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3,4

sur 412 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici un duo d'auteurs que je découvre et je dois avouer que je suis très satisfaite de ma lecture. Ce roman policier est très agréable à lire. Il est captivant. Victor Legris, personnage principal, libraire et enquêteur dans cette affaire est sympathique, on le suit pas à pas avec ses doutes et ses interrogations et c'est dans les tous derniers chapitres que nous découvrons le coupable des meurtres qui émaillent cette histoire. Un bon livre, très divertissant et bien écrit.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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J'ai de la chance sur 12 tomes j'en possède 5. Pas que je suis fan de Claude Izner, je ne connaissais pas cette auteure. La raison elle est simple… un achat compulsif, un lot énorme… je n'ai pas vraiment vu tout ce qu'il y avait à l'intérieur. Je ne regrette pas, mais il faut bien que je les lise.

Enfin bref ! Un agréable moment de lecture, une enquête imprévisible… le côté historique m'a bien plus, c'est même la qualité principale de ce roman. Sinon, la fin m'a tout de même « un peu » surprise…
Je vais donc dans les mois à venir continuer à lire quelques ouvrages de Claude Izner

Bonne lecture !
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Premier tome des aventures de Victor Legris, libraire. Par cette lecture, je découvre à la fois cet enquêteur au style particulier et l'auteur (je devrais dire les auteurs) que je ne connaissais pas.

Cette plongée dans le Paris du 19e siècle m'a beaucoup plu par son atmosphère festive. L'écriture est très visuelle et je me voyais déambuler à l'Exposition Universelle entre les badauds de l'époque, les fiacres, les élégantes Parisiennes… le décor historique est bien documenté et c'est passionnant d'entendre parler de van Gogh, aux premiers temps de l'impressionnisme, de Charles Garnier, de Gustave Eiffel et de tous ceux qui faisaient la une à l'époque.
On sent aussi que le colonialisme vit ses heures de gloire et que le regard des Français sur les colonies et les protectorats est très paternaliste. L'image donnée par le « village nègre » est assez éloquente. L'électricité s'invite à cette exposition et en devient la reine ; le chemin de fer Decauville enchante les Parisiens… Bref, nous sommes vraiment immergés dans l'Exposition Universelle, et c'est un des charmes de ce roman. Un autre est aussi les fréquentes références faites à des auteurs et des ouvrages disponibles dans la librairie. Les avis de Victor, Kenji et Joseph, le commis, sont souvent discordants mais apportent un éclairage intéressant sur les débuts d'auteurs qui deviendront ensuite de grands classiques.

Le mystère auquel Victor Legris est confronté est double, en fait. D'une part il essaie de dénouer le mystère de la mort de cinq personnes, apparemment sans lien les unes avec les autres si ce n'est celui d'avoir été mystérieusement piquée par une abeille avant leur mort. D'autre part, il est intrigué par l'attitude bizarre et inhabituelle de son père adoptif Kenji Mori. Serait-il lié de près ou de loin à tout ça ?

Le récit prend le temps de nous immerger dans l'ambiance de l'époque, de nous familiariser avec le Paris de 1889. L'intrigue n'est pas échevelée mais finement amenée et l'on se glisse dans l'enquête au rythme de Victor Legris, en prenant le temps de rêver et de flâner entre deux réflexions plus intenses. L'intrigue est linéaire et sans rebondissement. Les indices disséminés ça et là permettent de la goûter pleinement et si l'on comprend bien avant la fin de quoi il retourne, il faut cependant attendre le dénouement pour en comprendre le mobile.

On sent déjà que ce premier récit en appellera d'autres car beaucoup de questions restent sans réponse en ce qui concerne l'enfance de Victor et le passé de Kenji Mori. Sans doute découvre-t-on ces deux personnages au fil des aventures et je m'en réjouis.
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Polar histoirque où nous retrouvons Victor Legris, Libraire de profession et détective à ses heures.
L'exposition universelle avec en vedette la Tour Eiffel bat son plein et les morts se ramassent à la pelle.
Un mystère à haut risque de plus à résoudre pour notre enquêteur , mais il saura s'entourer lors de ses investigations pour venir à bout des énigmes qui se succèdent, même au risque de sa vie .



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Un libraire qui mène l'enquête... Comment ai-je pu passer à côté si longtemps ? Alors que le dernier volet de la série des aventures de Victor Legris vient de paraître, je découvre avec bonheur le premier, bien contente à la perspective d'en avoir encore douze à dévorer.

Les auteurs, puisque derrière le pseudonyme Claude Izner se cachent deux soeurs et une longue habitude d'écriture à quatre mains, les auteurs donc nous plongent dans le Paris de la fin du XIXème siècle, période post haussmannienne riche en mutations et progrès de toutes sortes. La post face permet ainsi de se remettre en mémoire les innombrables inventions et innovations de l'époque, de la généralisation du téléphone à la naissance de la pellicule photo en passant, bien sûr par le bouleversement artistique initié par la vague impressionniste. Nous sommes donc en mai 1889, l'Exposition Universelle bat son plein, brassant des millions de visiteurs venus notamment admirer et visiter le dernier chef d'oeuvre architectural : la Tour Eiffel, achevée quelques semaines à peine avant l'ouverture des festivités. On se bouscule sur la deuxième plate-forme pour signer le livre d'or et voir son nom imprimé dans l'édition spéciale du Figaro...
C'est dans ce contexte animé et cosmopolite que des morts mystérieuses s'accumulent. D'abord attribuées à des piqûres d'abeilles, elles aiguisent la curiosité de Victor Legris, libraire rue des Saints-Pères et tout récent chroniqueur littéraire au sein de la rédaction du Passe-partout, nouveau quotidien créé par l'une de ses relations. Pris par la fièvre qui règne chez ses collègues journalistes, intrigué par les liens qui semblent impliquer son associé ainsi qu'une jolie artiste dont il n'est pas insensible au charme, Victor n'hésite pas à mener sa propre enquête sans toujours mesurer les risques.

On prend un plaisir fou à se balader dans ce Paris en pleine effervescence grâce à la grande minutie avec laquelle les auteurs restituent architecture, activités et habitudes, mais également grâce à l'intérêt suscité par les personnages. Artistes fauchés, chiffonniers, commis, bouquinistes, concierges, grandes bourgeoises évaporées... c'est tout un monde disparu qui reprend vie sous nos yeux. Je retrouve ici un peu du plaisir pris à la lecture des premières aventures de Boro reporter photographe (Franck et Vautrin), dans la lignée des grands romans populaires. La facture policière est elle-même assez classique et c'est surtout l'envie d'accompagner les personnages qui provoque celle de tourner les pages... Et d'aller chercher le volume suivant afin de savoir ce qui attend Victor et la jolie Tasha. A suivre donc...
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Première enquête de Victor Legris...

Nous sommes au 19ème siècle pendant la grande exposition universelle.
Plusieurs victimes sont victimes de crises cardiaques soudaines, on prétend que ce serait à cause de piqures d'abeilles.

Un journal, "le passe partout" soupçonne une série de meurtres, mais quel est le but? Pourquoi? Quel est le lien entre toutes ses victimes?

Victor Legris est un libraire, on le contacte pour être chroniqueur dans le "passe partout". Il va être bien malgré lui au centre de l'intrigue. Mais qui est le meurtrier? Sa nouvelle ingénue? ou son père adoptif?

Roman à quatre main. A ma grande surprise je n'ai pas ressenti qu'il y avait plusieurs auteurs. le style est assez fluide, un peu trop romantique à mon goût mais on passe un bon moment de lecture.

Il va falloir que je suive ce nouvel enquêteur, Monsieur Victor Legris, pour confirmer mes premières impressions.
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Mystère rue des Saint-Pères est le premier opus d'une série de polars très précisément datés, écrits par un duo des deux soeurs : Liliane (née en 1940) et Laurence Korb (née en 1951), publiant notamment sous le pseudonyme de Claude Izner. Je suis donc séduite par cette première intrigue et surtout par la personnalité du héros central, le beau Victor Legris.

Il est élégant, plaît aux femmes, vit en symbiose avec un père adoptif japonais, a été élevé à Londres par un père hautain et distant. Il tient avec son associé Kenji Mori une boutique de négoce de livres rares, rue des Saint-Pères, mais vraisemblablement dispose de revenus suffisants pour lui permettre de ne pas s'éterniser dans la boutique où le jeune commis, Joseph, féru de romans noirs, fait la liaison.

Sans le vouloir, Victor Legris se trouve impliqué dans une série de morts suspectes. Plusieurs personnes, apparemment sans aucun lien entre elles meurent subitement, piquées par une abeille … Mais Victor découvre que plusieurs de ces personnes se trouvaient ensemble à un moment ou à un autre. Et que certains de ses proches figurent dans cette liste. Il ne comprend pas ce qui se passe, tandis que les meurtres continuent. Toutes ces péripéties se déroulent dans le cadre de l'Exposition Universelle et spécialement sur les espaces de la Tour Eiffel.

On suit pas à pas l'élégant Victor dans les rues du centre de Paris, en fiacre (on dit un sapin), dans les allées et à l'intérieur des pavillons de l'exposition, dans les merveilleux passages couverts de la rive droite. Victor se pique maintenant d'écriture pour son ami Marius Bonnet, récent fondateur d'un quotidien à sensations « le Passe-Partout », où il fait la connaissance de la belle caricaturiste rousse Tasha.

Tous les personnages d'une saga à rebondissements sont donc en place dans ce premier roman à l'écriture alerte et imagée, qui « donne à voir » le Paris de cette fin de siècle d'une extraordinaire modernité. J'ai déjà acheté le second volume, je sais que je vais à nouveau me régaler ….
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Paris, 1889 : l'exposition universelle célèbre le centenaire de la Révolution Française. Sur le Champ de Mars s'élève la Tour Eiffel où tout le monde se précipite pour voir et être vu, tandis que l'esplanade des Invalides accueille l'exposition coloniale. La foule est nombreuse en ce mois de Juin très chaud et la fête est gâchée par des visiteurs qui meurent piqués par des abeilles. Victor Legris, libraire et photographe, va enquêter sur ces morts mystérieuses dues à des abeilles tueuses. L'atmosphère du début de l'ère industrielle et la description du Paris de cette époque sont très bien rendus et, même si l'enquête est un peu tortueuse, ce livre se lit agréablement.
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J'avais déjà lu ce roman il y a une vingtaine d'années et je ne m'en souvenais que très vaguement. Ayant besoin d'un auteur en 'I' pour l'un de mes challenges de lecture, j'ai choisi de le relire (item d'un autre challenge) pour redémarrer à zéro (ou plutôt au 1) la série des enquêtes de Victor Legris. 

Libraire-bouquiniste rue des Saints Pères, il se trouve sur la Tour Eiffel lorsqu'une femme s'effondre, décédée, croit-on, d'une piqûre d'abeille ! Si haut ? 

Victor va mener l'enquête tout en poursuivant la belle artiste russe Tasha ... qui ne tarde pas à lui tomber dans les bras (draps ?) 

Tandis que d'autres visiteurs de la Tour, ce même jour, succombent les uns après les autres, Victor ne peut s'empêcher de suspecter tous ses proches, y compris Tasha ... 

Et c'est juste après avoir lui-même échappé au meurtrier que le coupable sera démasqué. 

Un roman divertissant, une époque bien campée avec une plongée dans différentes strates de la population parisienne, aux personnages qui donnent envie de les connaître mieux 

Bref, la suite de la série m'attend dans ma liseuse ! 

A suivre donc ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Je suis en train de terminer le dernier paru. J'ai lu toute la série. J'apprécie le style et les personnages et nous apprenons beaucoup de la vie des parisiens en cette fin de 19è s.
De l'humour, de l'argot titi parisien, des situations cocasses et des intrigues softs même si parfois.....ça saigne ! Moi qui rêvais d'être libraire, je me sens trés à l'aise dans cet environnement.
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