C'est toujours délicat, revisiter une lecture d'enfance ou d'adolescence. Les bouquins qui nous ont marqués, parfois, ont mal vieilli. Et c'est malheureusement le cas avec L'énigme de l'Atlantide. Jeune, l'idée de voir mes héros préférés, Blake et Mortimer, trouver leur chemin jusqu'à une civilisation disparue. Ou, du moins, c'est ce qu'on croyait. Après avoir cheminé dans les entrailles de la terre, et surmonté plusieurs obstacles, les agents anglais rencontrent de nouveaux amis, des descendants de cette ayant survécu au cataclysme ayant englouti l'Atlantide. Depuis des millénaires, ils réalisent des progrès scientifiques incroyables (trains à grande vitesse, soucoupes volantes…), avancés à un tel point qu'ils semblent futuristes. Et cela tout en restant cachés? Difficile à croire…. Et que dire de tout ce beau monde, les agents anglais et les Atlantes, qui réussissent à se comprendre, à parler la même langue. Évidemment, le comte Olrik devait faire son apparition. Il s'agit du némésis de Blake et Mortimer, le genre d'antagoniste que l'on aime détester. Toutefois, depuis de le début de la série, c'est le seul opposant que les agents anglais rencontrent. N'y a-t-il personne d'autres qui tente de dominer le monde? Et cela en dit beaucoup sur les capacités des héros : ils arrivent à contrecarrer les plans du comte mais jamais à le capturer. Puis, quand des natifs ressemblant à des Incas font également leur apparition, j'ai eu l'impression de plonger dans Tintin et le temple du soleil. La fin rachète un peu cette histoire. Mais c'était trop peu trop tard : décidément, le public adulte du début du 21e siècle est rendu ailleurs.
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On poursuit le challenge "Blake et Mortimer" par la lecture de l'énigme de l'Atlantide". J'ai toujours été fascinée par ce mythe. Ça commence très bien, comme une sorte de nouveau voyage au centre de la Terre. Il y a de l'action et de l'aventure. C'est plaisant jusqu'à la rencontre avec Olrik, qui pour moi est de trop dans l'histoire. Je ne suis pas fane du méchant récurrent.
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"L'Énigme de l'Atlantide" est un bon album de "Blake et Mortimer", c'est un peu extrême, plus fou que d'habitude, mélangeant de la grande aventure et de la totale science fiction.
L'histoire est prenante, le début spéléologique traîne un peu, et puis nos deux héros découvrent émerveillé un univers insoupçonné, la légendaire "Atlantide", ensuite tout va très vite...
Le monde particulièrement intéressant que décrit Jacobs est dépaysant, de la science fiction sur le mythe de l'Atlantide, avec ses règles, ses codes, mais le récit est très confus, un peu lourd, la lecture est parfois un peu pénible. le scénario n'est pas si mal, comme toujours, les actions sont décrites avec précision et beaucoup de texte.
Jacobs est un conteur hors pair on se demande où il va puiser son inspiration, cet album est un peu en-dessous des 6 précédents pourrait-on dire, mais en fait tout dépend de la façon de l'aborder. Certain passage mon vraiment fait rire, comme la défroque d'Icare et de Blake et Mortimer (page 56), ou encore Mortimer se trouvant au fin fonds des profondeurs d'un continent oublié à lutter contre l'infâme Olrik (page 54) est totalement jubilatoire.
Le dessin est précis, complexe, dans une belle ligne claire, la trame juste, fouillée, fine. Les décors sont fabuleux, mais les planches sont pleines de cases, c'est très peu aéré.
Si vous aimez la SF hellénique, le space opéra et la grande aventure, cet album va vous régaler !
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Aïe ! le charme des deux aventures précédentes s'est envolé ! La couverture n'annonçait rien de bon et le contenu le confirme : ce n'est clairement pas mon truc, cette histoire d'Atlantes. Et encore, on aurait pu les découvrir au bout de 45 pages, et vivre une aventure exotique sous le ciel des Acores, avec une petite chasse d'espions aboutissant à la fameuse grotte. Mais pas du tout ! On y entre tout de suite, brutalement. Cette fois, l'ambiance souterraine occupe 95% de l'action. Alors, oui, on peut se laisser embarquer par l'histoire classique du traitre qui veut renverser le pouvoir, mais trop de science-fiction, trop de cavernes, trop de guerres pour moi. Des invraisemblances aussi, comme ce mono-rail qui plonge dans un ravin, mais dont presque tout le monde ressort vivant, sans explication. Finalement, cet album me rappelle le premier « Jacobs » : le Rayon U : civilisation recluse, monde merveilleux, animaux et plantes étranges (déjà les ptérodactyles). Je n'avais pas accroché non plus, évidemment.
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Mais pourquoi Jacobs a t-il fait ça ?
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