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3,51

sur 804 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un policier sommes toutes très classique.
Un jeune garçon est tué de deux coups de couteau dans un cinéma.
L'action se déroule en 1972 lors de la rencontre, en pleine guerre froide, entre l'américain Bobby Fischer et le russe Boris Spassky à Reykjavik en Islande.
Le principal des forces de police se retrouve concentré sur la sécurité du tournoi et Marion Briem est bien seule pour mener l'enquête.
Un brin ennuyeux … pour rester dans des termes corrects.
Tour à tour les spectateurs du film sont retrouvés et deviennent de potentiels suspects.
Pas très passionnant tout ça, L'enfance de Marion est presque le seul élément intéressant de ce roman.
A réserver aux inconditionnels de l'auteur.
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Nous sommes en 1972, c'est l'été à Reykjavik où se déroule le championnat du monde d'échecs qui oppose l'Américain Fischer au Russe Spassky, le teneur en titre. Un jeune homme est poignardé dans une salle de cinéma et c'est Marion Briem, commissaire et future mentor d'Erlendur qui est chargée de l'enquête.
Roman de qualité honnête mais un cran en-dessous de la série avec Erlendur dont la personnalité apporte un plus, appréciation toute personnelle.
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Joueur d'échecs depuis bien longtemps et amateur de polar à mes heures perdues, je me réjouissais de lire le dernier opus d'Arnaldur Indridason, dont j'avais bien aimé « La voix » et « La rivière noire ». Mais le problème quand on attaque un livre avec une double attente, c'est que la déception peut être doublement grande.
Des échecs, il n'en est nullement question. Et les très rares allusions feraient bondir tout joueur digne de ce nom (ex : Il avait avancé sa reine de deux cases, c'était le début de la partie – p.106). du duel Fischer-Spassky, qui me fit me passionner pour ce jeu, très peu est dit également. L'allusion récurrente en seconde partie de roman à la fameuse treizième partie reste sibylline (Ah cette treizième partie, cf : www.youtube.com/watch?v=1uoTaroXG28, et la défense Alekhine de Fischer qui fit basculer ce match définitivement… Mais je m'égare).
Bon d'accord, je pinaille. Peut-être qu'un lecteur ignorant tout du noble jeu (j'en connais) trouvera alors plaisir à l'intrigue policière teintée d'espionnage sur fond de guerre froide. La deuxième déception survient alors : intrigue poussive, aucun rebondissement, de longues excursions dans la jeunesse tuberculeuse du flic de service… L'ennui guette.
Bref, l'idée était bonne, mais en ce qui me concerne… C'est raté. Reste quelques passages intéressants sur les relations anglo-islandaises des années 70, ou encore la très intrigante ambiguïté autour de Marion Briem. Pour les amateurs d'échecs, conseillons le premier roman d'Ilf-Eddine : La dernière ronde, paru en 2011, ou relisons Zweig, Nabokov, ou dans un autre registre Pérez-Reverte.
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Nous sommes ici dans une enquête policière en Islande, je dirais même une enquête politique au final, c'est ce qui m'a déplue je pense.
Une lecture bien trop ennuyeuse à mon goût. J'avais vraiment hâte de fermer mon livre.

Nous suivons Marion Briem, et son collègue Albert, essayant d'élucider le meurtre d'un jeune adolescent tué en pleine séance de cinéma.
Ils retrouvent un par un tous les spectateurs, et vont donc tous les interroger.
L'enquête semble complexe et un meurtre non élucidé est à craindre.

En parallèle nous avons le Duel mondial fatidique d'échec entre un Américain, Fischer, et un Russe, Spassky.
Une mauvaise entente entre ces deux pays serait-elle à craindre ? Que se passe-t-il vraiment, quel est le lien avec le meurtre...
Communiste, socialiste, espionnage, ambassades etc, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé !

En revanche nous apprenons à connaître Marion, qui sera le mentor d'Erlendur des tomes suivants. Les passages de son enfance et de sa vie personnelle sont, pour moi, plus intéressants que l'enquête en elle-même.

J'essaierai tout de même de lire la suite pour ne pas rester sur une déception.
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Quelle déception !

Tout était réuni dans le duel pour me passionner : Indridason tout d'abord, le match Spassky-Fischer ensuite, mais aussi le contexte de guerre froide et d'espionnage est-ouest, ou l'entrée rapide et directe dans l'intrigue policière.

Oui mais voilà, le soufflé retombe bien vite tellement l'ensemble sonne faux : les trouvailles et déductions de Marion et de ce brave Albert sont absolument invraisemblables, les heureuses coïncidences s'enchaînent (ah, ce mégot de cigarette russe retrouvé à quelques mètres du cinéma... sans compter tous ceux qui connaissent quelqu'un qui connaît quelqu'un qui lui a dit... arf, arf, arf) mais au fur et à mesure des pages, l'ennui s'est installé.

Et que dire du style et de la banalité des dialogues que, dans le doute, on mettra sur le compte de la traduction.

Bref vous l'aurez compris, je suis passé à travers de ce duel, sans toutefois en vouloir à Indridason que j'ai trop apprécié dans de précédentes lectures. Et le clin d'oeil final de dernière page a conforté mon indulgence...
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Décevant. Le style est plat à en mourir d'ennui (et ça ne semble pas dû à la traduction). l'enquête accumule les invraisemblances, les policiers tirant des conclusions - toujours justes - à partir de bouts d'indice (un paquet de cigarettes retrouvé dans la rue? Bien sûr, un espion russe faisait le guet à cet endroit!). Les rares bonnes idées (l'ambiguïté du personnage principal) sont totalement sous-exploitées.Bref, c'est paresseusement écrit et ça ne laisse pas un souvenir impérissable. Le dernier chapitre s'anime un peu, et fait regretter que le livre entier n'ait pas été de la même veine.
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Un jeune homme sans histoire, sans ami ni vie sociale, un peu simple, dirait-on, mais passionné de cinéma, se fait assassiner dans une salle obscure alors qu'il était occupé d'enregistrer la bande sonore du film. Marion, aidée de son collègue, André, mène l'enquête.

Malgré le talent connu de l'auteur, je n'ai pu mettre que 2 étoiles pour ce livre, qui m'a fort déçu. Je m'explique.

Pour celui qui est attiré par l'islande et plus particulièrement la ville de Reykjavik, ville où est né l'auteur, il en sera ravi. Il pourra même devenir guide touristique, tant les noms des rues, des places, des monuments, ou des quartiers y sont cités. Pour quelqu'un qui ne connaît pas, comme moi, ça peut sembler lourd, toute cette multitude de noms, d'ailleurs difficiles à prononcer. Et çà ne m'a rien appris sur l'histoire de la ville.

De plus, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup, beaucoup trop de détails qui n'apportent rien à l'enquête, ni à l'histoire.

J'ai également été un peu perturbée par tous les chemins vers lesquels l'enquête veut nous diriger, jusqu'à la corruption, aux intérêts internationaux, à la pêche à la morue ou aux harengs, je ne sais plus, aux anglais, aux russes, aux américains, en passant par le duel d'échecs de championnat du monde . Je suis sûre d'en avoir oublié.

Enfin, à l'histoire de la policière Marion, et de son enfance, lorsqu'elle était atteinte de tuberculose. Ses séjours dans les sanatoriums au milieu de tous ces enfants malheureux mais tellement courageux.
Non, vraiment, je me suis demandée, tout le long de ma lecture, où l'auteur voulait en venir avec cette histoire parallèle.
Pour nous faire découvrir en fin de compte que l'héroïne est homosexuelle ? Où est l'intérêt dans ce livre ? Cela n'a rien apporté à l'enquête policière, ou alors, je n'ai rien compris.
Non, je n'ai pas accroché et j'ai eu beaucoup de mal à le terminer.
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Un meurtre étrange (ne le sont-ils pas tous ?) à élucider pour Marion Briem, commissaire de police à Reykjavik (et mentor d'Arlendur), sur fond de match entre Fisher et Kasparov pour le titre de Champion du monde des échecs (et donc de guerre froide). Pas très passionnant mais l'intérêt pour le lecteur réside surtout dans la question de connaitre le genre de Mario Briem. A noter qu'Eric Boury, e le traducteur, a fait des miracles au niveau des pronoms personnels, ce qui n'est pas le cas du rédacteur (de la rédactrice) de la quatrième de couverture qui a choisi son camp ! Comme si Arnaldur Indridason avait décidé avec pas mal d'années d'avance de se lancer dans le débat sur la théorie du genre ! Amusant.
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Quelle déception. Moi qui adore Indridason...
J'avais hâte de découvrir le personnage de Marion Briem, la référence du commissaire Erlendur, sa formatrice, celle qui lui avait tout appris.
Bon, ben c'est fait.
J'ai trouvé l'enquête poussive et l'intrigue d'un total désintérêt. J'ai eu du mal à me traîner jusqu'au bout de cette histoire lente et sans rebondissements.
Le duel d'échec aurait pu amener un peu de piment, mais non... Cela vient juste se coller à l'enquête, la contextualisant sans rien lui apporter.
Grosse grosse déception.
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Reykjavík,été 1972, un jeune homme est poignardé durant une séance de cinéma peu fréquentée. le mobile semble bien tenir dans les enregistrements sonores que réalisait cet ado grâce à son magnétophone. L'enquête est confiée au commissaire Marion Briem.
Dans le même temps se tient en ville le championnat du monde d'échecs qui oppose le fantasque américain Fischer et le russe Spassky.
Cet événement draine de nombreux étrangers dans les rues de Reykjavík. Un étranger serait-il impliqué dans ce crime apparemment gratuit qui dénote dans la calme Islande ?
Plus l'enquête avance plus les liens entre ce meurtre et les délégations étrangères en ces temps de guerre froide semblent s'affirmer.
Les investigations de Marion Briem sont entrecoupées par les souvenirs de sa jeunesse durant laquelle elle fut atteinte de tuberculose, maladie alors mortelle, et elle a du subir de lourds traitements tant en Islande qu'au Danemark.

Parmi les auteurs de polar nordiques, Arnaldur Indridason est très apprécié. J'avoue avoir du mal avec ses romans, où l'intrigue est peu travaillée et qui sont envahis des considérations personnelles des héros. C'est sans doute ce mélange qui justement plaît autant. A contrario, j'y trouve une grande lourdeur et un manque de dynamisme. Sur le même sujet, et avec un tel arrière fond (le plus célèbre championnat du monde d'échec, dont les enjeux dépassaient de beaucoup les 64 cases de l'échiquier), il avait pourtant matière à tenir le lecteur en haleine.
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