec le suivant. Mais, j'ai quand même passer un bon moment de lecture, c'est juste que l'auteur m'avait habituée à mieux, d'où ma légère déception.

Un soir de janvier, un jeune garçon de douze ans, d'origine thaïlandaise, est retrouvé mort aux abords de son immeuble dans une banlieue de Reykjavik. Fils d'une immigrée thaïlandaise et d'un islandais, Elias était un enfant travailleur et rêveur. Sa vie avec sa mère et son demi-frère était devenue plus compliquée depuis le divorce de ses parents, sa mère n'étant pas aussi présente qu'elle le souhaitait. le commissaire Erlendur enquête sur le meurtre d'Elias mais également sur la disparition de son grand-frère, le tout en faisant face à une société moins ouverte qu'il ne le pensait.
Le meurtre du petit Elias réveille les fantômes de son passé, la disparition de son propre frère rendant plus difficile encore cette enquête.

Nous nous retrouvons en plein hiver, entourés de neige et de brouillard ; un récit à l'atmosphère oppressante qui traite de racisme et de mariages mixtes notamment avec des femmes thaïlandaises, la peur du métissage apporte une dimension plus générale à cette haine puisqu'elle englobe des enfants nés islandais.
Un polar très orienté sur l'aspect social de la société islandaise puisque l'on découvre également l'intérêt croissant des enfants d'Erlendur au passé de leur père.

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Préparez-vous à grelotter de froid 🥶 dans l'hiver rude islandais de ce dixième opus particulièrement sombre mais pas sanglant.

Un polar 📘 passionnant qui décortique la société jusqu'à son noyau et où la psychologie sociale est fortement mise en avant sur fond d'immigration et de racisme.

Neige ❄ et verglas vous attendent au tournant de ce roman que je quitte avec beaucoup de regrets comme tous les livres de cet auteur.

La mayonnaise n'a pas pris. Les ingrédients sont pourtant là, un enfant métis retrouvé mort poignardé dans le froid glacial de l'hiver islandais, des personnages antipathiques, des appels téléphoniques anonymes mystérieux, le drame de l'enfance du commissaire qui ressurgit, la vie de famille compliquée des trois enquêteurs. On a un peu les mêmes ingrédients chez Fred Vargas : elle essaie de nous perdre sur différentes pistes mais on ne lâche jamais le morceau.
Mais là, désolée, non. En cause, l'écriture. Désespérément plate, avec des détails descriptifs inutiles. Aucun effet « page turner », quasiment pas de rebonds, l'ennui. Je n'ai même pas réussi à avoir froid.

Amis des pages remplies de beaux mots, bonjour.
La critique est tellement facile, je ne permettrais jamais d'écrire que ce livre est mal écrit, que l'auteur est nul, je préfère ne rien dire, par respect du travail accompli.
Ce polar artique d'Indridason est dans la lignée des précédents, bien écrit, nous ressentons bien ce qu'est la vie islandaise, même si j'aimerais plus de détails sur celle ci.
Seulement, si les personnages sont bien décrits, l'intrigue n'est pas exceptionnelle, drame de la vie quotidienne malheureusement, on se demande bien comment sont câblés le cerveau de certains humains ….
Mais bonne lecture à vous sous une couette bien chaude, en laissant passer la tempête ….

C'est la première fois que je lis un livre de Arnaldur Indriðason et je n'ai pas commencé par le début de cette série. Cela n'empêche pas de comprendre l'histoire, il manque peut-être juste quelques éléments d'arrière-plan concernant la vie de l'équipe de police.

Cette histoire ne m'a pas vraiment emportée. C'est plutôt normal, dans les romans policiers, de voir les enquêteurs partir sur différentes pistes dont certaines se révèlent être sans issues. de même, le rythme du récit peut parfois être lent, ce qui souligne les moments où l'enquête patine. Mais ici, j'ai trouvé que l'ensemble était assez creux et décousu.
Les passages concernant la vie personnelle d'Erlendur Sveinsson sont brefs et relativement dépourvus de profondeur et d'émotions. Il y avait des éléments qui auraient pu être intéressants à développer : sa relation avec ses enfants, avec son ancien mentor, son accident avec son frère dans l'enfance… Présentés comme ils le sont, je trouve qu'ils n'apportent aucune plus-value au roman. C'est aussi le cas pour les vies personnelles des autres policiers. Peut-être que l'impression est différente si on les connaît déjà via les romans précédents ?
Et, sans divulgâcher, la révélation finale arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Elle est très tardive et peu développée.

Ce n'est pas un mauvais livre, et j'ai aimé être dépaysée en Islande. Mais il ne me donne pas envie de connaître le reste de l'oeuvre d' Arnaldur Indriðason.

Une enquête qui montre un autre visage de l'Islande puisqu'elle touche une communauté étrangère résidant en Islande et montre leurs difficultés. On se prend d'affection pour cette famille thaïlandaise qui reste touchante malgré ce crime horrible dont elle est victime.
Quand à Erlendur, il va traverser une épreuve personnelle que l'on redoute dans les derniers livres, mais qui rend le personnage humain.

Arnaldur Indridason devient de plus en plus une valeur sûre désormais à mes yeux, en tout cas pour ce qui concerne la série d'Erlendur Sveinsson et pourtant ce ne sont pas forcément les personnages récurrents de sagas qui trouvent généralement grâce à mes yeux.

Mais la plume fonctionne à chaque fois, ensuite tout dépend de l'enquête et du sujet de celle-ci, mais dans ce tome nous sommes tout de suite intrigué par la mort d'un enfant sur le chemin du retour de l'école, avec ce thème de fond qui s'en dégage sur fond de racisme.

Ou est également son frère car lors de la découverte du corps et durant un petit moment, celui-ci sera introuvable, sur les traces de cette famille multi-culturelle avec une mère thaïlandaise et un père islandais, nous sommes confronté à l'intégration dans la société islandaise et celle-ci n'est pas toujours évidente.

J'aime le fait que l'auteur traite très souvent des thèmes forts et dénonce certains faits se passant en Islande sous le biais d'enquête.

De plus en plus d'auteurs nordiques traite également de ces thématiques, notons tout de même que récit date de 2010 mais reste terriblement actuel.

Un récit qui se lit rapidement alors qu'il n'est pas bourré de rebondissements fous mais la psychologie des personnages prend le pas ici sur les actions et on a envie de tourner les pages pour avoir le fin mot de l'histoire.

Laborieux,poussif, terminer ce roman à été presque une corvée. Des protagonistes insupportables, ne provoquant ni empathie, ni compassion. Absolument tous les personnages méritent des claques, certains pour être réveillés , d autres pour les faire taire. Des réflexions sur la société islandaise et l immigration dignes d une fin de soirée dans un bar de quartier. Un roman à perdre dans la lande ou dans les fjords quoique les sables mouvants me semble une meilleure idée.