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3,51

sur 804 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est la première fois que je m'ennuie (un peu) avec Arnaldur Indridason.
Que je l'ai trouvée paresseuse et longuette cette enquête!

L'auteur a remonté le temps en plantant le décor d'une scène de crime dans les années 70, époque de guerre froide entre Etats Unis et URSS.
La confrontation larvée se nichait alors partout, jusqu'en Islande dans le championnat du monde d'échecs de 1972, où l'américain Bobby Fisher l'emporta sur le russe Boris Spassky.

Un crime sanglant dans un cinéma, le travail de terrain pour en retrouver les témoins à défaut des coupables, des investigations avec les moyens rudimentaires de la police scientifique de l'époque. Ca fait très polar à la Maigret, un peu planplan (en fait, c'était peut- être le but recherché pour coller à l'époque), d'autant que s'intercale entre les chapitres policiers, la biographie de Marion Breim, l'énigmatique future patronne d'Erlendur.

On apprend bien des choses sur les traitements de la tuberculose, sur le mode de vie de la société islandaise, sur la géopolitique de l'après guerre et sur les intérêts économiques des grandes puissances autour de la "Terre de glace".
Le climat est à l'espionnite, dans une atmosphère paranoïaque de suspicion, sur fond d'écoutes téléphoniques et de barbouzes à mégots et imperméables.

Il n'empêche, je me suis ennuyée (un peu) ! Elle est pourtant pas mal cette enquête, bien ancrée dans son contexte politique mais la chute était prévisible.
En revanche, sympa, le clin d'oeil final pour un petit nouveau qui s'incruste à la Criminelle...

Et j'ai toujours autant envie d'une escapade islandaise!
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Finalement, pour un polar, j'ai surtout apprécié la description de l'enfance de l'enquêtrice faite par l'auteur. Ses difficiles relations avec sa famille, sa maladie avec ses séjours dans un sanatorium (les rencontres d'amitié qui s'y nouent au travers des épreuves) et le lien qui l'unit au vieil homme qui lui sert de père de substitution. Leur relation est empreinte d'amour et belle dans les petits détails, notamment dans leur plaisir à partager des moments de pêche à la truite.
Certes l'enquête sert de fil conducteur, mais je n'ai pas été prise par l'émotion, ni l'action. La guerre froide, le duel d'échecs entre champions soviétique et américain, l'espionnage ou les relations entre les enquêteurs n'ont pas eu énormément d'intérêt à côté des jolies descriptions des bords de plage, du vent qui souffle et des poumons qui s'emplissent d'air frais.
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Dans les années 70, sur un fond historique de la guerre froide entre les Etats Unis et l'URSS, au moment du championnat du monde d'échecs, un jeune adolescent se fait sauvagement assassiné dans un cinéma.
Et qui va mener l'enquête ? Et bien non, vous ne retrouverez pas Erlendur, mais Marion Breim, et oui nous remontons dans le temps.
L'enquête est un peu lente, mais pas facile dans ce contexte politique, et en plus cela nous permet de faire plus ample connaissance avec Marion, de découvrir son enfance, sa jeunesse, d'apprendre qu'elle était atteinte de la tuberculose, endémique à cette époque en Islande.
Encore un bon roman, une enquêtes bien menées, la poursuite de la découverte de l'histoire du pays, que demander de plus, le prochain polar tout simplement.
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Un livre qu'on peut lire à la rigueur (comme dirait le Canard enchaîné dans ses critiques de film)
L'intérêt ce cet ouvrage réside, à mon avis, à la fois dans l'histoire assez rude de Marion Briem, commissaire et futur mentor d'Erlendur, évoquée en parallèle de l'enquête, et également dans le contexte spécifique dans lequel les personnages évoluent, le "match du siècle", entre Boris Spassky et Bobby Fischer en 1972 et la guerre froide.
Pour ce qui est de l'enquête à proprement parler, je l'ai trouvée d'un rythme assez lent sans pour autant être ni ennuyeuse, ni surprenante.

Pour les amateurs de polars en général, d'Indridason et de l'Islande en particulier . (Je me suis amusé de temps à autre à chercher des images des lieux cités au fil du roman.)

Je déborde un peu du cadre de la critique...
...Indridason qu'on a pu retrouver le 10/03/23 dans "Affaires culturelles" sur France-Culture (https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-culturelles/arnaldur-indridjason-il-faut-absolument-que-des-ecrivains-et-des-poetes-fassent-vivre-la-langue-islandaise-6619696).
A écouter, ne serait-ce que pour entendre la sonorité de cette langue étonnante.

Challenge Mauvais Genres 2023 (5e édition)
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Reykjavik, 1972. Un duel au sommet se prépare : L'américain Bobby Fisher va affronter le champion mondial d'échec, le russe Boris Spassky afin de lui ravir son titre.

Juste avant le début du championnat, un gamin, féru de cinéma, se fait assassiner dans un des cinémas de la ville.

L'enquête est confiée au commissaire Marion Briem et à son coéquiper Albert.

Au départ, l'affaire ne semble pas simple, et plus ils avancent dans l'enquête, plus Marion et Albert vont se rendre compte qu'ils ont mis les pieds dans un histoire plus compliquée qu'il n'y paraît.

 

Premier roman d'Arnaldur Indridason que je lis. J'ai choisi le duel car même si ce n'est pas son premier roman, c'est le premier en ordre chronologique de sa série avec le célèbre Erlendur.

J'ai voulu donc commencer par la génèse. Et malheureusement je me suis passablement ennuyée. Pourtant l'histoire est intérressante. Mais en attaquant ce livre, je pensais lire un policier, une histoire centrée sur une enquête.

En fait, le duel est un livre que je qualifierai de polar politique, voire historique. Arnaldur Indridason utilise comme point de départ une évènement historique (le championnat mondial d'échecs) et brode une histoire tout autour. Et nous raconte par la même occasion le passé compliqué de l'énigmatique Marion Briem. Pourquoi énigmatique ? Car j'ai passé toutes les pages du livre à me demander si c'était un homme ou une femme. Rien dans le livre ne nous l'indique et bien que Marion soit un prénom féminin, il semble que le personnage soit masculin, mais rien n'est moins sûr.

Donc à la place du polar que je pensais lire, j'ai lu un policier dont l'enquête n'est pas l'histoire centrale. Ce genre de livre doit plaire aux personnes férues de politique, appréciant l'histoire des conflits mondiaux, ce qui n'est malheureusement pas mon cas.

Malgré tout, pour finir sur une note positive, j'ai apprécié découvrir l'histoire de l'Islande dans les années 70. Et ma lecture m'a permis également de connaître la maladie dont souffre Marion, la tuberculose, et ses moyens de traitement il y a 50 ans.

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Eté 1972, Reykjavik se trouve au centre de l'actualité par l'organisation du championat mondial d'échecs qui devrait se voir s'affronter le Soviétique Boris Spassky, tenant du titre, à l'Américain Bobby Fisher. La "guerre de la morue" entre le Royaume-Uni et l'Islande, qui veut étendre sa zone de pêche exclusive est déclarée.
Un jeune Islandais de dix-sept ans se fait poignarder dans un cinéma lors d'une séance de l'après-midi. Il ne semblait pas visé, mais semblait être au mauvais endroit au mauvais moment.
L'inspectrice Marion Briem se heurte tant à la mauvaise volonté des témoins qu'à la mauvaise foi des journalistes, ainsi qu'à des ramifications politiques et diplomatiques, s'il s'avère que Soviétiques ou Américains pourraient être liés à cet assassinat.
Comme toujours chez Arnaldur Indridason, le passé vient se mêler à l'enquête en cours.
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Un jeune homme est retrouvé poignardé dans un cinéma.
Un jeune homme sans histoire, il a une vie apparemment bien rangée et a pour seule passion le cinéma. Ces derniers temps il avait avec lui un magnétophone pour enregistrer les films qu'il allait voir. A-t-il enregistré par mégarde une discussion ou des photos compromettantes qui auraient un rapport avec le tournoi d'échecs qui doit bientôt avoir lieu ? Beaucoup de questions auxquelles Marion Briem et son coéquipier vont devoir répondre.

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Je connais très peu la littérature Islandaise. À vrai dire, quasiment pas, à part « Rosa Candida » d'Auður Ava Ólafsdóttir que j'avais plutôt bien aimé il y a quelque temps.
Je viens de terminer « le Duel » d'Arnaldur Indriðason, très différent de Rosa Candida puisqu'il s'agit d'un roman policier.

En quelques mots, l'intrigue.
Début des années 70, sur fond de Guerre Froide, à Reykjavik, doit se dérouler un tournoi d'échecs entre le soviétique Boris Spassky et l'américain Bobby Fisher, (les plus anciens d'entre nous se souviennent de leurs mémorables combats). La capitale islandaise grouille de journalistes étrangers et de correspondants de toutes nationalités, venus “couvrir” l'événement. Au milieu de toute cette agitation, Marion Briem, Commissaire de police, est appelée au cinéma Hafnarbio où l'on vient de trouver le corps sans vie d'un jeune homme poignardé pendant la séance de cinq heures.

À partir de ces éléments sans aucun lien, va se dérouler l'enquête de Marion assistée de son collègue Albert. Leurs rapports parfois tendus ne vont pas les empêcher d'avancer dans leurs recherches, assez simples et rapides. Et c'est cela qui m'a gêné, l'histoire se déroule sans vraiment de surprise ni d'incident, encore moins de suspense. Les rebondissements propres à ce genre de littérature sont redoutablement absents et ce n'est qu'à la toute fin de l'histoire que le rythme s'accélère pour un dénouement spectaculaire.
Parallèlement à l'enquête proprement dite, viennent s'intercaler des chapitres pour nous raconter l'enfance de Marion, pas spécialement heureuse, entre une famille mal composée, et la maladie qu'elle combat avec obstination, jusqu'à se retrouver au sanatorium et faire connaissance d'autres tuberculeux, dont Katrin qui deviendra bien plus qu'une simple amie. Pour intéressante que soit cette partie du roman, elle nous permet de mieux appréhender la personnalité de Marion mais n'apporte que peu de choses à l'intrigue.

En conclusion, si mon commentaire paraît un peu désabusé, je vous conseille tout de même la lecture de cet ouvrage, car son écriture fluide, pour autant que la traduction soit fidèle, reste toutefois agréable à découvrir et le lecteur s'attache assez vite aux personnages.
J'ai tout de même passé un bon moment.
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Bon j'avais juré craché que je ne lirai plus ses polars, je me suis laissée tenter la dernière fois et j'ai été ravie alors ...me revoilà chez Indridason.
Plus d'Erlendur au programme, non mais son mentor, c'est une femme assez efficace, au çaractère bien prononcé : Marion Briem.
L'auteur nous fait faire un saut dans le passé jusqu'en 1972.
Je me suis bien amusée à la lecture de ce polar car cette période et le point central du roman, à savoir la rencontre au sommet entre Bobby Fishcher et le russe Boris Spassky est encore dans ma mémoire, je me souviens des images télé retransmettant les moments clés des rencontres de ce championnat.
Nous voilà donc à Reykjavik, ville sous haute surveillance, pensez elle conjugue à la fois les services secrets Russes et Américains et cela au temps de la guerre froide ou du moins encore bien tiède.

Y aurait-il un lien entre l'assassinat d'un homme dans un cinéma de Reykjavik, un homme, je devrais plutôt dire un jeune homme qui a la fâcheuse manie d'enregistrer tout et n'importe quoi. Tué de coups de couteau au coeur, il semblerait qu'il ait enregistré quelques paroles de trop pour son bien.
Fait divers sordide ou assassinat en lien avec des problèmes politiques ? La tâche de Marion Briem ne va pas être simple.
Est-ce que j'ai aimé ? et bien oui plutôt ! Certes ce n'est pas Erlendur mais Marion Briem a un charme bien a elle, d'abord on comprend immédiatement ce qui a pu la rapprocher d'Erlendur et en faire son mentor, c'est plutôt une discrète et pour lui arracher les mots de la bouche il faut se lever de bonne heure.
Il faut dire que son enfance l'a préparé à ça, elle a hanté les sanatoriums à l'âge où l'on joue à la marelle et ses souvenirs sont cuisants.
Le roman est habile, le personnage de Marion Briem est attachant et j'espère la retrouver aux côtés d'Erlendur dans une prochaine aventure, quant aux péripéties du championnat d'échecs c'est amusant comme tout de revivre ce moment.
Passionné ou non d'échec c'est un bon opus

Lien : http://asautsetagambades.hau..
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L'intrigue principale tourne autour du meurtre d'un jeune homme dans un cinéma, en marge d'un duel d'échec entre un joueur russe et un joueur américain... En pleine guerre froide, tout à fait ! Et le lecteur va rapidement comprendre que ce contexte politique n'est pas pour rien dans le crime commis. Pour qui, pourquoi ? Il faudra toutefois attendre la fin du roman pour que tous les fils se nouent.

Mais Indridason ne s'intéresse pas qu'à ce meurtre, loin de là, il fait aussi la part belle à son personnage principal, Marion Briem, dont le lecteur découvre la vie tout autant que l'enquête au fil des chapitres. Je ne suis plus très friande de ces romans qui s'intéressent trop à la vie personnelle des enquêteurs (sauf ceux de Connelly parce que j'aime Harry Bosch, et ceux de Rankin parce que j'aime Rebus, mais ça ne compte pas !). Toutefois, ce mode de narration a le mérite de nous faire découvrir un petit pan de la culture islandaise et des difficultés de santé que le pays a pu connaître avec une épidémie de tuberculose au début du 20e siècle. J'ai également trouvé intéressant la réflexion sous-jacente sur l'isolement de ce petit pays, et ses liens finalement étroits avec le Danemark.

Sans être le polar du siècle, le duel est un roman noir qui se laisse lire. Les fans apprécieront le clin d'oeil à la fin du roman !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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