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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce roman est censé être inspiré du conte Raiponce, mais en dehors de l'existence d'une tour et de deux ou trois allusions au conte, il n'y pas pas vraiment de lien entre les deux histoires. Par contre les références à Shakespeare, et à Roméo et Juliette en particulier, sont nombreuses. Et même s'il n'y est pas question de familles ennemies ou de fin tragique, quelques péripéties font écho à la pièce de Shakespeare (il y a notamment quelques balcons à escalader et une Rosaline dans le passé du héros…).

On retrouve également dans ce roman des personnages de la série le quartet des Smythe-Smith, de Julia Quinn, que je n'ai pas encore lu (les quatre tomes patientent dans ma PAL…).

L'écriture d'Eloïsa James est agréable, les personnages attachants malgré leurs problèmes de communication (un ingrédient récurent dans les romances...), mais je n'ai pas trouvé l'intrigue très prenante. L'histoire m'a semblé un peu longue à démarrer : l'épisode de la tour évoquée en quatrième de couverture arrive très tard dans le roman alors que le titre et le résumé laissaient entendre que la réclusion dans la tour était un élément-clé de l'intrigue...

J'ai donc passé un moment assez agréable avec ce cinquième tome qui marque la fin de la série Il Etait Une Fois…
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Encore une fois, comme pour le tome 1 (dans la version de l'intégrale), la 4e de couverture donne une fausse information : s'il est vrai que la nuit de noces se passe mal (et que ça ne s'arrange pas ensuite), Edith ne s'isole pas du tout dans la plus haute chambre du château.
La seule tour que l'on trouve dans ce roman est une vieille tour de guet en ruines située aux alentours du château et dans laquelle la jeune femme aime se rendre pour jouer du violoncelle car l'acoustique y est très bonne.

Mais reprenons du début. le duc de Kinross, richissime écossais et as de la finance, qui plus est, cherche une épouse, entre autres pour servir de mère à sa jeune demi-soeur de cinq ans dont il a hérité la charge à la mort de leur mère. C'est un homme dont la vie est réglée à la minute près et qui passe ses journées à écouter les rapports de ses serviteurs et de son secrétaire sur ce qu'il se passe sur ses domaines, même quand il s'absente de son fief écossais. Il a organisé un roulement de valets qui partent tous les jours de son château, le rejoignent où qu'il soit en Grande-Bretagne, lui font leur rapport et repartent illico en Ecosse. Autant dire que pour une telle coordination, il en faut, des valets ! Mais ce n'est pas un problème, puisque le château de Craigievar ne compte pas moins de 130 serviteurs en tous genres.

Lors d'un de ses voyages, justement, il tombe fou amoureux au premier regard, pendant un bal, d'Edith Gilchrist, la fille d'un de ses "collègues" financiers. Sans même essayer de la connaître, il demande sa main à son père, et propose un contrat de mariage si avantageux que celui-ci ne peut qu'accepter.

Le duc étant vraiment très pressé de ramener sa fiancée chez lui, il persuade le père d'Edith d'écourter les fiançailles, au mépris des convenances les plus élémentaires, et au risque que tout le monde pense que la date du mariage est avancée parce que la fiancée est enceinte. Car le qu'en dira-t-on, le duc s'en moque royalement. Tout ce qu'il veut, c'est qu'Edith devienne sa femme le plus vite possible.

Les noces ont donc lieu, puis vient la nuit de noces. Et là, la pauvre Edith subit un vrai calvaire car la perte de sa virginité s'avère très douloureuse. Non parce que le duc est brutal. Au contraire, il ne veut que le bonheur de sa bien-aimée. Mais ayant un sens très (trop ?) poussé de l'honneur, il a toujours refusé de perdre son pucelage avec des femmes mariées ou des prostituées, préférant se réserver pour sa future femme. Mais du coup, il est aussi inexpérimenté que son épouse, et ne se rend pas compte que celle-ci souffre atrocement. Car elle fait des efforts surhumains pour le cacher, ne voulant pas lui faire de peine.

Traumatisée par cette expérience, Edith se met à appréhender chaque nuit, d'autant plus que la douleur ne s'estompe pas au fil des jours, et malgré elle, ses réactions corporelles montrent sa crainte de l'acte sexuel. le duc, voyant bien que quelque chose ne va pas, la questionne, et elle lui avoue qu'elle ressent un peu de douleur, mais en minimise tellement l'intensité que le duc ne se doute pas du calvaire qu'il lui fait subir chaque nuit. Et comment le pourrait-il, alors qu'Edith, appliquant les "bons" conseils de sa belle-mère (la femme de son père, qui l'a élevée et avec laquelle elle s'entend très bien), se met à simuler l'orgasme.

Jusqu'au jour où, voulant à tout prix combler son épouse, le duc s'occupe tellement bien d'elle, mettant un soin tout particulier aux préliminaires, qu'elle finit par avoir un vrai orgasme. Et là, le duc n'étant pas complètement idiot, voit bien la différence. Il rentre dans une colère noire et quitte le château pendant plusieurs jours, laissant Edith seule avec l'armée de serviteurs et sa belle-mère qu'elle avait suppliée de la rejoindre en Ecosse, ne sachant plus comment agir et croyant qu'elle n'était pas normale, avec ses douleurs.

Et c'est là que j'ai abandonné ma lecture. Car tout ce que je viens de vous raconter est en fait très très long. Déjà, le voyage de Londres jusqu'en Ecosse prend des jours et des jours, et chaque jour se ressemblent : Edith s'ennuie toute la journée car elle voyage dans la même "voiture" que son mari, qui passe son temps à écouter les rapports de son secrétaire et à étudier des documents avec lui ; et la nuit, elle subit ses assauts fougueux, serrant les dents pour ne pas hurler de douleur.

Et puis, quand enfin ils arrivent en Ecosse, il ne se passe pas grand-chose de plus. Hormis ces problèmes d'ordre intime, il est tout le temps question de la possessivité du duc et de la résistance d'Edith, qui refuse d'appartenir à quelqu'un et le clame haut et fort. Elle n'a pas une envie folle d'être mère et ne veut pas passer sa vie à régler les innombrables problèmes d'organisation inhérents à la gestion d'une demeure aussi vaste que le château de Craigievar. Tout ce qu'elle veut, son unique but dans la vie et son unique plaisir, c'est jouer du violoncelle. Et elle y passe un temps fou ! L'auteure est assez douée pour décrire les sensations qu'Edith ressent grâce à la musique, c'est vrai. N'empêche que là aussi, je me suis ennuyée.

Heureusement que la belle-mère arrive ! Car j'ai adoré ce personnage ! Affectueuse, exubérante, gaie et fantasque, elle apporte une bouffée de fraîcheur dans tout cela. Ne pouvant pas avoir d'enfants, elle en souffre énormément, et son mariage avec le père d'Edith est une catastrophe à cause de cela. Alors quand elle arrive au château et se retrouve face à face avec la petite soeur du duc, sorte de petite peste qui se montre exécrable avec tout le monde et a rejeté Edith immédiatement, le miracle a lieu. L'entente entre l'enfant et la femme regorgeant d'amour maternel inemployé est immédiate et la petite fille s'en trouve transfigurée.

Les deux personnages principaux, eux, ne sont pas spécialement attachants et ne s'affrontent pas en ces joutes verbales spirituelles qui m'ont tant amusées dans les précédents tomes de la série. Et c'est peut-être cela qui m'a le plus manqué ici.


Conclusion : Une romance dont le côté original (les rapports sexuels douloureux, fait assez rare dans les romances pour être souligné) est malheureusement gâché par trop de longueurs et de scènes répétitives, et l'absence de l'humour qui caractérisait les précédents tomes. L'histoire la moins réussie de cette série, pour moi.
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Je ne savais pas à quoi m'attendre en débutant ce livre, je trouvais le Duc très hautain et imbu de lui même et Edith assez niaise mais en même très sure d'elle.
Leur histoire dénote un peu de toutes les autres, la phase de séduction, (assez courte) se fait un peu avant le mariage, mais ils font vraiment connaissance après celui-ci et pour une fois la partie nuit de noce ne se passe pas aussi bien que prévu, et ça c'est une grande nouveauté qui donne du piment au livre. Tout deux sont vierges, n'y connaissent rien, et croient bien faire, l'ego de Gowan est mis a rude épreuve et la gentillesse d'Edie est piétinée par son mari vexé.
Pour une fois la trame de l'histoire est totalement différente des autres romances et c'est assez addictif. Par contre l'allusion au conte « raiponce » se fait assez tardivement et est vraiment très succincte.
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« Il était une fois » est une saga historique dans l'ensemble très agréable à lire. Mon tome coup de coeur est le numéro 3 qui réécrit admirablement bien le conte de la princesse au petit pois. Ma plus mauvaise note a été réservée aux deux derniers romans, mais avec tout de même une note de 3/5!

Dans cette dernière romance, Gowan cherche au plus vite une jeune fille à marier. Écossais, il est d'une nature stricte, légèrement brute de décoffrage. À un bal où il a été spécialement invité, il fait la rencontre d'Edith dont il tombe sous le charme immédiatement. Il n'est pas du genre à perdre son temps. C'est une qualité et un défaut qui revient très régulièrement dans le roman. Cela a de nombreux cotés positifs, car l'histoire est plutôt passionnante, mais à la fois, c'est ennuyeux, car il n'accepte pas d'avoir tord et il n'écoute que très peu ceux qui l'entourent.
Edith est une jeune prodige du violoncelle malheureusement les bonnes moeurs de l'époque l'empêchent de mener une carrière musicale. Les femmes n'ont pas ce choix. Son caractère artistique donne l'impression qu'elle ne vit que pour la musique et qu'elle ne souhaite pas faire autre chose de sa vie. Mais elle n'a surtout pas eu grand choix. Élevée par une belle mère très libérée, Edith est très indépendante.

Gowan est un personnage qui vit très bien dans le carcan que lui impose les règles édictées à l'époque de la Régence alors qu'Edith est une femme moderne. Ces deux caractères vont s'affronter pour le plus grand bonheur du lecteur : leurs échanges épistolaires et verbaux n'en sont que plus croustillants.

J'ai adoré la première partie du livre qui va de leur rencontre à leur mariage. Mais dès que le mariage est consommé, l'ambiance du livre change et pas pour le meilleur. J'ai commencé à m'ennuyer ferme et j'attendais que les personnages ouvrent enfin les yeux. L'attente devenait particulièrement longue.
Heureusement, l'écriture d'Eloisa James est toujours aussi délicate et agréable à lire. Au moment où mon intérêt était à nouveau capté par le récit, l'épilogue est arrivé à la vitesse de la lumière. Il est dommage que les problèmes se résolvent aussi vite, mais l'épilogue tout mignon m'a aidé à faire mon deuil de l'histoire.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
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C'est le dernier tome de la série que je lis car j'ai enfin apprécié un des romans de la série!

Bon, c'est un roman sentimental classique, avec rebondissements plus ou moins attendus, passages convenus et "happy end" de rigueur.
Néanmoins, ce qui m'a fait lire avec plaisir ce roman, c'est le fait que l'héroïne soit musicienne, violoncelliste, et sa passion de la musique donne de la substance à ce tome. Elle s'entraîne des heures et organise son temps autour de cette exigence.
De plus, j'ai trouvé que les références au conte passaient bien et que les allusions à Shakespeare étaient bienvenues (et il y a un extrait d'un poème de John Donne, mon poète élisabethain préféré!).

Il se trouve que ce tome est le 5ème de la série. On peut penser que l'auteure est désormais à l'aise dans son sujet et laisse ainsi plus libre cours à sa formation universitaire en restant dans le cadre très contraint des romances historiques.

Bref, c'est mon tome préféré. Ouf!
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Série que je souhaitais découvrir depuis un moment déjà, Il était une fois promet de revisiter un conte par volume. Ce cinquième tome laissait ainsi présager une réécriture de Raiponce (Rapunzel)… pourquoi pas ?
Malheureusement, j'ai bien vite constaté que le rapport au conte de fée était bien faible, voire inexistant. La déception passée, j'ai continué ma lecture pour ce qu'elle est : une romance historique pas très intelligente et originale, bourrée de défauts… mais un minimum divertissante. Et finalement, le divertissement c'est ce que recherchent généralement les lecteurs du genre…

Qui dit romance historique dit jeune femme un poil rebelle et beau mâle écossais. Je schématise exagérément mais si on y regarde d'un peu plus près, c'est quand même souvent le cas, non ? Les deux héros ne m'ont ici ni complètement déplu ni particulièrement emballée.
Edith (qui préfère qu'on la surnomme Edie) n'a pas encore la vingtaine mais dans l'Angleterre de la première moitié du XIXe siècle, ne pas encore avoir fait son entrée dans le monde à cet âge-là relève de la rébellion. A vrai dire, la demoiselle n'est pas une romantique rêvant du grand amour, c'est une musicienne accomplie qui préfère jouer du violoncelle plutôt que s'apprêter pour un bal. Malgré tout, elle est consciente que son rang la destine à se marier un jour avec un bon parti. Mariage de raison sans amour, elle l'accepte tant que son futur époux la laisse travailler sa musique en paix plusieurs heures par jour. Cette description de la personnalité de la demoiselle est plutôt engageante et elle me plaisait assez au début. Je trouve malheureusement qu'elle n'évolue pas dans le meilleur sens et tend à agacer au fil des pages.
Gowan, duc de Kinross, est quant à lui écossais et donc assez macho et ronchon de nature… ce qui semble plaire à ces dames (et aux lectrices). Je ne comprends toujours pas cet attrait pour ce genre de héros mais je crois que je ne le comprendrai jamais. le fantasme du mec un peu bestial en kilt… mouais. Par contre, le héros a aussi un côté plus « civilisé », attentionné et même tendre ce qui équilibre l'ensemble. Par contre, le coup de l'écossais encore puceau à plus de 20 ans en 1824... Mouais mouais mouais. Je suis hyper sceptique. Mais a priori, ça doit faire fondre l'héroïne (et les lectrices) car doit le rendre plus « fragile » et donc plus touchant. Je reste perplexe mais je suis une râleuse, c'est bien connu ! En revanche, même si je ne suis pas sous le charme de cette personnalité, je reconnais qu'elle reste cohérente de la première à la dernière page et c'est plutôt appréciable.

L'histoire d'amour entre ces deux-là s'annonçait plutôt pas mal, partant sur la base d'un mariage arrangée pour lequel Edie s'est résignée. Les sentiments auraient mérité plus de pages pour se développer et s'étoffer mais c'est une remarque de la part d'une lectrice qui ne croit pas au coup de foudre et qui ne trouve donc aucune crédibilité aux échanges de voeux et aux promesses d'amour éternel dès le premier jour. J'ai donc du mal à croire à (et donc à me sentir impliquée dans) ces romances expéditives et La Jeune fille à la tour n'a pas fait exception. C'est pour ça que j'aime autant Orgueil et préjugés qui se déroule sur plusieurs mois (plus d'une année) et qui s'attarde sur l'évolution des sentiments et des relations entre les personnages… c'est tellement crédible !
Et si en plus vous ajoutez le fait que pour pallier l'évolution des sentiments, on passe vite aux scènes de sexe… vous avez tout ce me fait ni chaud ni froid dans une romance. Je vous disais plus haut que Gowan était inexpérimenté mais comme il est écossais (ça doit donner des pouvoirs magiques) il est extrêmement doué et bien pourvu (et oui, c'est un écossais géant qui porte le kilt !). Crédibilité, crédibilité… Je sais qu'on ne lit pas une romance historique en ayant d'énormes attentes sur le fond (et la forme) mais moi, j'ai beau essayé de me détendre, tous les trucs qui ne vont pas me sautent aux yeux et ça m'agace !

Quand je dis romance historique, je suis assez gentille car elle n'a finalement d'historique que le nom. le contexte est assez pauvre en détails et j'ai même trouvé que les agissements et interventions des personnages étaient en incohérence avec la date annoncée à la première ligne : 1824.
Il y a comme un vent de vulgarité qui souffle sur ce texte. Alors certes, on nous sert l'excuse de la belle-mère jeune un peu marginale (donc au langage fleuri) et de la rébellion de la famille qui ne se plus que peu aux règles de la société mais quand même ! Certaines tournures de phrases (et thèmes !) n'ont rien à faire dans la bonne société de l'Angleterre du XIXe ! Je veux bien que riches se lâchaient dans l'intimité mais là, j'avais parfois l'impression d'avoir affaire à des grouillots de la campagne déguisés avec des corsets et des boutons de manchette ! Une farce !

Malgré tous ces défauts, le roman divertit un minimum et il est facile de tourner les pages par curiosité, histoire de voir si Edie résoudra ses problèmes (d'ordre sexuel, je vous annonce la couleur !), si Gowan arrêtera de bougonner et ce que cette tour vient faire dans l'histoire ! Parce que ne vous fiez ni au titre ni à la quatrième de couverture car le coup de l'isolement en haut de la tour, ce n'est que dans le tout dernier quart du roman !

Je suis sévère avec ce titre mais je ne doute pas qu'il saura ravir des lecteurs beaucoup plus aptes à la détente et beaucoup moins tatillons que moi ! Les premiers tomes de cette série me semblent plus ancrés dans les contes, je les testerai à l'occasion !
Lien : http://bazardelalitterature...
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C'est bien écrit mais l'histoire manque de relief selon moi. Je l'ai trouvée banale alors que certains personnages (je pense notamment au père de Edie) auraient pu être plus développés... En gros je suis déçue par ce dernier tome.
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Edith, ravissante jeune fille, virtuose au violoncelle, se voit fiancer au duc de Kinross qui a précipité les fiancailles afin de s'éviter de perdre du temps en bagatelles. Faire la cour et compter fleurette ne sont pas nécessaire, ce ne serait qu'une pure perte de temps puisqu'il est persuadé qu'aucune autre jeune fille ne pourra ravire son coeur. Quelques baisers leur promettent déjà bien des merveilles et alors qu'Edith se laisse porter par sa passion, Gowan (le duc) préfère attendre sa nuit de noce pour défleurer sa fiancé. Car un duc se doit de respecter l'étiquette et sa future duchesse. Lorsque le moment arrive enfin, rien ne se passe comme prévu, la jeune fille se ferme dans sa détresse, se sautant fautive de ne pas ressentir le plaisir que son duc tente désespérément de lui donner.

Un cinquième (et dernier?) volet qui m'a bien moins plu que les autres (au dessus du précédent quand même). Les personnages manquaient de profondeurs et leur histoire manquait cruellement de romantisme. Leur problème tient principalement dans le manque de communication et leur besoin de contrôle. Edith maîtrise sa musique qu'elle vit avec passion dans laquelle son mari ne trouve pas sa place. de son côté, Gowan est un homme rigide dont la vie est milimetrée comme du papier à musique, ses journées ne peuvent subir aucune perturbation sans que ça ne devienne problématique; et sa vie amoureuse s'en trouve grandement perturbée puisqu'il n'accorde du temps à son épouse que si son emploi du temps le lui permet. le final tombe comme un couperet, pas le temps de se rendre compte qu'ils ont réglé leur histoire, qu'ils se retrouvent sous la couette et que l'on a tourné la dernière page. Grosse déception donc…
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Cinquième et dernier tome de la série Il était une fois de Eloisa James propose une relecture du conte Raiponce. Je dois avouer que le résumé me tentait beaucoup et qu'il me promettait un chouette moment de lecture mais que nenni !! Bon, pour être tout à fait honnête, ma lecture n'a pas été désagréable mais plusieurs points m'ont chagriné mais il y en a aussi que j'ai trouvé sympa. Donc, en gros, j'ai trouvé le roman inégal dans sa construction et son développement.

Tout commence par un coup de foudre de la part du duc de Kinross pour la ravissant Edith qui ne jure que par son violoncelle et elle se demande bien, « pourquoi elle ? ». Bien que jeune, le duc de Kinross est bien conscient des responsabilités que lui incombe son duché et il n'hésite pas à travailler, il est bien loin de l'image des aristocrates. le schéma du début du roman est classique, un coup de foudre, une demande en mariage, des fiançailles expresses, un mariage et une nuit de noce. Et la nuit de noce promettait du bon pour la suite du roman, car pour une fois la nuit de noce est un enfer total pour Edith et elle n'a pas du tout l'envie de recommencer. Kinross, qui découvrait les plaisirs de la chair, à quant à lui très envie de recommencer. Comme souvent, le problème de communication est à l'origine de problèmes encore plus gros. Kinross pensait avoir satisfait Edith mais celle-ci jouait la comédie sur les conseils de sa belle-mère. du coup, quand il découvre qu'Edith lui a menti, il ne trouve rien de mieux que de prendre la poudre d'escampette au lieu d'avoir une conversation pour crever l'abcès.

J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé un peu caractériels et immatures, bon pour l'immaturité, cela s'explique par la jeunesse des personnages et par leur manque d'expérience. Car, pour une fois, le héros est complètement novice en matière de relations intimes, et en matière de relations amoureuses tout court… Ce qui explique pourquoi, il est parfois complètement à côté de la plaque. J'ai trouvé ce point intéressant au début mais au fil de ma lecture, je l'ai trouvé assez mal exploité.

Et le rôle la tour qui était vendu dans le titre et dans le résumée et réduit à peau de chagrin à la fin du roman. Parce que Kinross ne sort pas vraiment les rames pour séduire Edith, cela aurait pu durer des semaines ou des mois, mais non… A peine revenu de son exil « Je boude », il escale la tour et pouf, tout va bien.

Au final, j'ai trouvé le père et la belle-mère d'Edith bien plus intéressant et je n'aurais pas été contre un plus gros développement de leur relation.
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Dernier tome de la saga « il était une fois », celui-ci est supposé s'inspirer de Raiponce. Mais j'ai trouvé que la tour dans son rôle principal arrivait bien trop tard dans l'histoire pour justifier le titre.
En effet, ce n'est que dans les 50 dernières pages que l'histoire tourne autour de la tour. Avant cela, il s'en est passé des choses ! D'ailleurs, Edith ne file pas s'enfermer dès la nuit de noce passée, contrairement à ce que laisse entendre le résumé, mais bien longtemps après.
J'ai beaucoup aimé Layla, même si son comportement est parfois un peu inconséquent. Déjà, elle n'aurait pas dû mentir à sa belle-fille concernant la nuit de noce. Ce mensonge va participer au désarroi d'Edith qui va penser que le problème qu'elle rencontre n'est pas normal. Si elle avait été prévenue, elle aurait pu dire à son époux que c'était éprouvant et qu'elle avait besoin de quelques jours avant de recommencer. Franchement, quand on voit le caractère du bonhomme, on se doute qu'il aurait compris et ne se serait pas imposé à sa femme.
Au début, je ne supportais pas Bardolph, j'avais l'impression qu'il cherchait un peu à conserver sa place de numéro 1 auprès de Gowan, même si cela devait se faire aux dépends de la vie du couple de son patron. Mais finalement, j'ai fini par l'apprécier. Il cache bien son jeu !
J'ai trouvé Gowan un peu pénible. Entre sa manière de ne pas lâcher ses livres de compte une seconde, comme si la moindre seconde passée à autre chose était une seconde perdue, et sa façon de s'occuper de sa soeur, j'ai trouvé qu'il n'était vraiment pas à la hauteur. Tout dois aller vite avec lui, et peu importe s'il brise des coeurs et blesse des sentiments au passage.
D'un autre côté, Edith est tout aussi pénible que lui avec sa musique. Je comprends qu'elle soit passionnée, mais à un moment donné, il n'y a pas que ça dans la vie. Elle s'est mariée, elle pourrait grandir un peu et prendre ses responsabilités de châtelaine un peu au sérieux au lieu de sans cesse chercher à s'en décharger sur d'autres. Ce n'est quand même pas comme si on lui demandait de trimer dans les champs du matin au soir.
Et surtout, ces deux-là m'ont exaspérée à ne jamais se parler franchement. Tout se complique uniquement parce qu'ils sont trop fiers pour dire les choses et on aurait envie d'entrer dans le livre pour leur filer des baffes !
La lecture demeure agréable, bien que la fin soit, comme toujours dans les romances historiques, très prévisible. Mais ce n'est pas mon tome préféré de la saga !
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