Le duel

Deuxième livre que j'ai le plaisir de découvrir de cet auteur. Un duel d'échec sous fond de guerre froide, un meurtre, tout est réuni pour que l'on vive une aventure palpitante. Alors oui, on a quelques passages qui s'éternisent, mais dans l'ensemble, le livre se lit facilement. Ce fut une belle découverte avec un dénouement un peu inattendu. Hâte de découvrir la suite des oeuvres du génie Indridason !

Grande adepte des romans de Arnaldur Indridason, j'ai apprécié ce tome consacré à Marion Briem, l'ancienne supérieure de mon adoré inspecteur Erlendur Sveinsson. Dans le Duel, Indridason fait des des aller-retours incessants entre le passé de Marion, dont l'enfance a été marquée par la tuberculose (on en apprend un rayon sur les traitements de l'époque pour traiter cette maladie qui a été dévastatrice en Islande) et l'enquête qui l'occupe à l'heure actuelle, à savoir le meurtre d'un adolescent dans un cinéma, sur fond de guerre froide et de partie d'échec au sommet entre l'américain Bobby Fisher et le soviétique Spassky, les grands champions de l'époque. Bien construit, il n'est cependant pas mon préféré. Peut-être parce qu'on y croise si peu Erlendur…

Islande théâtre et lieu stratégique de la guerre froide.
Un roman policier qui mélange crime et espionnage.
Un bon livre qui se laisse lire et que les amateurs d'échecs apprécieront.
Deux superpuissances qui se battent en DUEL.
Chargé d'histoire de l'époque entre 2 grands joueurs d'échecs

Toujours pas d'Erlendur dans ce tome qui est un flashback sur la jeunesse de son mentor Marion Briem. de 1972, je ne connaissais que les JO de Munich, pas ce "tournoi du siècle" d'échecs qui se passe quelques semaines avant, en pleine guerre froide. Avec ce duel entre Spassik et Fischer en toile de fond, Marion et son collègue Albert, enquêtent sur le meurtre d'un gamin de 17 ans, poignardé dans un cinéma de Reykjavik alors qu'il enregistrait le son d'un film sur son petit magnétophone à cassettes. Quelle conversation a-t-il bien pu surprendre pour qu'on le liquide de la sorte et qu'on lui vole son matériel ?
Tome très intéressant qui nous permet de mieux faire connaissance avec l'enfance de Marion Briem mais Erlendur commence à manquer sérieusement...

Un des rares livres d' Arnaldur Indridason qui m'avait échappé ! Comme pour " La muraille de lave", qui mettait en jeu un autre enquêteur de l'équipe d'Erlendur, ici, c'est son mentor, Marion Briem, qui occupe le devant de la scène. Erlendur, tout jeune, encore à la circulation , ne sera évoqué qu'une seule fois...

1972. Un contexte bien particulier à Reykjavik: celui du championnat du monde d'échecs opposant très symboliquement l'Américain Fischer et le Russe Spassky. Et voilà qu'un jeune homme est froidement assassiné à l'arme blanche dans un cinéma. Il aimait enregister la bande-son avec son magnétophone , hélas pour lui...

Enjeux politiques, économiques, espionnage sont, on s'en doute, au centre de cette histoire, et Marion Briem a bien du mal à dénouer les entrelacs complexes d'une enquête sous tension. L'auteur utilise scrupuleusement la réalité de ce duel entre les deux joueus d'échecs. Mais j'ai trouvé le déroulement des faits un peu longuet. Par contre, l'évocation de la jeunesse douloureuse de Marion, fille non reconnue, touchée , comme de nombreux enfants à l'époque, par la tuberculose, ayant dû sejourner dans un sanatorium danois, m'a beaucoup émue.

A ce jour, ce sont La femme en vert", " L'homme du lac" et " Etranges rivages" qui constituent mon podium personnel, mais j'ai eu beaucoup de plaisir à lire cet opus.

Un jeune homme sans histoires, passionné de cinéma, est retrouvé poignardé dans une salle obscure après la séance de 17 heures. Ce meurtre aurait-il un rapport avec l'évènement local sensationnel : un championnat d'échecs qui oppose un joueur russe à un américain et ce en pleine guerre froide !
Marion Briem mène l'enquête et découvre les liens entre les différents services secrets jusqu'au dénouement inattendu.
La jeune femme se remémore aussi son enfance et sa lutte contre la tuberculose dans des pages fort émouvantes.
Encore un bon polar de l'Islandais Arnaldur Indridason avec des personnages bien campés !

Connaissez-vous les noms des actuels champions mondiaux des échecs? Moi, pas du tout. Pourtant, en 1972, le monde entier avait entendu parler de Bobby Fischer* et Boris Spassky.

À travers son enquête policière, le roman parle du duel entre ces deux joueurs d'échecs, mais aussi des duels de la guerre froide entre les grandes puissances et en flashback, le duel d'une petite fille contre la tuberculose, maladie souvent mortelle jusque dans les années 50, alors qu'on plaçait les tuberculeux dans des sanatoriums.

Au final, on a un polar avec une intrigue complexe et un mélange d'enquête policière et de dimensions politiques et historiques. C'est aussi en quelque sorte un antépisode, puis qu'on y présente tout début d'Erlendur, le policier fétiche d'Arnaldur Indridason. On ne rencontrera d'ailleurs Erlendur qu'à la toute fin, il ne participera pas à l'enquête.

(*Pour la suite de l'histoire, Fisher est mort en Islande en 2008.)

un bon classique de l auteur. retour a l epoque de la guerre froide avec un personnage historique de la saga mais que pour ma part je n avais pas rencontré. je pense chercher d autres livres avec elle car elle a l air complexe comme personnage et intéressante

Toute l'originalité de ce tome 1 est qu'Erlendur, héros de cette saga comportant déjà une quinzaine de tomes, n'apparaît pas, si ce n'est dans les dernières lignes du roman lors de son entrée dans la police.
Nous suivons ici Marion, une commissaire attachante qui va mener son enquête de main de maître.
Ce premier tome est prometteur et j'ai totalement adhèré au style de l'auteur.
Et même si l'intrigue policière ne m'a pas intéressée plus que ça, j'ai littéralement dévoré ce polar en une journée !
J'ai hâte de poursuivre cette saga est de découvrir enfin le fameux Elendur !

Ce récit a non seulement plusieurs branches, une enquête, un tournoi d'échecs, la guerre froide, des espions, mais il alterne aussi sur 2 périodes, celle de l'enquête et celle de la jeunesse difficile de Marion.

La scène, un crime dans les années 70, le décor, l'Islande plongée en pleine guerre froide entre l'URSS et les USA, et parmi les acteurs, une commissaire qui ne veut rien lâcher.

L'enquête elle même n'est pas spécialement haletante, elle sert de prétexte à cette ambiance d'espionnage dans un pays placé au beau milieu de 2 grandes puissances.

On va découvrir tous les enjeux politiques économiques que peut représenter un pays, même s'il est petit et peu peuplé.

On va apprendre aussi beaucoup sur la tuberculose et ses traitements un peu barbares à cette époque.

Néanmoins, ayant été plutôt dans l'attente d'un bon polar nordique, je me suis un peu ennuyée, d'autant plus que j'ai trouvé plusieurs paragraphes bien inutiles.

A noter que les fans de l'inspecteur Erlandur apprécieront les toutes dernières lignes.