Un jeune homme sans histoire, sans ami ni vie sociale, un peu simple, dirait-on, mais passionné de cinéma, se fait assassiner dans une salle obscure alors qu'il était occupé d'enregistrer la bande sonore du film. Marion, aidée de son collègue, André, mène l'enquête.
Malgré le talent connu de l'auteur, je n'ai pu mettre que 2 étoiles pour ce livre, qui m'a fort déçu. Je m'explique.
Pour celui qui est attiré par l'islande et plus particulièrement la ville de Reykjavik, ville où est né l'auteur, il en sera ravi. Il pourra même devenir guide touristique, tant les noms des rues, des places, des monuments, ou des quartiers y sont cités. Pour quelqu'un qui ne connaît pas, comme moi, ça peut sembler lourd, toute cette multitude de noms, d'ailleurs difficiles à prononcer. Et çà ne m'a rien appris sur l'histoire de la ville.
De plus, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup, beaucoup trop de détails qui n'apportent rien à l'enquête, ni à l'histoire.
J'ai également été un peu perturbée par tous les chemins vers lesquels l'enquête veut nous diriger, jusqu'à la corruption, aux intérêts internationaux, à la pêche à la morue ou aux harengs, je ne sais plus, aux anglais, aux russes, aux américains, en passant par
le duel d'échecs de championnat du monde . Je suis sûre d'en avoir oublié.
Enfin, à l'histoire de la policière Marion, et de son enfance, lorsqu'elle était atteinte de tuberculose. Ses séjours dans les sanatoriums au milieu de tous ces enfants malheureux mais tellement courageux.
Non, vraiment, je me suis demandée, tout le long de ma lecture, où l'auteur voulait en venir avec cette histoire parallèle.
Pour nous faire découvrir en fin de compte que l'héroïne est homosexuelle ? Où est l'intérêt dans ce livre ? Cela n'a rien apporté à l'enquête policière, ou alors, je n'ai rien compris.
Non, je n'ai pas accroché et j'ai eu beaucoup de mal à le terminer.