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J'ai lu mon 1er Junji Itô, et j'ai adoré!
J'ai découvert l'existence de cet auteur qui donne dans le manga d'horreur grâce à @ev3.lecture et je me suis dit que ça allait me plaire.
Alors quand j'ai repéré ce joli objet qui est l'intégrale de Tomie aux editions @mangetsufr à la libraire j'ai pas hésité à l'acheter.
Tomie c'est l'histoire de la jeune fille qui est en couverture. Elle est très attirante, elle est magnétique et les hommes lui courent tous après au point d'en devenir fou, parano et de finir par la tuer, la découper en morceaux, la démembrer...
Et à chaque fois, elle renaît et on suit son histoire, son évolution, les scènes se suivent, se rassemblent et se mêlé pour former une histoire à l'énigme sympathique.
J'ai vraiment beaucoup accroché et lirai avec grand plaisir d'autres mangas de cet auteur :)
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Âmes sensibles, s'abstenir.
Amateurs d'horreur... foncez ! Vous allez êtres servis !

On part sur de courres histoires, n'en formant plus qu'une en une superbe intégrale (l'objet livre lui-même est de toute beauté),
retraçant la sombre histoire de Tomie, donc, au travers de ses rencontres avec les malheureux que le destin a placés sur sa route.

On part sur de l'horreur dans ce qu'elle a de plus pur : du sang, du sombre, du cracra et du bizarre, très bizarre - et c'est génial !
Pour ne rien gâcher, l'ouvrage est énorme, ce qui permet de faire durer le plaisir 😏
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Ça fait des années que je voulais lire Tomié. Quand il est sorti en 2004 aux éditions Tonkam, je m'étais procuré le premier, mais pas les suivants pour des raisons personnelles… du coup, je n'ai pas voulu lire le seul tome que je possédais. Ça aurait été trop frustrant.
Donc quand il est paru il y a quelques mois en intégrale, je n'ai pas hésité une seule seconde et je ne peux que m'en féliciter 😉

La question qui se pose tout le long du manga est : qui est Tomié ? Enfin plus exactement qu'est-elle ?
On ne rencontre pas la véritable Tomié : dans le premier chapitre, on assiste à sa cérémonie d'enterrement. C'était une adolescente qui a sauvagement été assassinée.
Dès le lendemain, elle réapparaît en cours. Elle est belle et exerce une fascination malsaine sur les hommes, et parfois sur les femmes aussi. L'histoire se termine toujours de la même façon pour elle et ceux qu'elle fréquente : elle rend folle ceux qu'elle captive au point qu'ils finissent par la tuer de façon violente. Elle est souvent démembrée et chaque partie de son corps se régénère, créant de nouvelles Tomié.

Au début, on suit les personnages qu'elle rencontre : le prof qui se fait passer pour son père sur plusieurs chapitres, puis des membres de la famille de ceux qui se sont épris de Tomié, des rivales qui ne tombent pas sous le charme de cette créature diabolique.
Et plus on avance dans le manga, plus les chapitres deviennent des récits indépendants. Tomié devient le seul fil rouge et se suffit à elle-même.

Bon, il faut aborder le sujet des dessins, on sent que c'est vieux. le premier chapitre m'a fait un choc, Tomié n'est ni belle ni fascinante… elle poursuit les hommes de ses assiduités et on a plus l'impression qu'ils la butent pour se débarrasser de son harcèlement que parce qu'ils veulent la posséder. C'est assez maladroit, mais ça s'explique parfaitement : c'est le premier manga de Junji Ito, il prend ses marques et s'essaie au manga.
Rapidement ça s'améliore que ce soit en ce qui concerne les dessins ou du récit. Tomié devient fascinante au fil des pages : à la fois belle et horrifiante. Même moi, je me suis laissé prendre par son charme.

Par contre, j'ai été incapable de lire ce manga en une fois. C'est tellement sombre, glauque et parfois dégueulasse, que je me suis obligée à interrompre ma lecture : je mourrais d'envie de découvrir le prochain chapitre, mais ça instillait un malaise trop important, au bord de la nausée. C'était parfait !

Je pense avoir dit l'essentiel. C'est un coup de coeur pour cette lecture que j'ai autant aimée que Spirale.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Extrait de ma chronique (commune avec Sensor) :

"Bien plus qu'une énième variation sur le thème de "la femme fatale" (dixit Morolian page 748) ou du "classique fantôme vengeur" (page 747), ce qu'elle est à première vue ; bien plus qu'un avatar de Carrie (à qui Junji Itô fait allusion page 532) ou d'Alien (que démarque le deuxième épisode, celui qui fixe les fondamentaux de la série) ; bien plus qu'une actualisation de la figure folklorique malaise de la penanggalan, déjà exploitée par de nombreux films d'horreur thaïlandais (voir notamment pages 34, 71, 372, 394, 598), Tomie est avant tout une révélatrice.


Tel "l'ange" du Théorème de Pier Paolo Pasolini, Tomie, par sa seule présence, va en effet mettre au jour les instincts soigneusement dissimulés par les gens qu'elle rencontre, et exacerber les tensions latentes au sein des microcosmes où elle débarque, que ce soit un couple (chapitre 2), une famille sans enfants (chapitre 12 ou 16) ou une famille avec enfants (chapitre 13 ou 14)."
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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Première découverte de Junji Ito avec cette édition intégrale de Tomie. Il faut savoir que si j'aime l'horreur, je suis plutôt du penchant paranormal que gore. le gore a tendance à tendre vers l'absurde à mon goût et me lasse rapidement. Tomie est un mélange d'horreur fantastique (le côté paranormal y est donc), de thriller psychologique et de gore. Différents aspects, schémas de l'horreur sont exploités à travers Tomie et pour les fans du genre, ils y trouveront sûrement leur compte !
Pour ma part, je ressors mitigée de ma lecture. J'ai trouvé les nouvelles très inégales en réalité. Certaines m'ont beaucoup plu, d'autres indifferée, voire ennuyée. le début de l'intégrale n'a pas été facile à appréhender puisque temporalités et personnages se mêlent et se retrouvent pour poser les bases du mythe Tomie et lancer le cycle infernal.
Le personnage de Tomie, au coeur donc de toute cette oeuvre, a été pour moi une figure difficile. Difficile de m'attacher à elle, difficile de la détester vraiment, difficile d'en avoir vraiment peur et pourtant difficile de rester indifférente. Parfois je trouvais dans ses actes et pensées une certaine ruse, une sorte de mesquinerie satisfaisante à suivre après les horreurs, sévices et violences qu'elle a subis depuis son adolescence. Après, j'étais complètement déconnectée d'elle car elle me semblait grossière, absurde, exagérée, objetisée. Son rapport aux autres personnages est majoritairement conflictuel, Tomie peut parfois même se jalouser elle-même. Je n'ai pas aimé la figure féminine qu'elle représente au-delà de son caractère et je crois que ça joue aussi dans mon appréciation globale de l'oeuvre : plus de 400 pages où une jolie adolescente court ou se fait courir après par des hommes rendus timbrés par la Malédiction, ça devient lassant et grotesque. Pourtant, le malaise est là et secouer le lecteur est bien l'un des objectifs du genre. Donc en cela Tomie est une oeuvre réussie. Mais ce n'est pas le genre d'horreur qui me touche vraiment, pas assez subtil pour moi et, surtout, un peu trop centré autour d'un personnage mythifié. Ce qui m'a aussi froissé, c'est un peu l'idée à la naissance de Tomie : J. Ito explique lui-même que ce personnage est né de sa "peur" lorsqu'il était ado des femmes belles et puissantes. Mais, en tant que femme qui craint de marcher dans la rue autant la nuit que le jour, autant en ville qu'en campagne, je me suis sentie mal à l'aise. Des adolescents peuvent se sentir impressionnés par des femmes belles et envoûtantes, certes, mais de là à en avoir peur... de cette idée est donc née la Malédiction de Tomie qui se fait assassiner par X et Y manières par des hommes fous de désir pour elle alors que c'est une simple adolescente... Il y a pour moi un décalage entre la peur d'une femme face à un homme qui lui veut du mal et la peur d'un homme face au désir qu'il a pour une femme.
Le dessin est aussi inégal, mais c'est bien normal car Tomie a signé le début de carrière de J. Ito et son trait a eu le temps de beaucoup changer entre le début et la fin de publication. Quoi qu'il en soit, le trait est marquant, J. Ito manie avec adresse crayons et découpe pour les mettre au service de l'horreur. Gros plans, exagérations, multiplication... les moyens mis en oeuvre pour écraser le lecteur du pouvoir de Tomie sont nombreux.
Petit point final pour l'édition, qui est jolie mais quand même chère pour ce que c'est je trouve. le papier est même carrément transparent.
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Nous avons ici un recueil plus long de junji Ito, avec toujours le même antagoniste : Tomié, une jeune femme dont tous les hommes qui tombent sous son charme en deviennent fous. Elle est connue pour sa très grande beauté et aucun homme n'est capable de lui résister. Mais Tomié cache un secret dont on apprend l'existence au fil des pages. Il s'agit de différentes histoires mais qui se suivent. Je recommande aux amateurs d'horreur
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J'ai découvert l'univers de Junji ito grâce aux récentes éditions de ses nouvelles horrifiques et je me suis laissé entraînée dans son univers. Il arrive parfaitement à instaurer le malaise avec une atmosphère de cauchemar permanent. le dessin semble assez minimaliste, mais on sent qu'il prend plaisir à détailler les modifications corporelles. En ce qui concerne cette intégrale de Tomie, je trouve que la préface ajoute vraiment une ligne de compréhension supplémentaire du personnage. Tomie est un être qui rend fou de désir les hommes au point de vouloir la posséder entièrement, et cela passe par des sévices physiques et le démembrement. Elle est aussi un archétype de la jeunesse que jalouse les femmes et recherchent les hommes. Elle est immortelle, à la fois bourreau et victime dans chacune de ces nouvelles. C'est cet aspect que j'ai aimé explorer dans les différentes histoires de Tomie, c'est un personnage qui semble être dans la vengeance permanente. Quelques nouvelles m'ont semblés moins percutantes que d'autres, mais toutes permettent de découvrir un aspect de Tomie, ajoutant à l'horreur de ce personnage qui se multiplie et semble ne pouvoir être arrêté. Au-delà des histoires et du personnage, il est amusant d'observer l'évolution du dessin de Junji Ito. En effet, la première nouvelle, quoi qu'intéressante, paraît assez mal dessiné, les visages des personnages m'ont parfois fait sourire alors même que l'instant était propice à la tension. En somme, j'ai beaucoup aimé cette intégrale et je ne me lasse pas de l'univers horrifique de Junji Ito ! La redondance du personnage peut en gêner certains, mais c'est une intégrale, elle n'a pas vocation à être lue d'une traite. C'est un livre dans lequel on pioche, on s'enfonce doucement dans le lore de Tomie.
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Un jour, le célèbre Nietzsche déclara : “Il y a toujours un peu de folie dans l'amour, mais il y a toujours un peu de raison dans la folie”. Ses dires pourraient parfaitement correspondre à Tomie, le personnage le plus marquant du brillant Junji Ito, proclamé depuis des années comme étant l'un des grands maîtres du manga d'horreur. A travers les mésaventures de Tomie, nous suivons le mal incarné. Cette jeune femme d'une beauté surhumaine attise les passions chez tous les hommes qu'elle croise. Ses victimes, nous pouvons les appeler comme cela, sont déchirées entre l'amour et la folie, voulant tous posséder Tomie et ce, peu importe la manière de l'obtenir. Décapitée, écrabouillée, bouillie..Tomie
subit toutes les morts possibles mais elle revient inlassablement à la vie. le monde pourra-t-il se débarrasser un jour du pouvoir machiavélique de Tomie ?
Tomie est l'oeuvre de toute une vie. En effet, dans chaque chapitre nous suivons une nouvelle Tomie, de moins en moins (ou de plus en plus ?) humaine. Ce qui fait la force majeure de cet ouvrage est la façon dont Ito retransmet à travers ses dessins les différentes émotions du genre humaine : folie, amour, sauvagerie, haine... Ces chapitres ont été publiés de 1987 à 2000 dans des magazines, ce qui permet de voir dans cette version brochée une évolution flagrante entre les premiers et les derniers chapitres.
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Junji Ito est le premier mangaka que je lis. Je ne m'étais jamais penchées sur les mangas, et je dois dire que c'est le thème de l'horreur de Tomie qui m'a donné envie de découvrir ce genre.
Et quelle agréable ce fut! Tomie est magnifique, magnifiquement mauvaise. Succube qui fait tourner les coeurs mais surtout les têtes. J'ai beaucoup aimé les dessins et ai adoré me plonger dans ces histoires folles et fascinantes.
J'ai hâte de lire d'autres mangas de Junji Ito.
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Tomie est cette jeune fille si belle en couverture qui a particularité de susciter toutes les convoitises des hommes et les amène littéralement à la déchirer en morceaux… et Tomie renaît toujours de son sang sous des formes nombreuses et plus ou moins abouties…

J'ai beaucoup aimé lire peu à peu cet énorme saga rassemblée dans cette belle édition. J'ai pas mal ri j'avoue et j'ai aimé voir évoluer l'histoire et Junji Ito prendre de l'assurance sur sa première histoire qui l'a fait ensuite changer de carrière pour devenir mangaka.
Bref je ne peux que vous recommander ce coup de coeur que je relirai c'est sûr avec autant de plaisir
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