Comment une femme pouvait-elle s'introduire aussi simplement dans le cœur d'un homme, juste par des regards, des sourires?
Est-ce qu'il était possible de caresser le cœur sans même effleurer la peau?
C'était sans doute cela séduire. S'immiscer dans le cœur de l'autre, le faire vibrer pour se l'attacher.
Moi, je crois qu'on passe son temps à se perdre, et quand on se trouve, c'est trop tard.
Les histoires d'amour. On voudrait que ça arrive à un autre moment, quand on est au mieux de sa forme, quand on se sent prêt pour l'autre.
Une autre. Un autre.
À quoi serviraient donc les larmes si elles ne trouvaient pas une raison d'être dans le cœur de l'autre?
Quand on ne peut plus vivre, on a le droit de mourir et de faire de sa mort une dernière étincelle.
Je ne savais pas montrer, même dans les pires moments, combien, en réalité, j'étais attaché à eux. Je ne savais pas le dire non plus. Je croyais que tout allait de soi. L'amitié. L'amour.
La vengeance ne conduit à rien. Comme le pessimisme, je vous l'ai déjà dit. Il faut juste être déterminé.
Aimer, c'était sans doute se montrer nu à l'autre. Nu dans sa force, et nu dans sa fragilité. Vrai. Qu'est-ce qui me faisait peur dans l'amour? Cette nudité? Sa vérité? La vérité?
Le réalisme était aussi le rouleau compresseur qui permettait à ceux qui ont du pouvoir ou des bribes, des miettes de pouvoir dans cette société, d'écraser tous les autres. (...)
- Être réaliste, c'est se faire mettre.
Celle que l'on a rêvée, attendue, désirée, le jour où elle part, on est sûr de ne pas la retrouver, comme ça, à un autre coin de rue de la vie. Et, chacun le sait, il n'existe pas de bureau des amours perdues.