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Dans ce quatrième tome, Ramsès doit cette fois faire face à un problème plus important encore que la menace hittite, peuple avec lequel il a pu,comme son père l'avait fait jadis, conclure un accord de paix. Cette fois-ci, c'est tout le peuple hébreux qui se soulève et à sa tête, son ami d'enfance, celui avec lequel il a tout partagé, qui a été comme un frère pour lui et avec lequel il a été élevé, Moïse. Aussi, Ramsès saura-t-il être à la hauteur à la fois de son statut de Pharaon, tête sur laquelle l'Egypte entière se repose et être fidèle à ce que son coeur lui dicte ?

Éperdu d'amour pour la grande épouse royale, sa femme, Néfertari, Ramsès entreprend également la construction des plus beaux temples que l'Egypte ait connu et connaît encore, ceux érigés à Abou-Simbel, un cadeau pour sa femme certes mais également consacré aux dieux et prouvant une fois de plus la Toute-Puissance de l'Egypte.

Un ouvrage mêlant à la fois mythe, histoire et fiction et le tout organisé sur la base d'une sorte d'enquête policière puisque n'oublions pas que des opposants au régimes complotent toujours dans l'ombre de Ramsès afin de le nuire, ce qui rend le récit encore plus intrigant et passionnant. Un Christian Jacq comme je les aime !
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Le quatrieme opus de la saga nous transporte encore dans l'histoire ancienne egyptienne sans jamais etre ennuyeuse : un très bel exploit de l'auteur réel passionné qui sait faire cohabiter le roman et l'histoire de façon équilibrée et jamais ennuyeuse: une très belle réussite !
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Hélas, mes craintes en refermant le volume 3 de Ramsès se confirment au bout de 120 pages du volume 4 : le récit manque de rythme ; trop linéaire, trop lent... pourtant les liens entre les personnages s'affinent, notamment le rapport entre Nertari et Ramsès ; et l'histoire de Moïse, un autre grand mythe , aurait dû suffire à renouveler l'histoire... mais les mêmes méchants qui s'agitent dans l'ombre; une mise en place de début sur 50 pages là où 5 auraient suffi... non, décidément, pour moi, Christian Jacq est un bon romancier (ce roman là mérite tout autant que son prédécesseur 3 étoiles), mais n'a pas l'art des meilleurs auteurs de sagas littéraires. A réserver donc en ce qui me concerne pour des "one shot".
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La Dame d'Abou Simbel est le quatrième livre de la série de Ramsès, une série qui compte cinq oeuvres. On se trouve de nouveau dans l'Egypte de Ramsès, mais, cette fois, aussi dans une Égypte de Moïse et son peuple hébreu. le thème de ce quatrième livre est toujours la vie de Ramsès. le pharaon administre son pays, il bâtit plus de temples et il fait la politique internationale avec les Hittites. Tout comme dans les trois livres précédents.
Or, cette fois, on a aussi le caractère de Moïse qui commence à préparer son peuple au départ d'Egypte. Donc, on s'attend à une intrigue potentiellement captivante. Tous les autres personnages sont les mêmes comme dans les livres précédents: le grand pharaon sage, sa belle femme sage, sa mère sage, ses amis doués, ses servants loyaux, ses animaux domestiques sages, ses ennemis maladroits, enfin, c'est du déjà-vu. le style d'écriture est simple et le texte est très accessible.
Hélas, malgré cette intrigue potentiellement prenante, le livre présente une histoire peu excitante. Tous les caractères sont minces comme du papier à cigarettes. Chaque caractère est soit bon, soit mauvais, il n'y a pas des degrés. C'est plutôt gênant ; on est pour Ramsès donc on est bon, belle, doué, fort ou quelque chose d'autre positive ou on est contre Ramsès et donc totalement mauvais, méchant et sans aucun talent. de plus, l'histoire n'offre aucun développement de caractères ; ils n'apprennent rien en faisant les mêmes erreurs (sauf le pharaon et ses amis, évidemment). Je crois qu'il y a un seul moment dans le livre quand une bonne âme devient presque méchante, mais non, heureusement rien ne se passe pas.
Donc, une histoire prévisible ; le grand pharaon devient plus grand, les gens mauvais restent mauvais et les miracles apparaissent quand on en a besoin. L'histoire est comme un petit ruisseau, les événements vont et viennent, il y a peu de tension. Même si une menace se présente et on risque un peu de tension, une page plus tard la situation est calme à nouveau. Grâce au grand pharaon ou à sa belle femme sage qui a fait un miracle, rien, absolument rien ne se passe pas. le lecteur n'apprend pas non plus quelque chose de nouveau sur la vie et la civilisation pharaonique. La signification historique de cette oeuvre est nulle, contrairement au livre précédent (La bataille de Kadesh).
L'auteur n'épargnait même pas le caractère de Moïs et les dix fléaux de son dieu unique. Selon moi, il a réussi aussi à réduire cet élément prometteur à rien. La seule chose intéressante : Moïse serait un despote qui force son peuple au départ d'Égypte contre leur volonté. Voilà, l'auteur a présenté l'histoire de Moïs et son peuple dans une perspective historique différente ! Un thème potentiellement intéressant. C'est une chose logique de présenter l'histoire de la fuite comme ça, car, évidemment, Ramsès le pharaon est trop grand pour que l'esclavage puisse exister dans sa civilisation. Malheureusement, l'auteur ne développe pas du tout cette intrigue dans le livre, il ne fait rien d'intéressant avec les dix fléaux. C'est une chose que je trouve vraiment décevante.
Pour conclure, pour moi ce livre est une déception ennuyeuse. Les caractères sont vraiment superficiels. Les événements sont prévisibles et n'attirent pas l'attention du lecteur. Après avoir lu les livres précédents de cette série, on n'apprend pas non plus quelque chose de nouvelle sur la civilisation pharaonique. Heureusement, il ne me reste plus qu'un dernier livre pour finir cette série.
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Quatrième volume décevant avec rien de bien nouveau, un contexte historique douteux sur fond permanent de magie, avec notamment la mise en scène du départ des hébreux conduits par Moïse, et une intrigue qui se dénoue dans le plus complet désintérêt. C'est pour moi le volume de trop. Heureusement Néfertiti et Chénar, le frère comploteur du pharaon, morts tous les deux, je peux m'arrêter là avec l'impression d'une fin, et me dispenser de la lecture du cinquième et dernier volume.
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Tout est dit dans mon avis du premier tome. A lire sans modération, fresque magnifique qui nous emmène très loin, dans le temps et les lieux.
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Aujourd'hui, Christian Jacq nous parle de Ramsès, le quatrième tome d'une série de 5 romans. Comme Louis XIV, Ramsès a régné plus de 60 ans sur son pays !!
Il ne faut pas oublier que c'est un roman et que l'histoire de cet homme fabuleux est peut-être arrangée, mais cela ne gâche en rien le plaisir de lecture.
Qu'importe si Christian Jacq n'est pas un vrai « égyptologue », comme j'ai pu le lire dans diverses critiques négatives, on aime ou on n'aime pas son style, mais comme à son habitude, l'auteur nous donne envie d'arriver au plus vite à la fin. On y rencontre l'amour, la mort, la guerre et la paix, l'envie et la haine, les Dieux …
L'auteur nous offre du rêve, de l'action et de la poésie.
C'est un livre que j'ai lu il y a plus de 20 ans, l'époque ou j'aimais beaucoup Christian Jacq. Ce n'est pas que je n'aime plus, mais je suis passé à autre chose. Mais je vous conseille fortement cet auteur.

Bonne lecture à vous.

J'ai bien aimé.
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La saga Ramsès continue et ce quatrième tome est à la hauteur des précédents !
Après la bataille de Kadesh, la guerre contre les Hittites se poursuit de manière plus insidieuse. Âcha, ami de Pharaon et ministre des Affaires étrangères joue de ses talents de diplomate pour parvenir à un accord avec le Hatti.
Pendant ce temps, Moïse souhaite faire sortir les Hébreux, dont il est désormais le chef, d'Egypte afin de les mener à la terre promise où ils pourront vénérer leur dieu à leur convenance. Les fameuses plaies s'abattront sur l'Egypte mais sans le caractère théâtral et tragique qu'on nous dépeint toujours, et c'est plutôt appréciable.
De son côté, Ofir n'en a pas terminé avec les envoutements, ni Chenar avec les pièges tendus à son frère. Et Dolente s'attaque à une nouvelle proie : Iset la belle...

En résumé, les rebondissements n'en finissent pas, ne laissant pas une seconde s'installer l'ennui dans la lecture. Chapeau bas, monsieur Jacq ! Je file lire le cinquième et dernier tome !
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Les tomes se suivent et se ressemblent tous, à tel point qu'on en vient à constater que Christian Jacq n'a pas su se renouveler et reste à surfer sur la vague d'une littérature facile et simpliste.

Les descriptions, répétitives, sont pour la plupart de vagues copier-coller des précédentes descriptions. Ternes et envahissantes, elles prennent le pas et ne dévoilent rien de nouveau que ce que le lecteur a déjà pu percevoir dans les précédents opus.

L'action, toujours plus ennuyeuse, manque de consistance et réduit les grands événements de l'Histoire de l'humanité à de simples épisodes rapidement expédiés : ainsi, l'exode du peuple juifs, les plaies de l'Égypte sont traités sans le moindre panache et se réduisent à quelques tours de passe-passe résumés en quelques lignes.

Quelle déception, là où l'on pouvait s'attendre à une épopée grandiose, de constater que l'auteur ne fait que réinvestir les éléments des tomes précédents : encore les sorts envoyés par le mage, encore Chénar qui croit atteindre son but, encore Nefertari qui soigne, encore Iset qui doute... que de ressemblances qui ennuient, endorment et déçoivent.

Même les événements nouveaux sont traités avec maladresse et réduits à néant, à l'instar de la mort de Chénar, de Touya, du chien jaune ou de Néfertari qui ne sont pas mises en valeur et se déroulent avec une rapidité fulgurante. de même, l'affrontement entre Ramsès et son ami d'enfance Moïse, attendu et retardé depuis plusieurs tomes et qui n'aura, finalement pas lieu .

Je ressors terriblement déçue de cette lecture sans panache et sans envergure aucune, qui bafoue l'image d'un monarque aussi puissant que le fut Ramsès et ramène au rang de courtes anecdotes les passages les plus poignants de l'histoire du peuple Hébreux, Jacq semblant d'ailleurs s'ingénier à rendre particulièrement antipathique le personnage central de cet épisode, Moïse.

Quand on s'attaque aux grands, on fait les choses en grand ou on ne les fait pas.
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Dans ce quatrième tome, la guerre entre les égyptiens et les hittites va se poursuivre, ainsi que les intrigues de Chénar, le frère de Ramsès, et du sorcier Ofir. On va donc avoir un sentiment de déjà-vu, une répétition des intrigues du tome précédent, du moins sur le premier tiers/première moitié du livre. Cette première partie donc, par son sentiment de déjà-vu sera certes toujours intéressante mais m'a donnée le sentiment de trainer en longueur. Puis l'intrigue va ensuite évoluer, entre autre vers l'exode du peuple juif mené par Moise et d'autres évènements que je ne peux raconter sans spoiler, mais qui qui font développer les plusieurs petites intrigues et redonnent du rythme à l'histoire. Pour en revenir à l'exode, elle est ici revisitée assez furtivement et sans réelle magie/fantastique de l'auteur. Les dix plaies d'Egypte trouvent plus ou moins un explication scientifique et sont décrites plus comme des désagréments passagers que comme des plaies. Même la traversée de la mer rouge est en fait une traversée d'une mer de roseaux dans un marécage plein de sables mouvants. Ma connaissance de l'exode et du portrait de Moise ne se résume qu'au vieux film ''Les dix commandements'' de Cecil B. DeMille et du Disney ''Le prince d'Egypte'', films dans lesquels Moise a le rôle du héro sauveur d'un peuple, et Ramsès celui d'un tyran. C'est ici presque l'opposé, Ramsès est un roi conciliant qui ne maltraite en rien le peuple juif libre de circuler comme il l'entend, et Moise est dépeint comme un fanatique religieux intolérant et sourd à toutes négociations. Mais en admettant que l'on accorde une réelle valeur historique à tout ce qui concerne l'exode, alors on peut se dire pourquoi pas. Ce ne serait pas la première fois qu'un évènement du passé arrive bien des siècles plus tard sublimé au point d'en devenir un évènement des plus grandiose voir quasi divin. La théorie de Christian Jacq n'est donc pas forcément idiote, mais d'une part ça reste un roman dont une très grande partie de l'histoire sort directement de l'imagination de Christian Jacq, et d'autre part loin de moi l'idée de prendre un parti pris. Je continu à lire ce roman ''historique'' comme un simple roman d'aventures, mais un roman d'aventures très divertissant, et je le terminerai avec le cinquième et dernier tome après une pause d'un livre.
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