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3,41

sur 416 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais déjà lu ce roman il y a une vingtaine d'années et je ne m'en souvenais que très vaguement. Ayant besoin d'un auteur en 'I' pour l'un de mes challenges de lecture, j'ai choisi de le relire (item d'un autre challenge) pour redémarrer à zéro (ou plutôt au 1) la série des enquêtes de Victor Legris. 

Libraire-bouquiniste rue des Saints Pères, il se trouve sur la Tour Eiffel lorsqu'une femme s'effondre, décédée, croit-on, d'une piqûre d'abeille ! Si haut ? 

Victor va mener l'enquête tout en poursuivant la belle artiste russe Tasha ... qui ne tarde pas à lui tomber dans les bras (draps ?) 

Tandis que d'autres visiteurs de la Tour, ce même jour, succombent les uns après les autres, Victor ne peut s'empêcher de suspecter tous ses proches, y compris Tasha ... 

Et c'est juste après avoir lui-même échappé au meurtrier que le coupable sera démasqué. 

Un roman divertissant, une époque bien campée avec une plongée dans différentes strates de la population parisienne, aux personnages qui donnent envie de les connaître mieux 

Bref, la suite de la série m'attend dans ma liseuse ! 

A suivre donc ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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J'ai de la chance sur 12 tomes j'en possède 5. Pas que je suis fan de Claude Izner, je ne connaissais pas cette auteure. La raison elle est simple… un achat compulsif, un lot énorme… je n'ai pas vraiment vu tout ce qu'il y avait à l'intérieur. Je ne regrette pas, mais il faut bien que je les lise.

Enfin bref ! Un agréable moment de lecture, une enquête imprévisible… le côté historique m'a bien plus, c'est même la qualité principale de ce roman. Sinon, la fin m'a tout de même « un peu » surprise…
Je vais donc dans les mois à venir continuer à lire quelques ouvrages de Claude Izner

Bonne lecture !
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J'ai découvert ce livre par un hasard complet. J'aime les romans historiques, j'adore les polars... le tout se combine très bien ici! L'écriture est bonne, fluide. L'enquête originale, puisque menée par un libraire. Cela dit, même si j'ai apprécié cette approche, je me suis souvent dit que Victor Legris n'était pas à sa place. Entre soucis du crime et soucis amoureux, on ne sait plus trop bien sur quoi il enquête : il joue à ce qu'il n'est pas.
En tant que grande amatrice de polar, je trouve le dénouement assez prévisible... Alors oui, j'ai eu des doutes sur mon raisonnement en cours de lecture, mais la fin m'a donné raison. J'ai trouvé dommage de ne pas ressentir de surprise.

Malgré tout ça, je note bien ce roman, car il a été très plaisant à lire!
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Polar histoirque où nous retrouvons Victor Legris, Libraire de profession et détective à ses heures.
L'exposition universelle avec en vedette la Tour Eiffel bat son plein et les morts se ramassent à la pelle.
Un mystère à haut risque de plus à résoudre pour notre enquêteur , mais il saura s'entourer lors de ses investigations pour venir à bout des énigmes qui se succèdent, même au risque de sa vie .



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Paris, 1889 : l'exposition universelle célèbre le centenaire de la Révolution Française. Sur le Champ de Mars s'élève la Tour Eiffel où tout le monde se précipite pour voir et être vu, tandis que l'esplanade des Invalides accueille l'exposition coloniale. La foule est nombreuse en ce mois de Juin très chaud et la fête est gâchée par des visiteurs qui meurent piqués par des abeilles. Victor Legris, libraire et photographe, va enquêter sur ces morts mystérieuses dues à des abeilles tueuses. L'atmosphère du début de l'ère industrielle et la description du Paris de cette époque sont très bien rendus et, même si l'enquête est un peu tortueuse, ce livre se lit agréablement.
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Lu il y a un moment, j'en garde u, excellent souvenir . Une promenade dans un Paris histoire et une bonne petite enquête !
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Que c'est joli.


Je ne saurais dire s'il s'agit là de la Belle Époque ou de son cliché ; le décor parisien est ce qui m'a le plus emballée. Les personnages y évoluent, truculents, mais sans réelle profondeur, je trouve, derrière leurs belles couleurs, participant à ce charmant tableau désuet, comme une peinture naïve. Il y a de la vie entre ces pages et si les héros restent de papier, ils ont tout de même leur personnalité qui me les a fait apprécier. Ils contribuent à cette grande fresque pittoresque que j'aurais, je l'espère, du plaisir à suivre sur 12 volumes.

Pour ce qui est de l'intrigue ?

Eh bien, je dois avouer que ce n'est pas elle qui me reste en mémoire quelques mois après ma lecture… avec son dénouement sorti du chapeau. Pour un policier, c'est sans doute léger, peut-être de quoi se mettre le pied à l'étrier pour de prochaines aventures ? Après tout, notre détective n'est pas du métier, mais libraire et nous dévoile d'emblée une inclination à de douteux penchants tels qu'espionner et suivre ses amis à la trace sur la base de ses soupçons, avec la justification de sa jalousie, l'orgueil blessé comme motif et autres louables sentiments qui n'ont rien à voir avec la paranoïa, bien entendu. J'attends quant à moi de voir ce que Victor va donner et s'il saura devenir un fin limier car, pour le moment, il ne distingue pas plus loin que le bout de son nez qu'il a pointé sur la rousse Tasha.

Bref, il faut aimer le cocasse plus que le thriller pour s'intéresser à cette série, je pense.


Affaire à suivre.
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Paris, 1889, son Exposition Universelle et sa Tour Eiffel, tout juste inaugurée. Cette dernière, admirée par des millions de gens, honnie par tant d'autres, est le théâtre d'une mort sinon spectaculaire, tout au moins énigmatique. Une piqûre d'abeille, soit, mais c'est à la fois surprenant et insuffisant pour Victor Legris, libraire de son état, et un brin fouineur de surcroît. D'autant que bientôt une autre mort va suivre de la même façon mais pas du tout au même endroit.

Je viens de lire la première enquête de Victor Legris, personnage atypique créé par deux soeurs écrivains sous le pseudonyme de Claude Izner.

Le style est alerte, le décor et l'époque très bien décrits et originaux, et les personnages très vite attachants. Car autour de Victor gravitent de nombreux acteurs, qui ont chacun un caractère bien différent des seconds rôles que l'on trouve dans tant d'autres romans. En commençant par Monsieur Mori, ancien précepteur du héros qui l'a pris sous son aile à la mort de ses parents. le commis Joseph, qui ne se nourrit que de pommes et de tous les livres qui lui tombent sous la main dans la librairie, et Dieu sait qu'ils sont nombreux... Vient ensuite la belle et mystérieuse Tasha, dessinatrice pour un quotidien, l'équipe de journalistes et quelques policiers. La liste serait incomplète si nous omettions Anatole France, Gustave Eiffel et quelques autres célébrités qui donnent un parfum de réalisme à ce premier tome d'une série déjà confirmée.
Comme tous les premiers opus, l'histoire tarde un peu à faire sa place mais il faut le temps de présenter tous les personnages, leur donner du corps et les mettre en situation. D'autant que l'auteur prend un malin plaisir à brouiller les pistes au point que Victor ne sait plus à quel saint (sein ?) se vouer... Mais avec un peu de patience, au bout d'une petite centaine de pages, on ne lâche plus le roman, et c'est très bien ainsi.

Une belle découverte pour un lecteur rompu aux polars de toutes sortes, et qui vient de se faire un nouvel ami avec Victor Legris.
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C'est jour de fête en ce 23 juin 1889 : pensez donc, elle vient d'être inaugurée ! Qui donc ? Mais LA tour évidemment, celle imaginée par Monsieur Eiffel pour être le clou de l'Exposition universelle de Paris ! Dans la ville-lumière en ébullition, les neveux de la brave Eugénie Patinot traînent la pauvre femme engoncée dans son corset jusqu'aux cinquante hectares de l'Expo. Pensez donc, ils veulent être parmi les premiers à se presser aux étages de la tour. Eugénie croit défaillir dans l'ascenseur qui lui fait penser au canon imaginé par Jules Verne pour se rendre de la terre à la lune. Elle se promet de déposer un cierge dès qu'elle sera sortie de cette tour infernale. Mais une mystérieuse piqûre la transportant illico dans un monde meilleur l'empêche d'accomplir son dessein. Cette mort subite n'échappe pas à l'attention de Victor Legris, jeune libraire de la rue des Saints-Pères, et de l'équipe du journal le Passe-Partout qui trinquaient à ce moment-là sur la première plateforme de la tour. Les jours suivants, d'autres morts attribuées à des abeilles attirent les soupçons de Victor Legris. Aiguillonné par les beaux yeux de la dessinatrice russe Tasha Kherson, troublé par le comportement de son associé japonais Kenji Mori, il n'en faut pas plus pour le lancer dans une enquête entre les hauteurs de Montmartre, le quartier latin, le parc Monceau et les bas-fonds de Saint-Michel
Claude Izner est le pseudonyme de deux soeurs bouquinistes, romancières et réalisatrices. Ce Mystère rue des Saints-Pères est le premier d'une série consacrée au personnage de Victor Legris, libraire-enquêteur à la Belle Epoque. Et il est ma foi très plaisant.

Amis des livres, vous allez vous régaler en parcourant les rayons de la librairie Elzévir remplis de trésors (comme les Caprices de Goya), en croisant « Monsieur France » (Anatole !) en personne, en entendant Legris se moquer des « ismes » (romantisme, naturalisme, réalisme, symbolisme…) et menacer de les jeter dans « l'isthme de Panama », en lisant par-dessus l'épaule du commis Joseph les romans policiers que celui-ci dévore, ou en vous ébaudissant du goût de la Comtesse de Salignac pour les bluettes conventionnelles d'auteurs aujourd'hui oubliés mais ayant vraiment existé. Les amateurs d'art se réjouiront des querelles opposant les tenants de la peinture officielle et les avant-gardes comme les obscurs Cézanne, Gauguin ou Van Gogh et suivront avec intérêt les pas de Victor en tant que photographe amateur.

Plus largement, ce roman est une expérience immersive dans le Paris de la fin du XIXe car nos deux auteures ont soigné le décor : que ce soit les pavillons de l'exposition, la foule bigarrée, l'argot, les différents « villages » de Paris et les villages factices de l'exposition, la bohème montmartroise, les cafés, les chansons à la mode, la réception des découvertes scientifiques par les masses ou l'attente vaine du retour du Général Boulanger, tout est d'époque, jusqu'au moindre bec de gaz !

C'est ce qui fait tout le sel de cette aventure digne des ambiances du Chat Noir, des tableaux De Toulouse-Lautrec ou des nouvelles De Maupassant. L'univers sensible de cette fin de siècle, avec sa fièvre, ses différences sociales, son attrait pour la nouveauté et l'exotisme, et pour le progrès scientifique, mais aussi sa misère cachée sous les ors de la jeune IIIe République confiante dans le progrès, tout cela est rendu de façon très attrayante. Tout cela stimule l'imagination, presque trop, comme si le duo d'auteures avaient voulu fignoler le moindre détail, et fait passer au second plan une intrigue qui reste assez classique, à la manière du genre policier de l'époque. Comme le pauvre Joseph, on se perd un peu à suivre Victor Legris dans ses incessants va-et-vient.

Qu'à cela ne tienne, je n'ai pas boudé mon plaisir, bien au contraire !


Lien : https://ellettres.wordpress...
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le premier volume d'une série dans lequel on retrouve l"enquêteur amateur Victor Legris, libraire rue des Saints Pères à Paris en 1889. Il enquête avec ses comparses l'artiste Tasha et son associé Kenji Mori. Ce roman et les suivants ont été écrits à quatre mains c'est-à-dire par deux soeurs.
Les amateurs d'enquêtes compliquées, pleines de suspense n'y trouveront peut-être pas leur compte mais ceux qui, comme moi, privilégient l'atmosphère, l'ambiance apprécieront surtout s'ils sont amateurs d'histoire. Ces enquêtes se déroulent des années 1890 aux années folles. Ici, Victor Legris enquête sur des décès suspects par piqûres d'abeille mais il s'agit surtout d'un prétexte pour se plonger dans l'ambiance de Paris en 1889, l'exposition universelle, la construction de la Tour Eiffel, les fiacres, les débuts de la III ème République.
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