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3,67

sur 3082 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ah, là ! il n'y est pas allé de main morte l'ami Gégène car voici une pièce classée au patrimoine mondial de l'Ionesco.
Je vous accorde que si on la lit comme ça, à brûle-pourpoint, sans mise en garde particulière, faut reconnaître que ça remue quand même pas mal le tartre dans la bouilloire ! C'est complètement barré, complètement déjanté, sans queue ni tête, bas de plafond au rez-de-chaussée sans ascenseur ou roue de chausson sous aspirateur.
Mais il suffit juste de dire que Ionesco eut l'idée de la pièce en transpirant comme un malade (je ne sais pas si l'on a le droit d'écrire qu'Eugène sue ?) pour apprendre l'anglais dans une méthode Assimil (de l'époque, précisons) et d'un coup tout s'éclaire.
La pièce devait d'ailleurs s'appeler à l'origine L'Anglais Sans Peine, mais, le site officiel du Théâtre de la Huchette nous apprend que c'est en réalité le lapsus de l'acteur devant dire « …qui avait pris pour femme une institutrice blonde », qui s'est trompé et a dit à la place « …qui avait pris pour femme une cantatrice chauve », lequel lapsus donna à l'auteur l'idée de ce titre singulier.
Des phrases sans cohérence les unes avec les autres, mises les unes à la suite des autres de façon artificielle dans une illusion de dialogue, pas d'erreur, vous êtes bien dans la méthode Assimil.
Tout le talent de Ionesco était de prendre suffisamment de recul pour les rendre drolatiques et montrer toute l'absurdité de certaines de nos actions quotidiennes.
Par exemple, sortez de son contexte les répétitions d'entraînement de certains gestes ou de certaines phrases qu'on souhaite faire par la suite en public pour les trouver instantanément drôles, car décalées (c'est ce que fait tout le temps Mr Bean dans ses sketches).
Le texte d'ailleurs n'est pas sans rappeler les messages codés de Radio Londres durant la Seconde Guerre Mondiale, messages à double entente qui, eux aussi, pouvaient être tordants, n'eût été le contexte.
L'entraînement à une langue, comme le reste, sorti de son contexte peut être réellement comique.
Ici, certaines répliques sont vraiment drôles. D'autres le sont un peu moins et je vous avoue que j'aime plutôt bien ce type de pièce mais, mais, mais... à toute PETITE dose, sans quoi, je me lasse très vite de la mécanique de l'absurde.
Quant à la puissance philosophique dégagée par cette pièce ? J'en vois qui élaborent de grandes théories, chaque dialogue avec sa signification, tout ce que Ionesco a voulu dénoncer, l'incommensurabilité psychologico-structurelle à la maïeutique transcendantale de notre prosaïque idiosyncrasie virtuelle hypothético-déductive contemporaine et sans compter... euh... hep ! les gars... Oh hé ! Et si on arrêtait la branlette intellectuelle ?
Il devait bien se marrer Ionesco en voyant ce qu'on faisait dire à cette pièce. Ça me rappelle le conte Les Habits Neufs de L'Empereur d'Andersen. Pour pas avoir l'air trop con, chacun y va de son interprétation et de sa surenchère de sens. de tout ce SENS contenu dans l'ABSURDE...
Ouaip, je veux bien, si vous le dites mais j'ai quand même tendance à croire qu'il s'est bien fendu la poire en écrivant ça et que tout le reste, c'est ce que les commentateurs ont bien voulu mettre dedans.
Cet avis n'engage cependant que moi et ne signifie pas grand-chose. Encore un truc absurde dans la Cantatrice Chauve, alors, chauve qui peut !
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La cantatrice chauve.
Caricature de la bourgeoisie anglaise, qui se perd dans des dialogues creux, dénués d'intérêt, qui tournent en rond, se percutent et s'annulent. Des dialogues inspirés de la méthode Assimil pour apprendre l'anglais, dialogues complètement stupides, que l'on répète mécaniquement. Tout comme les banalités que l'on peut balancer tous les jours, il n'y a pas de réelle communication, des paroles polies et prudentes, sans profondeur, qui évoquent le vide.

Absurdité, manque de logique, d'intrigue, . Les personnages sont comme l'horloge dont on parle ainsi :
« Elle marche mal. Elle a l'esprit de contradiction. Elle indique toujours le contraire de l'heure qu'il est.»

La leçon
Le professeur est un personnage tyrannique, imbus de son pouvoir et de sa culture. Il est pourtant bien médiocre, puisqu'il s'embrouille dans des explications insensées qui donnent le vertige. L'élève, déjà très inculte au départ, ne risque pas de s'améliorer, bien au contraire. Terrifiée par la folie du professeur, l'élève ne peut plus que réciter sa leçon, sans n'y rien comprendre.

Une situation absurde, qui peut-être dénonce l'impossibilité de communiquer avec les mots et la folie qui entraîne certains dans un monde sadique, sans logique, faisant des plus faibles leurs victimes.

Deux pièces de théâtre qui semblent comme une loupe posée sur du vide, comme pour mieux révéler la petitesse des personnages, de leurs gestes et de leurs pensées. Le rire et la caricature pour dénoncer les défauts des bourgeois ou des universitaires, pas si grands que cela finalement.
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La Cantatrice Chauve est un Classique que je devais lire en lecture scolaire. (je précise que je suis en Seconde)
Je ne savais pas bien de quoi ça allait parler, mais je dois bien avouer que la phrase "Ahh ! Ben c'est de l'absurde !" dite par mes parents ne fut pas pour me rassurer. (bien au contraire !) J'ai toujours appréhendé les lectures scolaires et je n'ai jamais été fan de théâtre... Alors bon. Je m'attendais à ne pas aimer du tout. Heureusement, j'étais assez soulagée de voir que la pièce de théâtre était relativement courte.

Finalement... j'ai été assez surprise de ne pas détester ! Je m'attendais à un vocabulaire compliqué, un style d'écriture soutenu ou je-ne-sais-quoi... Mais pas du tout ! C'est certes complètement barré, mais c'est très facile à lire. J'ai été ravie de finir cette lecture en si peu de temps !
Alors après, de savoir si j'ai compris le but de cette oeuvre, je n'en suis pas certaine. de manière générale, le théâtre n'est pas quelque chose qui me passionne, et le théâtre absurde, encore moins.
Néanmoins, je dois admettre que certains passages m'ont fait rire. Et c'est vraiment étonnant car je ne m'y attendais pas !!
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« La Cantatrice chauve » est une pièce que j'ai eu la chance de lire, puis de voir au théâtre. Une plongée dans l'absurde où le ridicule ne tue pas mais vire à un grand bazar. Dialogues incohérents, répliques déroutantes, personnages caricaturaux, Ionesco casse les codes du théâtre classique. Ma scène préférée est lorsque M. et Mme Martin entrent en scène, découvrant au fil de leur conversation toutes ces coïncidences étranges qui révèlent en fin de compte qu'ils sont mari et femme. Et puis cette horloge qui sonne des heures loufoques, abolissant les frontières temporelles…
Avec ses répliques hermétiques défiant tout sens logique ou sémantique, « La Cantatrice Chauve » peut dérouter plus d'un lecteur. Pour ma part, je n'ai pas vu dans cette pièce de message subliminal, à part sans doute une moquerie des conventions sociales, des discussions dites de bon ton mais qui sont surtout banales et bien creuses. On voit dans cette pièce l'importance des mots en tant que lien social. Les gens parlent, parlent, parlent. Pour ne rien dire, c'est certain. Mais le fait d'échanger les lie aux autres et c'est cela qui compte pour eux. Monde du non-sens et de la non-communication, ainsi va le monde selon Ionesco.
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J'ai connu Eugène Ionesco à travers sa pièce Rhinocéros qui est totalement différente de celle-ci. Ici on ne dénonce plus, on est dans l'absurde le plus profond. Cette pièce, il ne faut pas chercher à la comprendre, juste à rentrer dedans, ce qui n'est pas forcément très simple quand on ne s'attend pas du tout à lire un tel genre.

Les personnages sont totalement loufoques, à côté de la plaque. Ils ne faut pas les prendre au premier degré sinon on est incapable de profiter de la Cantatrice Chauve.

Ce n'est pas vraiment ce genre de pièce dont je raffole, mais je ne suis cependant pas déçue de l'avoir lu. Je ne pense pas que le la relierai un jour, elle ne m'a pas vraiment convaincue... Ce n'est pas mon genre d'humour : c'est trop simple, trop facile, trop lourd.
Il n'y a pas vraiment de jeux de mots, ni d'humour plus subtile.

Cependant j'imagine que la Cantatrice Chauve doit être une pièce très agréable à voir au théâtre. le jeu des acteurs à un grand rôle dans cette oeuvre d'Eugène Ionesco.

Personnellement, je ne vous recommande pas cette pièce. Mais elle n'est pas inintéressante à lire. La Cantatrice Chauve est une des pièces de théâtre les plus célèbres, il serait dont dommage de ne pas découvrir cette oeuvre d'Eugène Ionesco si vous en avez l'occasion.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Cette pièce a été représentée la première fois au Théâtre des Noctambules le 11 mai 1950 par la Compagnie Nicolas Bataille.
On y trouve :
- Absurdité,
- dérision,
- fantaisie bouffonne,
- personnage pantin.
Théâtre simplifié et caricatural,
Finalement le personnage principal est "le langage".
"La vraie mesure du théâtre est dans la démesure".
J' ai aimé lire cette pièce, mais je suis certaine de l'apprécier au centuple s'il m'était donné un jour de la voir jouer sur une scène de théâtre.
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Première pièce de Ionesco et une de ses plus connues... Affectionnant tant cet auteur, ça faisait bien longtemps que je souhaitais la lire. Et je dois dire avoir été pour la première fois déçu : On sent que c'est sa première oeuvre. Quand on a connu toutes ses autres pièces majeures et leur folie débridée, tant sur le plan langagier que sur le plan théâtral et spatial où tout peut arriver, où l'apocalypse et la mort peuvent rencontrer un délire farcesque multicolore... Ici, on est dans un système beaucoup plus fermé, répétitif et linéaire poussé jusque dans ses limites, comme souvent, à la fin, mais malgré la brièveté de la pièce, j'ai trouvé justement les dernières scènes moins intéressantes et il était temps d'en finir, première fois avec cet auteur. Je m'explique :

Tout commence avec M. Smith et Mme Smith, deux personnages présentés comme anglais de chez anglais, et dont on voit assez vite que l'archétype et étiquette british vont être prétexte à expliquer la vacuité de leur propos et leurs manières distinguées. Dans un début de pièce très drôle, seule Mme Smith parle, enchaînant les répliques d'exposition abusives sans intérêt (un peu comme dans Ubu Roi, manière de moquer cette tradition théâtrale), détaillant l'identité, l'origine, le repas du couple, répliques ponctuées par les seuls claquements de langue de M.Smith. Lorsque M.Smith prend enfin la parole, c'est pour réagir ou donner la réplique aux anecdotes livrées par sa femme, et c'est là qu'on voit que les personnages sont en dehors du cercle de la raison et échouent constamment à établir des liens logiques, des relations de cause à effet, même les plus élémentaires, enchaînant les syllogismes sans queue ni tête (typiquement le genre de personnages dont la logique pourrait se résumer à "Tous les hommes sont mortels. Un chat est mortel. Donc Socrate est un chat"). Il y a notamment un échange sur un certain Bobby Watson... Dont toute la famille s'appelle Bobby Watson, et un entremêlement de la conversation dans tous les Bobby Watson ! Les échanges des Smith sont savoureux, et même lorsque M.Smith semble incarner une certaine lucidité relative par rapport à sa femme, Ionesco désamorce cela peu après. Les personnages fonctionnent aussi par association d'idées dans l'évolution de leur conversation, système qui sera maintenu et accentué jusqu'à la fin de la pièce. À l'arrivée des Martin annoncée par la bonne, les Smith vont tantôt dire qu'ils les attendaient, tantôt que les Martin débarquent par surprise, oblitérer l'existence de leur repas plantureux pourtant sujet des premières répliques, dire qu'ils partent s'habiller pour revenir à l'identiques... On comprend que dans l'asile d'aliénés qu'est toujours l'univers de Ionesco, le réel est toujours perpétuellement remis en question, intangible, à prendre avec des pincettes, que le A peut être aussi vrai que le B...

Entrent donc en scène les Martin, couple qui agit comme deux étrangers, dont le mari ne va cesser de demander à l'inconnue devant lui où donc il lui semble l'avoir déjà vue, dans un jeu là aussi de ping-pong répétitif assez savoureux. le couple parvenant enfin à s'identifier parodiera les scènes de reconnaissance, ce qui sera à nouveau le cas ensuite vers la fin de la pièce. Les quatre personnages seront réunis ensuite et enchaîneront les conversations sans queue ni tête, sans intérêt, où la logique à chaque fois se casse la figure sur l'autel du verbiage devant être maintenu et des associations d'idées... Après un jeu sur la sonnette assez drôle également, entre en scène un nouveau personnage, le Pompier, qui demande... si par hasard il n'y aurait pas un incendie chez les Smith, car cela l'arrangerait bien, cela lui ferait du travail ! J'avais l'impression d'être dans Fahrenheit 451 ! le Pompier se joint au manège délirant des quatre personnages (alors même qu'il disait être en service et pressé) et le quintet se livrera notamment à un concours d'anecdotes farfelu qui se transformera en parodies délirantes de Fables de la Fontaine, mais où il n'y aura pas un brin de logique ou de pertinence (M.Smith, comme d'habitude, se montrera un temps le plus raisonné du cercle, avant que cela ne se casse la figure). Pendant tout ce temps, on se demande où est la fameuse Cantatrice chauve du titre, et elle n'est seulement mentionnée qu'à la page 88, bloquant alors un temps les échanges associatifs fous de ces personnages. le Pompier s'était entretemps livré à une anecdote complètement folle dont le sujet arrivait seulement à la fin, et où il enchaînait les liens de parenté et de voisinage de personnages inutiles sur des pages et des pages, moment là aussi pour le moins mémorable, montrant bien la logique difforme de ces personnages, commençant une histoire par le Z pour arriver au A.

Le départ du Pompier du cercle des Smith et des Martin entraîne alors la descente finale dans la folie de ces personnages, qui ne s'exprimeront plus que par des exclamations délirantes dignes d'un poème surréaliste, de voyelles, d'associations d'idées, de sons... Et la pièce s'achèvera.

Comme je disais, même si les gags et la folie des personnages demeurent marquants et drôles, je trouve qu'on est loin de la pertinence et du débordement créatif des autres pièces de Ionesco, où l'univers peut s'écrouler (Le roi se meurt, Les Chaises), où le délire des personnages se pare d'interprétations bien plus intéressantes sur les comportements de masse (Rhinocéros). Ici, je n'ai vu qu'une tentative d'"anti-pièce", pour reprendre le sous-titre donné par Ionesco lui-même, où chaque conversation est au minimum banale, au maximum complètement loufoque, où le titre de l'oeuvre n'est que l'objet d'une phrase, où les rapports entre les personnages et la réalité peuvent être réinventés, les conventions théâtrales balayées... Ionesco est allé tellement plus loin par la suite, et offrant une telle consistance à son univers aussi bariolé que dément, qu'on ne peut s'empêcher d'être frustré ici par ce qui semble être une expérience minimaliste, un coup d'essai des débuts. Bon, on se sent toujours ridicule en pointant du doigt les oeuvres de jeunesse de génies... !
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Ce que je vais dire ne va pas être forcément un point de vue partagé, mais ce n'est que mon avis. Dans le théâtre, il y a pour moi deux types d'écrits : ceux que je préfère voir être joué et ceux que je préfère lire. La Cantatrice Chauve fait parti de cette première catégorie.

Encore une fois dans le cadre scolaire (il y a un bon nombre d'années), j'ai dû lire ce livre et après quelques cours sur la pièce, nous avons vu une pièce de théâtre. Et si la lecture ne m'avait pas déplu - l'absurde m'a toujours fait sourire - je dois dire que j'ai de loin préférer la version "live".

Bien entendu, j'ai conscience que ce genre d'avis peut dépendre entièrement de la pièce de théâtre, du coup il est très difficile de recommander d'aller voir une version théâtrale plutôt que sa version écrite car non seulement l'expérience de chaque pièce est unique, mais en plus la qualité et l'engouement varient même d'un groupe à l'autre ou d'une représentation à l'autre.

Bref, je suis un peu coincée niveau conseil. Mais le but était plus d'exposer mon expérience qu'autre chose.
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Je l'ai lu bien trop jeune pour en saisir tout le sens. Ce n'était pas faute d'avoir un professeur de lettres déterminée à nous en faire saisir toutes les nuances.
Si j'ai reconnu le côté absurde et pourtant incroyablement intelligent et complexe, je n'ai pas su saisir la nature de tout ce que l'auteur cache dans ce texte.
A relire assurément.
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Les Smith reçoivent les Martin, puis le capitaine des pompiers qui recherche un feu à éteindre.

Hem Hem...
Les Martin, un couple qui ne se reconnaît plus, arrivent chez les Smith, dont l'horloge sonne les coups au rythme de ses humeurs.

Hem Hem...
Les Smith et les Martin profèrent des banalités mais sans les échanger. On sonne à la porte. Comme souvent, il n'y a personne.

Hem Hem...

Par chance, j'ai échappé à un retournement de cerveau : cette pièce en un acte d'Eugène Ionesco est précédée d'une intéressante préface dans l'édition Folio-Théâtre. Elle m'apprend que Ionesco a cru bon à plusieurs reprises de préciser que ses personnages "vidés de toute substance, de toute réalité psychologique (...), disent n'importe quoi, et ce n'importe quoi n'a pas de signification."

Ouf ! Il s'agirait donc d'un jeu absurde de déconstruction, un distrayant exercice de style inspiré à l'auteur par les échanges stupides des personnages de la méthode ASSIMIL.

- Is it a philosophical book ?
- No, it is not a philosophical book.

Et la cantatrice chauve, dans tout ça ?
Elle se coiffe toujours du même côté.

Ah et puis aussi j'ai bien aimé le petit poème sur le feu :

"""Les polycandres brillaient dans les bois
Une pierre prit feu
Le château prit feu
La forêt prit feu
Les hommes prirent feu
Les femmes prirent feu
Les oiseaux prirent feu
Les poissons prirent feu
L'eau prit feu
Le ciel prit feu
La cendre prit feu
La fumée prit feu
Le feu prit feu
Tout prit feu
Prit feu, prit feu."""
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