Voici un agréable moment de détente, comme à chaque lecture d'Un Chat qui...Nous sommes assez avancés dans la série avec ce titre, et une fois de plus l'auteure commence par planter le décor. Cette fois, elle présente les lieux et la période. Nous sommes dans l'attente de la Grosse Chute,comme tous les ans à la même période, dans le comté de Moose,à 600 km au nord de partout.
Un nouvel habitant vient d'arriver à Pickax. Il n'aime pas les livres, il les vend. La dnuance est de taille pour Jim Qwilleran, amoureux des vieux livres. Mais n'allons pas trop vite.
Commençons par vous présenter les principaux personnages,qui font le charme de cette série, la gentille chatte Yom-Yom, qui aime les intérieurs ordonnés, la moustache de Qwill, et qui désapprouve les crises de son compagnon à quatre pattes, Koko. de son vrai nom Kao Ko Kun, ce chat a la particularité d'avoir plus de moustaches que la normale. C'est ce qui le rend talentueux, apte à ressentir la moindre embrouille, et à signaler à son maître les décès anormaux.
Et il va y en avoir. Qwil, milliardaire, chroniqueur et fureteur au grand coeur va avoir du pain sur la planche pour démêler cette sombre histoire d'incendies volontaires devant favoriser les magouilles de promotteurs véreux.
Même si les ficelles permettant à Qwill de résoudre l'énigme sont un peu grosses, même si on se demande si Koko n'est pas qu'un chat qui s'intéresse brièvement à des choses, puis à d'autres, même si on se dit que le cerveau en ébullition de Qwill est le seul à faire le rapprochement entre les réactions de son chat et des événements extérieurs, on n'en passe pas moins un moment agréable. Une enquête agréable, écrite d'une plume acérée, mettant en avant les faiblesses du comportement humain, comme savent si bien les rédiger les mamies du crime.
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La Grosse Chute
Chaque année, tous les habitants de Pickax et des environs l'attendent avec une certaine résignation… et cette fois-ci, avec une certaine impatience. Je veux parler de la Grosse Chute, une tempête de blizzard qui dès la fin octobre enterre tout sous trois mètres de neige, préfigurant les rigueurs de l'hiver. Mais cette année là, à 600 kilomètres au nord de partout, la sècheresse sévit et fait des ravages, notamment des incendies inopinées qui menacent les anciens chevalets de mines classés monuments historiques… Et lorsque le feu détruit la vieille boutique du bouquiniste préféré de Qwill, tuant le propriétaire, et que presque simultanément deux autres personnes perdent la vie dans des circonstances bizarres, la moustache de Qwill frémit…
L'air de Pickax devient irrespirable ! Koko et Yomyom prennent les choses « en pattes » et Qwill doit faire preuve de sagacité pour résoudre le mystère et confondre le coupable.
Rien d'extraordinaire dans ce petit cosy-mystery sans prétention qui ronronne doucement, entre vieux bouquins, parties de curling et… escroqueries.
Cosy donc, confortable et rassurant, idéal pour attendre l'hiver avec un plaid (à défaut d'un chat) et une boisson réconfortante.
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Deuxième roman de cette série que je lis. Ce roman appartient aux romans « policiers » centrés sur des détectives du quotidien. On retrouve ce type de personnages comme Miss Marple chez McCall Smith avec Isabel Dalhousie et Mma Ramotswe. Il s'agit de résoudre un mystère dans une communauté donnée sans intervention particulière de la police. Ce roman est charmant mais pas captivant.
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Koko et Yom Yom semblèrent être devenus complètement sourds.
Comme toujours quand il trouvait une nouvelle légende pour sa collection. Qwilleran exultait - jusqu'à ce qu'il pense brusquement : "Comment pourrais-je jamais publier cela ? Ce serait attirer une horde d'opportunistes avec des marteaux-piqueurs !"
Les membres de l'Honorable Société de chercheurs de trésors n'avaient cessé d'augmenter depuis que quelques uns avaient frappé juste. Les anciens du comté de Moose préféraient enterrer leur argent dans une boite de café au fond de leur cour plutôt que de faire confiance à une banque.On prétendait que les emplacements des anciennes toilettes extérieures étaient des mines de trésors. Les chercheurs sortaient après la tombée de la nuit. C'était un passe-temps convenable, prétendait-on, apportant un exercice en plein air, de l'excitation et, parfois, une récompense. Cependant, cet enthousiasme n'était pas toujours partagé par les propriétaires dont les fermes, les prairies, les pâturages et les champs de soja avaient été retournés clandestinement.