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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec des couvertures souvent dans la lignée des manhwa 1ère génération, et des graphismes pas spécialement engageants, c'est à reculons que j'ai débuté cette série sans doute en passe de devenir culte. Au final j'aime beaucoup, même si…
Nous sommes dans un univers à la fois post-apocalyptique et dystopique* où les titans ont pris le pouvoir sur terre, et où l'humanité survie en se réfugiant derrière les nouvelles murailles de Chine que sont les Murs Maria, Rose et Sina… Enfin, ça c'est que nous disent les personnages qui croient sur parole la propagande gouvernementale ! Je gage que la réalité doit être tout autre… ^^
Au fil des pages on comprend très vite qu'ont puise joliment dans les belles traditions du récit catastrophe à la sauce Kaiju Ega et des récits survivalistes à la sauce George Romero. Car après tout, ces titans anthropophages insensibles à la douleur et avec lesquels on ne peut communiquer ressemblent fortement à des zombis géants… ^^
Au final, on se retrouve avec une espèce d'"Evangelion" steampunk mâtiné d'une bonne dose de "Claymore" car on retrouve des éléments clés des oeuvres Hideaki Anno et de Norihiro Yagi (le détournement des codes du film de guerre par exemple).

A un moment j'ai aussi pensé à l'anime "Big-O", où toute une civilisation se réveillait amnésique. le spectateur ne pouvait que se demander comment une population qui a fait table rase du passé pouvait aussi rapidement rétablir des inégalités sociales aussi fortes… Et bien, avec des masses ignorantes desdits inégalités et une élite manipulatrice bien au courant desdites inégalités et de leur monde de fonctionnement : c'est la sempiternelle lutte des classes…
De la même manière je me suis demandé comment les personnages de ce manga pouvaient être aussi passifs :
- dans le cadre d'une guerre totale, 1/3 des effectifs sont cantonnés au flicage de la population intra-muros
- les contestataires sont systématiquement envoyés dans le bataillon d'exploration, dont les membres sont systématiquement envoyés en mission suicide (l'auteur joue même sur les répétitions, le même schéma revenant plusieurs fois : espoir de la population devant une nouvelle expédition du bataillon d'exploration, le bataillon d'exploration se fait décimer et la majorité de ses membres meurent dans le ventre des titans, désespoir de la population qui ne sait plus à quels saints de se vouer…)
- la recherche scientifique est sciemment sabotée quand elle n'est pas interdite
- personne ne sait quand et comment les murs ont été construits (c'est l'oeuvre de Dieu disent les dévots…)
- personne ne sait ce qu'il y a au-delà des murs… pire, personne ne sait ce qu'il y avait avant les murs…
Ça fait déjà beaucoup : je parie sur un lavage de cerveau collectif de la population, maintenu sous tutelle la peur permanent des titans croquemitaine que personne n'avait jamais vu avant l'attaque du Mur Maria par le titan colossal…
L'auteur joue donc avec les théories à la con des néo-cons (théorie du choc, et plus particulièrement cette vaste fumisterie du choc des civilisations), utilisées pour faire faire peur aux peuples du monde entier et les obliger à trimer pour une élite qui possédera bientôt 80% des richesses mondiales alors que cela fait déjà longtemps qu'elle ne sait plus quoi faire de son pognon…
On sent bien également dans plusieurs passages que les titans ne sont qu'une variable d'ajustement de la population et de son contrôle, un peu à la manière des révolutions dans l'arrière du train du "Snowpiercer".
Le naming presque intégralement germanique ne doit pas nous faire oublier une famille royale complètement coupée du reste de la société, des conflits entre juntes militaires qui oscillent entre pacifisme et extrémisme, entre conservatisme et réformisme sur fond de population complètement embrigadée… Toute coïncidence avec l'Empire japonais de l'entre-deux-guerres n'est absolument pas fortuite. le manga a sans doute voulu brouiller les pistes pour ne pas subir le même sort que son confrère "Zipang" qualifié de révisionniste par certains, et d'antipatriotique par d'autres…

Les titans se régénèrent à l'infini sans avoir besoin de manger, de boire ou de respirer, c'est-à-dire au défi des lois de la conservation de la matière… Est-ce qu'on pioche dans le folklore horrifique asiatique ou est-ce le résultat d'une surenchère horrifique accélérée par la saga "Resident Evil" et ses émules ? Dans les deux cas les titans en tant que concept son abusés : ils ne sont là que pour s'empiffrer d'humains alors qu'il nul besoin de nourriture, se contentant de régurgiter les restes de leurs victimes une fois atteint le clapet anti-retour.
Sont-ils une allégorie de la revanche des forces de la nature, des goules néo-libérales qui broyent les populations pour satisfaire leurs egos insatiables, des immigrés tiers-mondistes venus dévorer la prospérité occidentale, d'une arme biologique raté (ou réussie ^^), d'une expérience sur l'immortalité ratée (ou réussie ^^) ?
Si j'en crois les déclarations de l'auteur, j'ai presque atteint la moitié de la saga et je suis encore bien dans le schwartz :
- Qui sont les titans ? D'où vient-il ? Que veulent-ils ?
- Qui sont les hybrides ? D'où viennent-ils ? Que veulent-ils ?
- Quel est le gouvernement de la cité ? D'où vient-il ? Que veut-il ?
ON N'EN SAIT TOUJOURS FICHTRE RIEN AU BOUT DE 10 TOMES !!! (Je sais bien qu'Hajime Isayama nous fait découvrir son univers en même temps que ses personnages, mais ses personnages connaissent cet univers puisqu'ils ont nés dedans, de plus les lecteurs japonais repèrent bien plus vite que nous les références à leur propre histoire)
J'ai déjà vécu cela avec "X-Files", "Evangelion", "Lost", "Darker Than Black", "Fringe"… On met en scène les intrigues et les affrontements de plusieurs factions sans savoir quelles sont les factions en question ! On apporte donc fatalement plus de questions que de réponses, du coup la résolution de l'ensemble des mystères peut vite s'emmêler les pieds !
Et alors qu'on commence enfin à appréhender les contours du schmilblick, malgré le brouillard dans lequel l'auteur nous laisse sciemment, paf il nous balance le titan bestial qui vient foutre la merde à toutes les théories qui tiennent la route (à moins qu'il ne soit qu'un gros clin d'oeil au Docteur Gori de la série "Spectreman" ? ^^)


Dans le tome 1, cela fait un siècle que plus personne n'a vu un titan. C'est alors qu'une nouvelle sorte de titan, le titan colossal, réalise une brèche dans le Mur Maria. le jeune Eren Jäger voit ainsi sa mère se faire dévorer sous ses yeux. Jäger signifie chasseur en allemand… C'est donc plein de haine et rempli de la détermination à exterminer tous les titans, mais aussi de cauchemars récurrents au sujet de sa mère décédée et de son père porté disparu (ainsi qu'une grosse seringue… ^^), qu'on le retrouve 7 ans plus tard à l'académie militaire. (Non, on ne m'enlèvera pas de l'idée qu'Eren est un Shinji bis donc une fabuleuse tête à claque ^^)
Nous faisons la connaissance des recrues de la 104e brigade d'entraînement : Mikasa Ackerman, redoutable guerrière et soeur adoptive d'Eren, Armin Arlelt, intelligent stratège et ami d'enfance d'Eren, les motivés Conny Springer et Jean Kirschten, les réservés Bertholt Hoover et Marco Bott, Reiner Braun le fort en gueule, la dure Annie Leonhart, la douce Christa Lenz, la délurée Sasha Braus… En alternant les tranches de vies des uns et des autres, on nous apprend l'organisation concentrique des murs, la tripartition des forces armées entre garnison, bataillon d'exploration et brigades spéciales, le manoeuvre de harnais tridimensionnel (un jetpack steampunk qui permet de jouer les "Spiderman" virevoltant)… C'est alors que le titan colossal refait son apparition pour réaliser une brèche dans le Mur Rose avec l'aide du titan cuirassé. Les différents personnages luttent pour la survie de l'humanité, et c'est une longue suite de dévorations en gros plan et au ralenti…



Les dessins semi-réalistes sont maladroits et inaboutis, voire carrément brouillons (la palme revenant à un tome 3 mal dessiné comportant un nombre conséquent de cases moches). Ce qui est un peu normal pour la première oeuvre d'un mangaka. Mais ce qui me gêne c'est qu'ils sont inégaux. Certains décors sont réussis, alors que d'autres sont basiques et affreusement répétitifs donnant un aspect artificiel au monde, et un aspect figé aux scènes. Si on sent assez bien les différences d'échelles, un paquet de titans ne ressemblent à rien du tout. Et il faut rester concentré pour bien discerner les personnages dont le charadesign fluctue d'un tome à l'autre voire d'une planche à l'autre. le talent de l'auteur s'exprime très bien dans les scènes d'action, mais le reste du temps le découpage est particulièrement froid. Sans parler des bonus de fin que j'ai trouvé de moyen goût...
Et c'est un peu douteux que le personnage de loin le mieux dessiné de la série présente des airs de Gally (et plus on avance et plus cela se voit !)… Sans doute un gros clin d'oeil à l'univers du "Gunnm" de Yukito Kishiro, où les personnages s'échinaient à quitter l'enfer dystopique de Kuzutetsu pour rejoindre le paradis dystopique de Zalem…
Au fil des tomes, les graphismes s'homogénéisent même si le charadesign reste fluctuant, et les assistants se démènent pour offrir plus de profondeur et de réalisme aux arrières plans. Mais tout cela ne doit pas faire oublier que la grande force du manga, c'est le d'offrir un relationship drama aussi travaillé que celui d'un "The Walking Dead".


* Cela ne fait flipper personne que la dystopie soit devenu un trope incontournable de la culture populaire mondiale ? « le monde est pourri, noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir »… C'est ça l'horizon des populations du monde entier ? Je voue donc aux gémonies tous les gros cons qui ont relayée la propagande unique mondialisée des courtiers du chaos et des rentiers du néant depuis plus de 30 ans !!!
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Encore un manga qui m'a attiré autant par la force du titre que par la grimace du géant sur la couverture. Il m'a fallu quelques temps avant de me lancer. le dessin du mangaka est surprenant au premier abord, un trait pas très appliqué ni agréable à l'oeil. Par contre, la tension monte très vite, ces titans semblent très cruels et sans pitié. Un début très brute un peu comme dans Terra formars sauf qu'on n'est pas sur Mars et les hommes sont en danger perpétuel même s'ils ont construit des grandes murailles et une armée prête à en découdre. Je ne m'attacherai pas aux héros, c'est à la mode de les rendre sympathiques et... !!
Un premier tome très fort coté actions, le deuxième tome devra être à la hauteur... !
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Ce livre m'a vraiment fait peur... Pourtant j'ai déjà lu bien pire ! Je crois que c'est le titan le plus grand qui m'a fait le plus peur... Je n'avais pas trop envie de le lire mais comme on dit : on ne juge pas un livre à sa couverture. Je crois bien que cette fois ci j'aurais du le faire...
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Eren, Misaka et Armin vivent dans une ville fortifiée dont le mur s'élève à 50m et protège ainsi les humains des Titans bouffeurs d'homme. Cela fait 100 ans que ça dure, seul l'escadron des explorateurs sort de la cité et organise des raids afin de tuer quelques géants… et c'est plus souvent un jeu de massacre qu'autre chose.
Malheureusement, la tranquillité ne dure pas : un immense Titan, aussi grand que les murs de la ville, attaque et la première enceinte tombe. Une partie des habitants se retranche derrière la porte suivante.
Cinq années passent et nos trois héros ont terminé leur formation au sein de la garde. Il ne leur reste qu'à choisir leur affectation. En auront-ils le temps ?

L'histoire est ce qu'elle est. Je m'attendais à ça : aucune surprise ni bonne ni mauvaise (si ce n'est la fin qui m'a laissée sans voix), mais je ne suis pas dans le jugement, c'est un tome introductif, il faudra voir par la suite ce qui se rajoute et si l'intrigue prend de la profondeur.

Par contre, les dessins sont immondes ! le character design est laid – pour les Titans, c'est normal et ça faite presque partie de leur charme, mais pour les humains…
Les illustrations sont brouillonnes et on ne comprend pas toujours les actions effectuées par les personnages. Je pensais que le style de l'auteur se rapprocherait de celui de l'animé… pas du tout, dommage. Alors d'accord, ce premier tome a 13 ans dans les dents, mais quand même. Ça m'a choquée. J'espère qu'il y aura une amélioration dans les suivants.

Je ne vais pas m'étendre d'avant sur le sujet. C'était une bonne lecture, sans plus. Je verrai ce que me réserve le prochain tome.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Il y a cent sept ans, L'Attaque des Titans s'est abattue sur le monde et a failli entraîner l'extinction de l'espèce humaine. Réfugiés derrière des murailles de plus de cinquante mètres de haut, les survivants pensaient être à l'abri, jusqu'au jour où un ennemi colossal parvient à percer leurs défenses. le cauchemar recommence…

J'ai beaucoup hésité avant de me lancer dans ce manga, que l'on m'a dépeint comme très gore et très violent, surtout au début, mais aussi comme un The Promised Neverland qui ne me décevra pas en évoluant vers un monde de Bisounours.

Encouragée par ce second point, j'ai fini par sauter le pas, et… Eh bien, je n'aurais pas pu imaginer une description plus fidèle. C'est exactement ce à quoi je m'attendais, aussi n'ai-je pas été déçue. Au niveau de l'ambiance, en tout cas…

Parce que le reste, ça coince. J'ai trouvé ce premier tome brouillon à bien des égards. le plus frappant, ce sont les dessins. Les meilleurs sont juste passables, les autres semblent avoir été esquissés sans application ni finesse. Quand les personnages se contentent de dialoguer, c'est supportable, mais dès que l'action (et surtout les combats) surviennent, les illustrations confinent à l'illisibilité.

L'intrigue n'est hélas guère mieux structurée, avec sa chronologie saccadée et ses rebondissements mal amenés.

L'introduction donne le ton. À moins qu'Eren tienne le même discours chaque semaine (ce qui n'a pas l'air d'être le cas), sa virulente critique de l'humanité, de sa passivité et de son mode de vie, survient de manière trop opportune. « On est tranquille depuis plus d'un siècle, qu'est-ce qui pourrait bien nous arriver ? », lui répondent les autres en choeur. Non, riiiiien, bien sûr, et… Oh, un Titan !

Et rebelote cinq ans plus tard, pile le jour où le petit Eren qui a bien grandi achève, avec ses amis, sa formation de soldat. Décidément, les Titans ont encore plus le sens du timing que ce cher Voldemort à qui il faut botter le cul à chaque fin d'année scolaire.

Je ne comprends pas du tout les choix artistiques du mangaka. Il n'est rebuté ni par les flashbacks ni par les explications « encyclopédiques », au regard de quoi il aurait pu se contenter de nous raconter la chute du mur Maria de manière rétrospective, en l'accompagnant des commentaires et ressentis d'Eren.

Au lieu de ça, on a deux (mal)heureux hasards successifs, portés par un trop grand nombre de personnages dont les liens ne sont pas toujours très nets (j'ai dû vérifier sur Google qui est Mikasa pour Eren), et des bribes d'informations qui auront sûrement leur importance plus tard, mais qui, pour l'heure, ne font qu'ajouter à la confusion générale (le destin du Dr Jäger).

Ce n'est donc pas avec un avis particulièrement positif que j'ai refermé ce premier tome, maaaiiis l'univers est intéressant, et l'atmosphère anxiogène à souhait m'a prise aux tripes (et me les a d'ailleurs retournées à certains moments). Je vais continuer un peu ce manga, afin de voir si j'accroche davantage par la suite.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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J'ai commencé cette "saga" par l'anime que j'ai adoré. Difficile d'être neutre du coup pour le manga papier mais je vas essayer.
L'auteur a un style "simple" et nerveux qui pourrait en déranger certains. Moi personnellement, le dessin ne m'a pas rebutée mais je ne m'extasierais pas dessus non plus. Parfois, c'est un peu brouillon de vignette en vignette et cela rend la narration pas toujours très claire. Mais c'est le premier tome, donc...
Au niveau de l'histoire, c'est plutôt efficace. On se pose pas mal de questions sur ces titans. L'univers est intéressant. C'est post-apo et dystopique dans un monde entre le médiéval et le victorien. Les titans me font plus penser à des zombis géants pour le principe d'ennemis cannibales immortels avec un point faible mais très dangereux. Hajime Isayama a su leur donner ce plus : leur allure, leurs visages humains, ces bouches pleines de dents, ses sourires terrifiants. Ils me font vraiment peur.
On se demande juste comment les humains ont fait pour construire 3 enceintes pareilles qui sont de véritables challenges architecturaux. Ce sont des constructions que je qualifierai de pharaoniques même. Les titans sont apparus un siècle avant ça peut laisser le temps de les bâtir, vous croyez ? Avec ce danger permanent et presque aucune chance de survie, ça me paraît presque impossible. Les forces militaires au tout départ ne se sont pas formées comme ça, alors comment se protégeaient les humains ? Surtout que d'après ce que j'ai compris, ils étaient moins nombreux avant. Et le fait que ce qui se trouve dans cette ... région ? (Je ne sais pas comment qualifier l'ensemble des trois murs qui contiennent de nombreux villes et villages) représentent l'ensemble de l'humanité. J'ai du mal à croire que la population terrienne restante ne soit qu'à un seul endroit de la planète, mais bon... Bref, je trouve ça un peu tiré par les cheveux. Peut-être que cela sera expliqué plus tard. (En attendant, rien n'est plus clair dans l'anime en 25 épisodes, on apprend rien)
Pour les personnages, je les trouve pas mal stéréotypés. La fille sans émotion, le héro déterminé (trop), etc. Mais aussi stéréotypés soient-ils, je les trouvent attachants. On peut faire du bon avec le classique si c'est bien amené. Ça parait être le cas ici. Une autre chose qui me chiffonne... L'armée est en majorité constituée d'adolescents de 15 ans ! Mais ... mais... quoi ?! Mince, ils s'enrôlent à 12 ans, ils sont en apprentissage 3 ans et puis paf ! Au casse pipe ! Bon, je l'accorde, le retour du titan colossal ou cuirassé 5 ans plus tard n'était, certes, pas prévu alors qu'Eren et son équipe faisait juste des travaux de maintenance sur le mur, mais ... ils ont du se le farcir sans aide.. Que dis-je Eren a du se le farcir seul.
J'aurai plus vu un embrigadement vers 12 ans ok (si l'auteur y tient, on va dire que la longévité, ben elle est pas mal raccourcie, que les gens font TOUT ce qu'ils peuvent pour survivre et changer leur avenir, que ben justement l'avenir il est pas jojo, et qu'on a besoin du max de gens pour combattre la menace même les gosses), où ils étudieraient surtout la théorie, se maintiendrait en forme physique et ensuite seulement commencerait un entrainement plus... pratique et responsable. Je pensais qu'au min Ils aurait 18 ans à la fin de leur entraînement... Mais bon...
On dirait un cliché du jeux video J-RPG (jeux vidéo de rôle japonais) comme exemple j'ai Final Fantasy 8 où les héros sont des ados de 17 ans vétérans d'une école militaire dans laquelle on peut rentrer à ... 5ans !!
Bref, mis ça à part, la représentation des relation et émotions des personnages ne sont pas toujours égales. On aura compris que Mikasa tient à Eren plus que sa propre vie. Mais, mince il y a pas mal de personnages, on sait que pleins vont mourir mais il serait de bon temps d'explorer aussi la psychologie de certains qui ont du potentiel. Mikasa et Eren sont tellement clichés qu'on les cernent dès le début. Point que j'ai apprécié : Eren n'est pas forcément LE meilleur de sa promo. Il arrive à être bon grâce à sa volonté indéfectible.
J'avoue me demander si j'avais commencé ce "fandom" par la manga papier, si j'aurai autant accroché. Parce qu' il faut le dire, c'est surtout l'anime qui a contribué au succès de SnK : beaux décors léchés et tout. le graphisme des perso est bien meilleur. Animation d'une incroyable fluidité et des scènes d'actions superbes et intenses, le tout illustré par une musique géniale. Ça aide. Des scènes sont rajoutées (Marco encourageant Jean par exemple après la reprise du QG pour le ravitaillement que je n'ai pas vu dans la BD)
Bref, ce n'est que le premier tome. Il y a du bon, du très bon et du beaucoup moins bon. J'ai apprécié mais pas autant que je l'aurai voulu. Très dur de rester neutre après l'anime (qui souffre lui aussi de certains clichés évidemment)
Je pense de toute façon lire la série entière car je suis trop curieuse de savoir ce qu'il se passe après la saison 1...
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[ 3.5/5 ] J'entendais beaucoup parler du succès de cette nouvelle série, sans pour autant pouvoir me décider à me lancer dans l'aventure. J'ai eu mon paquet de déceptions avec des titres en vogue, dernièrement, et je dois avouer que la couverture de ce 1er tome ne m'aidait pas à me motiver ; je la trouve limite repoussante. J'ai donc profité de l'Opération Angoulême sur Priceminister pour tester ce shonen, et la surprise s'est finalement révélée bonne.

L'action démarre sur les chapeaux de roue, puisque l'humanité – ou du moins, ce qu'il en reste - se cache derrière de hauts remparts depuis plus d'un siècle. Une trêve qui arrive à son terme quand un Titan, encore plus colossal que ses congénères, fait son apparition en haut du Mur Maria. le monde entier a été réduit à la taille d'une simple ville, un microcosme tentant de résister aux Titans, des êtres humanoïdes gigantesques et anthropophages. Face à cette situation aussi désespérée qu'oppressante, on observe tout un panel de comportements, allant de gens faisant comme si rien d'affreux ne pouvait plus jamais arriver, à ceux qui vivent dans l'angoisse permanente, en passant par les jeunes idéalistes qui rêvent de reconquérir le monde. Si la création de cette ville reste assez floue (si les Titans sont si voraces et destructeurs, comment les Hommes - en pleine panique, et donc désorganisés - ont-il pu bénéficier d'assez de marge pour ériger de tels murs?), l'apparition des premiers Titans dans L Histoire est quant à elle complètement occultée pour le moment. Ma curiosité en a un peu souffert et j'espère qu'on en apprendra davantage dans le second tome.

Au niveau des dessins, comme avec la couverture, j'ai sincèrement eu du mal. Les décors et les vêtements sont traités de façon minimalistes. le character design des humains est assez moyen sans être désagréable, mais les expressions sur leur visage restent très maladroites. Dans les moments intenses, leurs traits manquent foncièrement de travail et ils perdent beaucoup en charisme. Des affinités se sont créés entre eux et moi, mais je n'ai pas eu de coup de coeur à cause de ce détachement dû à un crayonné encore immature. Mais le pire vient des Titans. Je me doute que Hajime Isayama a grossi certains traits pour les rendre encore plus effrayants et monstrueux... mais il y a de flagrants problèmes de proportions (bras parfois trop courts parfois trop longs, petites jambes si fluettes qu'on se demande comment ils peuvent tenir debout, surtout avec un tronc aussi massif) et les visages frôlent parfois le grotesque.

Pourtant, l'intérêt de la série semble réel. le mangaka gère parfaitement l'aspect psychologique d'un tel confinement à travers le destin de trois adolescents : Eren l'intrépide tête brûlée, Mikasa le garçon manqué à la force supérieure, et Armin le timide intellectuel rêvant de devenir un héros. Des tensions existent : pour certaines personnes, les gardes des murs ne servent à rien sinon à boire les impôts de la ville, tandis que d'autres veulent mettre un terme aux explorations à l'extérieur, qui coûtent tout aussi cher pour ne faire au final que nourrir les Titans (peu de volontaires en reviennent)... Entre ces « planqués » et ces « kamikazes », on trouve le reste de la population, qui tente tant bien que mal de mener une vie normale. Les orphelins sont monnaie courante et le souverain de la ville fortifiée fort absent. Ajoutez à cela les travaux secrets du père d'Eren et on sent vite que l'auteur a encore plus d'un tour dans son sac !

Après la chute du Mur Maria, Hajime Isayama nous fait faire un bond de cinq ans en avant. Nous retrouvons le trio d'amis, arrivés au terme de leur formation. Ils ont appris à utiliser le harnais de manoeuvre tridimensionnelle permettant aux Hommes d'affronter les Titans (j'adore ce gadget, d'ailleurs!), et sont sur le point de choisir leur première affectation. Mais une fois de plus, le drame frappe. Les dernières scènes relèvent de la pure boucherie et quand on referme ce premier tome, on se demande comment le mangaka va bien pouvoir rebondir dans le second.

Je n'avais pas de réelles attentes en entamant cette lecture, et j'ai ainsi été prise à mon propre piège. Je me suis sentie désarmée, complètement prise au dépourvu, et moi qui hésitais à me lancer dans cette série, je me retrouve aujourd'hui à trépigner en attendant de pouvoir en lire la suite !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Cette série qui remporte un franc succès au Japon et qui compte également une version animée, fait partie de la sélection officielle du dernier Festival d'Angoulême. Il n'en fallait pas plus pour titiller ma curiosité…

Dès les premières pages, Hajime Isayama plonge le lecteur dans un univers post-apocalyptique prenant. l'Humanité a presque été entièrement décimée par des êtres gigantesques et les derniers survivants vivent entourés de hauts murs, dans la peur constante d'une nouvelle attaque des Titans. Lorsqu'un Titan démesuré, dont la tête dépasse largement cette muraille de cinquante mètres de hauteur, arrive aux portes de cette cité fortifiée à l'allure médiévale, la vie de ceux qui se croyaient à l'abri bascule…

Excepté quelques flashbacks qui viennent éclairer le présent sans toutefois révéler l'origine de ces êtres gigantesques dont on ignore presque tout, ce premier tome joue pleinement la carte de l'action. Les événements, souvent tragiques, s'enchaînent à grande vitesse, ne laissant quasi pas le temps au lecteur de souffler.

Si ce combat pour la survie du genre humain se déroule à un rythme effréné, le lecteur trouve tout de même le temps de s'attacher aux différents personnages. Outre le jeune Eren Jäger, héros téméraire qui semble incarner toute la détermination et l'espoir du genre humain, j'ai surtout apprécié la présence de sa « grande soeur » Mikasa. Mais les véritables vedettes de ce tome sont indéniablement les Titans, que l'auteur excelle à mettre en images. Avec leur physique disproportionné et ces bouches dignes du sourire du Joker, capables d'avaler les êtres humains comme des encas, les Titans font peur. Si les séquences d'action sont également très dynamiques, je ne suis cependant pas grand fan du dessin de Hajime Isayama.

Un tome dynamique et une histoire prenante qui donne envie de connaître la suite !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Ce manga ne m'avait jamais attiré jusqu'au soir où je suis tombé accidentellement sur l'animer en zappant au hasard sur m'a télécommandé. J'ai été intriguer par l'histoire et à l'heure actuelle je ne sais toujours pas si je l'apprécie ou non. Il est captivant, on s'attache très facilement aux personnages mais la violence et l'intrique en elle-même m'ont laissé perplexe. L'atmosphère y est particulier, l'intrigue n'avance pas. J'ai lu d'une traite les trois premiers tomes et à la fin du troisième c'était comme si je n'en avais lu qu'un. J'ai eu l'impression d'en apprendre plus en visionnant un épisode de la série plutôt qu'en lisant c'est trois tomes.

Les fameux titans me font terriblement penser à des zombies de Walking Dead en plus grand. L'envie de manger les humains, leurs points faibles et leurs manques d'intelligence. Ce qui m'a surtout dérangé dans ce manga, c'est le fait que ce qui reste de l'humanité se trouve à l'intérieur de ces trois murs. Je doute que l'ensemble de l'humanité se trouve dans un même lieu. Et pourtant c'est ce qu'ils veulent nous faire croire. Ainsi que le fait que les murs les protègent, d'accord mais comment ont-ils été construit cent ans plus tôt si les titans se faisaient un malin plaisir à les transformer en petit encas. On apprend peu de choses au fil des pages et au vu des critiques lus sur l'animer et le manga en lui-même j'ai bien l'impression que je n'aurais pas la réponse avant le tome quarante s'il vient à sortir un jour.

Pour l'instant c'est une déception et je ne pense pas lire la suite avant un petit moment privilégiant les mangas qui mon intéressé dès le premier tome.
Lien : https://elodie-liseuse-lifes..
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Je me suis retrouvée à lire ce manga par hasard, pensant que j'abandonnerais avant la fin du premier chapitre. Finalement je l'ai lu en entier grâce à l'histoire. C'est un peu dystopique comme les romans que j'ai l'habitude de lire.

Ce qui m'a dérangé c'est que c'est tout de même violent avec tout ces gens qui se font manger et les dessins ne sont pas ce que je préfère. Malgré ça je pense continuer cette série pour savoir comment l'humanité va s'en sortir.
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