Quand il fait beau en Islande, le pays n'a pas son pareil, il est sublime et sa nature magnifique.
Ces gens ne sont pas capables de me verser une bourse digne de ce nom, mais ils ont les moyens de s’offrir de grands crus et n’ont bien sûr pas lésiné sur les desserts.
Ce petit homme discret avait jadis contribué à sauver des manuscrits islandais anciens pendant le grand incendie, il avait même réécrit de mémoire la moitié d’une saga après que le texte avait brûlé, mais son travail n’était pas reconnu à sa juste valeur.
Sigurdur avait préféré lui expliquer ce qui l’amenait en toute franchise. Il n’avait jamais été beau parleur ni bon orateur et n’était pas non plus doué pour les périphrases.
Jon n’avait encore jamais vu personne consommer ces plantes. Le poète aurait pu tout aussi bien manger du foin fraîchement coupé devant lui.
Jon n’avait jamais contemplé semblable trésor. Lui-même n’avait jamais vu d’objets façonnés avec une telle élégance, qu’ils soient gros ou petits, en laiton, en cuivre et en argent, avait avoué le poète tout en lui expliquant le fonctionnement de la pendule.
Il prenait de plus en plus de plaisir à examiner l’œuvre de l’horloger suisse, à mesure qu’il découvrait l’étendue du génie de cet homme et la complexité du mécanisme qu’il avait conçu. Cela ne faisait que conforter sa conviction qu’il devait s’employer à lui rendre sa splendeur passée.
Cet enfant avait été aussi précieux à sa mère que les deux autres fils qu’elle avait eus avec Sigurdur, qui avait d’ailleurs soigneusement veillé à ce qu’Einar reçoive une aussi bonne éducation que sa propre descendance.
L’Islande est un pays âpre et rude où la vie est difficile, Sire. Il y a des éruptions, des tremblements de terre et des tempêtes de neige si violentes qu’elles recouvrent entièrement les maisons, si bien qu’on doit parfois pelleter des boisseaux pour s’extraire de ces habitations en tourbe pendant l’hiver.