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3,72

sur 417 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le Roi et l'Horloger d'Arnaldur Indriðason m'a attirée en tant que lectrice passionnée des pays nordiques, et plus particulièrement de l'Islande. Mon intérêt croissant pour ces terres magnifiques m'a conduite à explorer non seulement des romans contemporains, mais également des récits historiques se déroulant dans ces contrées, offrant ainsi une plongée dans leur histoire souvent méconnue, du moins en dehors de la période viking qui a captivé mon attention à travers d'autres ouvrages.

L'auteur, islandais lui-même, explore l'histoire de son pays à travers cette fiction centrée sur le roi du Danemark, Christian VII (1749-1808), et un horloger islandais. Leurs destins se croisent autour de la restauration d'une horloge de maître, servant de toile de fond à une relation particulière.

La plume accessible d'Indriðason, bien que ponctuée de quelques répétitions, offre une lecture agréable. L'auteur évoque avec une belle simplicité des paysages islandais, offrant au lecteur une immersion dans cette terre si particulière.

« Il se souvenait avoir entendu parler de ce territoire septentrional éloigné, uniquement pour ses volcans, tremblement de terre et famines. »

Plus qu'une simple histoire d'horlogerie, le livre aborde les conditions de vie des Islandais à l'époque, mettant en lumière les lois qui régissaient le royaume du Danemark. le personnage principal, Jon, un horloger islandais, narrateur du récit, entrelace habilement son passé avec le présent, créant une fluidité narrative qui rend la lecture agréable.

« Qu'est donc le temps ? »

Si le récit manque parfois de suspense en raison de la révélation précoce de sa finalité, son point fort réside dans les descriptions détaillées de l'Islande. Les paysages difficiles, mais magnifiques, sont richement explorés, offrant une véritable escapade à travers les pages.

Malgré quelques lenteurs, cette lecture fut sympathique. Cependant, le manque de mémorabilité de l'intrigue m'amène à attribuer une note de 3/5. Un voyage littéraire plaisant, mais qui ne marquera pas durablement ma mémoire. 
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Arnaldur Indriðason fait un pas de côté avec ce roman. Délaissant les polars que j'apprécie tant, il convie ses lecteurs à un roman historique.
Nous sommes à la fin du XVIIIe siècle.
Un horloger est admis à la remise du palais du Danemark pour remettre en état une magnifique horloge qui a souffert des outrages du temps et du manque d'entretien.
Il va rencontrer le roi Christian VII et lui raconter sa vie en Islande, ce lointain territoire du royaume danois. Son récit s'articule autour de l'injustice faite à son père. Comme il sait si bien le faire, l'auteur nous emmène dans le quotidien des Islandais et nous fait découvrir une fois de plus un pan de l'histoire de son pays.
Cette partie est une réussite. J'ai retrouvé avec plaisir le style d'Arnaldur Indriðson. Son formidable don de conteur se déploie dans cette histoire triste mais passionnante.
En revanche, les échanges avec le roi sont d'une platitude affligeante. Était-il nécessaire de mettre en scène ce face-à-face qui tourne en rond ? Les révélations promises par la quatrième de couverture sont de piètre envergure.
C'est donc un ressenti en demi-teinte, une certaine déception même si le coeur du récit est fidèle au reste de l'oeuvre de l'auteur.
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Cette excursion au XVIIIe siècle est très loin d'être à la hauteur de la littérature policière d'Arnaldur Indridason.

Le contexte historique est certes intéressant avec, notamment, la personnalité originale de Christian VII, la domination barbare de la Norvège sur une Islande archaïque, mais la lecture devient rapidement ennuyeuse par l'emphase du propos, qui insiste très lourdement sur l'opposition entre une cour toute puissante et un peuple démuni et, surtout, par l'absence d'une véritable intrigue.





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Ou quand un maître du polar se lance dans le roman historico-social.
Une vieille horloge à réparer, de vieilles blessures irréparables, un roi bien cabossé, tout est en place pour une intrigue passionnante. le roi et l'horloger réussiront-ils à suspendre le temps pendant notre lecture ?
L'histoire est tragique au possible, l'horloge est abominablement difficile à réparer et le roi a ses soucis.
Alors quoi ? Pourquoi, autant le dire tout de suite, ce roman ne me semble pas à la hauteur de cette horloge fabuleuse. Que lui manque-t-il ? Les engrenages de l'horloge fabuleuse, une intrigue, peut-être, un mystère ? Une enquête comme celles qu'Indridason sait aussi bien mener d'habitude ?
Passer du polar au drame social n'est pas si facile, en voici un exemple. Ca se lit bien, mais disons que ce n'est pas indispensable.
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Comme toujours Arnaldur Indridason nous donne des clés pour comprendre la vue en Islande. Cette fois-ci, pas d'enquête policière , mais un crime commis par les autorités. Dans une Islande pauvre et peu peuplée, sous l'emprise de l'église, les rapports extras-conjugaux sont sévèrement punis. le père de Jon l'horloger en pâtira ainsi que sa compagne. Leur histoire, que Jon l'horloger narre au roi, est un parallèle à l'histoire de ce roi du Danemark, Christian VII. Ce livre nous amène à nous intéresser à l'histoire du Danemark au 18ème siècle. Pour ma part quelques longueurs dans la dernière partie du livre. Mais là aussi l'auteur joue avec la notion du temps.
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Un artisan horloger se donne comme mission presque impossible de réparer une horloge d'Habrecht (ou Abrecht), un chef d'oeuvre de la Renaissance. Alors qu'il travaille à sa restauration dans le palais du roi danois Christian VII, ce dernier arrive et s'installe pour regarder. Non seulement il va être fasciné par ce travail de minutie et de recherches mais il va aussi questionner l'horloger islandais sur sa vie et sa famille. Les récits sont alors enchâssés: d'une part, l'histoire d'une famille islandaise et d'autres les faits du palais. Un roman qui devient un double récit, tout en lenteur et en observation. On découvre 2 mondes: l'Islande et ses lois et la cour danoise.
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Bof. L'idée est intéressante de faire parler un horloger en train de réparer une horloge exceptionnelle, au roi Christian du Danemark qui vient observer son travail.
J'ai bien apprécié les échanges entre le roi et l'horloger et l'histoire de cette relation insolite. Je n'ai par contre pas accroché à l'histoire islandaise, tant elle est pétrie de bêtise, d'arrogance et de cruauté gratuite.
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Etait-ce en quelque sorte un défi ? Réussir à capter ses lecteurs en changeant de registre radicalement, quand on est un auteur de polar considéré et considérable ?
Si j'en crois le nombre de cartons pleins (d'étoiles) qu'on lui laisse ici, c'est réussi. Mais pour ma part je suis resté le plus souvent à distance de son récit.

J'ai tenu jusqu'à la dernière page surtout "grâce" à un final dramatique et ce fut l'occasion d'en apprendre un peu sur l'histoire de l'Islande, à une époque où le Danemark l'avait colonisée.
Sur celle aussi de l'horlogerie haut de gamme, petit bonus anecdotique disons.
L'occasion aussi de mesurer la puissance des carcans que les religieux avaient mis en place, avec les puissants du grand Nord comme partout ailleurs, pour asservir les femmes et les gens de peu.

Mais je dois avouer que si je me suis risqué dans ce récit, c'est parce que je m'attendais à un coup de coeur comparable à celui qu'avait été "1793", enquête policière se déroulant elle aussi à la fin du 18e mais dans un autre pays nordique, racontée brillamment par un autre auteur du Froid au nom aussi ésotérique.
Ce ne fut pas le cas...

Bref. J'ai trouvé l'exercice difficile, je mesure le mérite de celui qui s'y est risqué mais je me suis un peu forcé à le trouver réussi.
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Je n'avais manifestement pas l'état d'esprit adéquat quand j'ai commencé ce roman et je suis totalement passé à côté !

Peut-être est-ce dû à sa structure alternant les moments du présent entre le Roi et l'horloger et ceux sur la vie du père de l'horloger qu'il raconte au Roi !

J'ai bien aimé l'horloger et ses recherches pour arriver à remonter l'horloge ainsi que la narration sur son père mais j'ai trouvé le Roi d'un ennui incommensurable et je reconnais avoir survolé les moments où il était présent ! Ce qui est navrant car il est quand même l'un des sujets du livre et une personne réelle !

L'Islande était alors une colonie danoise ; le souverain et une large part de la population ne savait rien de dette île lointaine et inhospitalière, ce dont Jon l'horloger se fait le témoin !

Rendez-vous raté mais il fait partie de ces livres que j'ai peu appréciés mais que je sais vouloir relire.

#LeRoietlhorloger #NetGalleyFrance

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Le dernier Arnaldur Indridason … mais où est passé le rythme des polars de cet auteur. J'avais adoré les 14 volets de la serie d' Erlendur Sveinsson tout comme la trilogie des ombres
En voyant la couverture, je me suis doutée que l auteur avait changé de registre

Oui , l'écriture de l'auteur est toujours incisive
Oui, les personnages sont bien campés
Oui, tout se tient

Mais Bof, bof à l'histoire, bof à la période que cette histoire couvre

Bien sûr, on apprend beaucoup de chose sur cette période.

Ce livre écrit par un autre auteur ne m'aurait pas provoqué le même ressenti. Mais la, Arnaldur, le seul, unique celui qui nous embarque dans le grand froid islandais

Bref, la prochaine fois, je regarderai le 4eme de couverture avant de m'embarquer dans une telle lecture, on est a mon sens à 2 doigts d'un conte
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